| | | au plaisir subtile d'un thé ...( PV Satine) |    |
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 | | Sujet: au plaisir subtile d'un thé ...( PV Satine) Ven 17 Juin - 16:30 | |
| Le temps semblait quelque peu orageux en cette fin d’après midi. Le ciel semblait paré d’une couleur de brume bleutée, alors que l’air s’alourdissait. Pourtant, cela ne semblait point couper le désir de notre Fukutaisho en convalescence. Il n’avait que quelques contusions et éraflure dont une, juste au dessus de sa lèvre supérieur. Dans un premier temps il avait rechigné à prendre ce jour de congé, mais son Taisho avait insisté tout en lui soulignant qu’il avait fait les papiers administratifs pour au moins trois jours d’avance. Il faut dire que notre Yongil était un véritable bourreau de travail… encore plus que lorsqu’il était encore au sein de la sixième Division. Après tout.. il ne voyait que peu de monde et son amie de toujours ne pouvait plus recevoir de visite aussi….informel. En gros, mise à part qu’il s’entendait plutôt bien avec sa subordonnée et qu’elle hantait parfois ses pensées de manière presque un peu dérangeante aussi bien qu’incompréhensible… il était seul. Cependant, Leto ne s’était pas apitoyé sur son sort. En vérité, il commençait à croire qu’il se devrait à choisir une épouse.. qu’elle lui plaise ou non et n’agir que comme on le lui avait appris.. non rectification, comme sa mère voulait qu’il soit. Mais jamais, non jamais, il ne portera la main sur sa sœur aînée. Il ne lui prendrait jamais le titre d’héritière, respectant le choix de son père et l’honneur de Pyong. Mais cela .. sa mère ne le comprenait pas réellement car trop sourdement en colère pour entendre raison.
Revêtu d’un kimono sobre mais digne de son clan, au couleur bleu clair, la chevelure toujours maintenue par son peigne au armoirie de sa demeure, le noble Fukutaisho entra dans une maison de thé fortement renommée pour sa qualité d’accueille et sa boisson raffinée. Il y allait depuis quelques années déjà, et était assez connu par la teneuse de maison, qui rapidement vint le guider à sa table habituelle. A dire vrai…. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas posé le pied ici. Seulement, à défaut de vouloir dessiner, Leto désirait un peu de compagnie. De sa position il pouvait avoir un certain regard sur toute la pièce, mais restait discret aux yeux des autres occupants. Il n’y avait d’ailleurs pas mal de monde..Tant mieux… ainsi nul ne chercherait à l’observer.
Rapidement il commanda un peu de Saké, ainsi que du thé. Vous me direz.. du Saké??... lui qui boit si peu car il ne tient guère ce genre de boisson? Et bien oui, mais ce n’était là qu’une mise en scène, calfeutrant cette faiblesse par l’image, tout comme les nobles savent si bien le faire. Lentement, et d’une gestuelle qui ne trompait nullement sa condition, le noble porta à ses lèvres ce thé Ô combien délicieux à ses lèvres fines, tandis que deux femmes habillées de manière élégantes, au couleur de l’établissement, se rapprochèrent de lui et s’invitèrent à sa table non sans un acquiescement de son visage si doux et impassible.
Aucun mot réel ne fut échangé alors que la première vint lui masser les épaules en prenant place à ses côtés, et la seconde s’était emparée de l’une de ses jambes pour lui décontracter les muscles du mollet. Peu à peu une sensation de bien être envahir son être tout comme ce thé se déversait le long de sa gorge..Réchauffant son corps. Ses yeux si sombre se voilèrent un instant, avant qu’il ne repousse gentiment d’un doigt des lèvres un peu trop tentatrice. Leto n’était pas du genre à se laisser allé à la perdition. Pour pardonner ce geste, il leurs offrit le saké qui se trouvait à sa table et s’abandonna encore un peu à leur massage, se remémorant un peu toute cette invasion qui avait eut lieu…et la défaite cuisante qu’ils avaient subit. Il n’était pas même aller voir Satine au sein de la Quatrième Division, mais il s’était souvent enquérit de son état auprès des soigneurs. … Il ne se l’avouait pas, mais il était inquiet pour elle, bien qu’il avait apprit qu’elle était désormais bien et avait quitté les locaux médicaux il y a peu.
Demain, il se promit d’aller lui parler, notamment pour avoir son rapport.. amis surtout pour…..converser avec elle? Il fronça un peu des sourcils.. voila que cela recommençait et pendant un instant il crut sentir sa présence à ses côtés.. et ses mains sur ses épaules en train de le délassé. Stupide que cela ! Ghanima se moquait de lui en son esprit et Leto eut bien du mal à rester aussi…calme pour le coup. Lentement il se soustrayait des attentions de ces deux compagnes de tablée et les congédia avec respect mais sans plus d’attention. Ces dernières disparurent en le laissant seul avec étrangement.. un verre de saké plein et à son attention. Il l’observa un long moment.. ne s’apercevant pas du tout de l’approche de celle qui avait occupé son esprit précédemment. Laissant apparaitre de lui, un jeune noble un peu préoccupé, les traits doux mais songeur sous un regard insondable, alors que de ses vêtements se dégageait le parfum féminin de sa précédente… compagnie.
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| | Sujet: Re: au plaisir subtile d'un thé ...( PV Satine) Ven 17 Juin - 18:14 | |
| La réunion de famille avait parfaitement bien commencé... Non le divertissement familial avait parfaitement bien commencé avant l'arrivé d'Ukyo, l'affreux crétin de la famille qui servait de cousin à Satine. D'ailleurs, le père de Satine l'avait accueilli comme il se devait, d'un air froid et formel, rien de familier qui existait au sein d'une famille. Satine l'avait totalement ignoré jusqu'à ce qu'il vienne se coller contre elle et glisse une main sur son bras. Elle n'avait fait aucun geste pour l'encourager à aller plus loin ni rien pour le repousser. C'est surtout parce qu'ils étaient en présence de la famille qu'elle ne faisait rien. Elle lui aurait volontiers éclater la face sur le rebord de la table s'ils avaient été seuls. Mais Ukyo se détourna bien vite de Satine, engageant une conversation sur l'héritage avec son père et ses oncles. La jeune femme aurait bien participer au débat mais quelque chose, ou plutôt quelqu'un, la détourna totalement de sa famille. L'entrée de son fukutaisho dans la pièce.
Elle fut surprise de le voir ici mais contente de voir une tête familière qui n'allait pas lui balancer le fait qu'elle était toujours rendu au statut de célibataire en tant qu'héritière. Oui 'était un mal. Mais aucun homme ne trouvait grâce aux yeux de Satine. Elle leur trouvait constamment un défaut particulièrement dérangeant pour elle en s'imaginant faire sa vie avec. Et il y avait un problème bien plus grave, un problème dont la famille n'était pas au courant excepté son père. Satine chassa rapidement cette pensée de son esprit. Il la torturait depuis bien trop longtemps pour qu'elle s'en soucis aujourd'hui. Les yeux rivés sur son fukutaisho, Satine hésitait à se lever pour aller le voir. Elle n'eut pas le temps de se décider que deux demoiselles vinrent s'installer à la table de Leto. Elle pinça les lèvres de frustration et se détourna de la scène. Mais elle ne prit pas part à la conversation qui animait sa propre table. Elle ne pouvait s'empêcher de regarder en direction de Leto. Elle se retint d'éclater de rire en voyant la scène du baiser refoulé et se détourna totalement de son fukutaisho. Ukyo n'avait pas perdu une miette du petit jeu de sa cousine et se pencha vers elle pour murmurer à son oreille.
Serais tu en train de t'amouracher de cet homme là bas, chère cousine? Tu sais que tu ne pourras jamais épouser personne d'autre que moi...
Satine sentit une chaleur embarrassante envahir ses joues et baissa les yeux sur sa tasse de saké. Elle poussa un petit soupire et répondit à son cousin, sur un ton de provocation.
Sache Ukyo que je préfèrerais me faire démembrer chaque jour, pendant un siècle, plutôt que de te supporter en tant que mari. Je te supporte déjà bien assez en tant que cousin. Apprend à rester à ta place. Et sache que le jour où j'aurais un époux, je m'arrangerais pour que ne foute plus jamais les pieds dans ma demeure...
À ces mots la demoiselle se leva et s'excusa auprès de son père, ainsi que ses oncles, avant de quitter la table. Elle comptait quitter la maison de thé pour rentrer chez elle et surement ruiner son maquillage en pleurant sa rage. Mais en voyant les deux jeunes femmes se faire congédier par Leto, elle prit son courage à deux mains pour le rejoindre. Elle se dirigea donc vers lui, lissant son kimono vert pâle représentant le berge d'une rivière sur le bas. Satine se planta en face de lui et s'inclina légèrement.
Bonsoir Yongil fukutaisho, puis je me joindre à vous?
Elle ne s'était même pas posé la question s'il allait la reconnaître. La Satine shinigami n'avait rien avoir avec la Satine civile. La moitié de sa chevelure était coiffée d'un chignon ornementé de baguettes et d'un peigne en argent, et le reste de sa chevelure était détaché, tombant dans son dos dans une cascade noire. Ses yeux étaient maquillés d'un dégradé de vert et souligné d'un trait noir sur la paupière mobile mais aussi sous l'oeil, faisant ressortir le vert émeraude de ses yeux et accentuant la forme en amande. Ses lèvres étaient simplement plus rouge que d'habitude. Elle aurait surement du se présenter avant de s'inviter... |
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| | Sujet: Re: au plaisir subtile d'un thé ...( PV Satine) Ven 17 Juin - 21:16 | |
| D’un regard toujorus aussi songeur, Leto effleurait le rebord de ce verre plein, dont il savait qu’il n’en boirait aucune goutte, ignorant un instant qu’il était l’objet de quelques regards….soudain il sentit comme un mouvement près de lui et instinctivement le noble se redressa un peu mieux sur le coussin, délaissant là sa vision du saké, pour porter un regard envers cette dame qui lui faisait présentement face. Il ne pouvait la confondre avec une femme de l’établissement rien qu’avec le tissu qu’elle portait et ce maquillage parfaitement travaillé..non décidément non, alors qu’il n’arrivait pas à comprendre en quoi son visage lui apparaissait si familier. Le plus surprenant, fut l’appelation qu’elle lui offrit.. Yongil Fukutaisho. Etait ce si simple de le reconnoitre? En un sens oui, étant un peu un habitué.. quoi que pas si souvent tout de même.. mais de là à connaître son grade. Ne voulant aucunement manquer de politesse, Leto inclina noblement du chef afin de lui rendre son salut avec politesse et l’invita d’une main assurée à prendre place.
- je vous en prie gente Dame.
Preuve à l’appuie qu’il jouait de prudence car il ne la reconnaissait toujours point, alors qu’il élevait le bras tout en retenant de son autre main libre sa manche pour lui servir le thé encore bien chaud et parfumé comme il se le devait.
- Il est rare de voir une dame seul ; aussi subtilement paré comme vos l’êtes en un tel endroit. Bien que l’établissement jouisse d’une haute notoriété je le reconnais.
Leto était un peu bavard… plus loquasse que de coutume il fallait bien le souligner. En temps ordinaire il n’aurait pas même engagé la conversation. Mais voila, depuis quelques temps déjà la solitude lui pesait et le devoir de choisir n’était devenu qu’oppression en lui-même, malgré son aspect si calme et paisible, sans parler de ses cauchemars toujours aussi présent, quoi qu’un peu plus espacé dans le temps, qui lui dévoraient ces nuits. Et le pir de tout ceci, c’était qu’il ne pouvait pas même en parler à Tsukane, plus depuis son ascension et cela n’allait point s’arranger avec son futur mariage dont il ne pouvait imaginer le visage de la marié….. le voulait-il d’abord ? C’était son devoir après tout, alors pourquoi tant de question. Il n’était nullement le premier noble à épousé pour le bien du clan une personne choisit. Oui mais son amie lui avait toujours dit que cela n’était que stupidité… comme la plupart des traditions noble… Pouvait-il lui donner tord ? Mais pouvait-il encore plus lui donner raison, lui qui avait grandit dans un monde d’aisance. Dans un sens elle lui avait offert une totu autre vision de ce qui faisait son monde, mais il n’était pas plus à l’aise pour autant, quoi que bien plus ouvert que pas mal de noble un peu trop droit en son genre. Oui certainement. Ses yeux aussi sombre qu’un puit se voilèrent une fraction de seconde avant qu’il ne reporte toute son attention sur cette jeune femme , fort belle au demeurant qu’il en restait immobile, ressentant un léger frisson en sa nuque, cachée par sa longue chevelure parfaitement maintenue par sa coiffe.
Jamais encore il n’avait pu contempler une telle beauté et aussi noble qu’elle.. et pourtant il avait la sensation d’avoir déjà contempler son visage.. si bien qu’il ne put s’empêcher de murmurer malgré lui :
- Je connais votre visage…
Et il ne croyait point si bien dire, alors qu’il la voyait souvent en ce moment en ses pensées… tentant de l’y chasser par moment, car il en perdait toute sa concentration et tout état d’esprit. Reconnaissant enfin le fait d’avoir parler tout haut ce qu’il pensait, Leto secoua lentement du chef et s’excusa prestement et avec retenue.
- Je crains mettre égaré en mes propos et songes, veuillez me pardonner.
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| | Sujet: Re: au plaisir subtile d'un thé ...( PV Satine) Sam 18 Juin - 0:10 | |
| Satine avait bien remarqué qu'il ne l'avait pas reconnut. Elle aurait du se présenter. Elle fut blessée d'être une femme parmi tant d'autres et n'être que futile aux yeux de celui qui était son supérieur. Elle aurait voulut masquer sa frustration mais, machinalement, ses épaules s'affaissèrent. Elle s'installa néanmoins en face de lui, prenant la tasse de thé entre ses mains. Ses yeux fixaient la tasse, sachant bien qu'en les gardant baissés, elle masquerait légèrement sa déception.
Je... vois que vous ne m'avez pas reconnu... Je pense qu'avec une tenue de shinigami et zanpakuto attaché à la taille, cela aurait été bien plus simple... Je suis votre Yon Seki...
Non, sa voix ne pouvait trahir ce qu'elle ressentait actuellement. Elle se racla nerveusement la gorge, regrettant aussitôt d'être venue vers lui. Elle aurait mieux fait de rentrer chez elle et d'aller jouer du shamisen dans le petit jardin privé de ses quartiers. Mais maintenant qu'elle tenait le thé offert par son fukutaisho, elle ne pouvait pas revenir en arrière et s'enrouler d'impolitesse en refusant la boisson chaude et quitter la maison de thé. Elle jeta tout de même un bref coup d'oeil à la table de sa famille. Ukyo avait les yeux rivés sur elle. Elle se contenta simplement de lui lancer un sourire moqueur puis posa ses yeux sur Leto. Elle le fixa un long moment. En fait elle le détaillait. Satine n'avait prit le temps de le regarder vraiment. Elle se rendait compte que le regarde de Leto la gênait. Il la rendait nerveuse. Non... Leto commençait à la rendre nerveuse... Il ne l'agaçait pas, elle ne le détestait pas. Il l'intriguait. Il était rare pour elle d'être intriguée par des gens qu'elle fréquentait. Elle ne cherchait jamais à les sonder où à les connaître plus profondément. Elle baissa rapidement les yeux et porta sa tasse à ses lèvres, soufflant sur le liquide pour le refroidir.
Je ne suis pas venue seule... Mais les conversations entre hommes ne m'intéressent pas.
Le mensonge n'en était pas vraiment un. Elle n'aimait pas entendre parler de mariage. Il était juste inconcevable pour elle de se voir passer sa vie avec un homme qu'elle n'aimerait pas. Son grand-père lui avait dit que, peut être, au fil des années, elle pourrait tomber amoureuse de lui. L'ennui c'est que pour le moment, l'homme qui était dans les bouches de toute sa famille, excepté celle de son père, était son idiot de cousin. Aimer un homme comme lui, c'était se jeter dans le feu des enfers. Mais elle savait qu'elle devait se forcer un jour à prendre un époux, uniquement pour empêcher que son cousin ne le devienne et donc, hérite du clan Akamatsu. Mettre Ukyo à la tête de cette famille les ferait courir à leur perte. C'était comme de sortir le fauve de sa cage et de le laisser en liberté.
Comme on le lui avait déjà plusieurs fois, il fallait faire certaines concessions dans la vie. Cela ne plaisait pas forcément mais il était vital pour le bien de tous que Satine prenne enfin sa vie en main. Personne ne voyait d'un bon oeil que l'héritière se pavane en temps que shinigami mais pas en temps qu'épouse. Mais elle se demandait souvent ce qu'était le devoir d'une épouse. Devrait elle arrêter son rôle de shinigami? Devra t-elle s'occuper de son époux constamment? L'attendre le soir, lui masser les pieds, lui donner un ou une héritière. La demoiselle frissonna légèrement. Elle angoissait tellement. Et comment son futur époux prendrait il le terrible secret de Satine? Ukyo avait raison, elle ne trouvera jamais d'homme qui acceptera cela. Elle tourna la tête vers lui. Etrangement elle voulait s'avouer vaincue, elle voulait lui dire qu'elle acceptait le mariage. Mais... Elle devrait alors rendre son insigne de shinigami et quitter le Gotei. Et elle ne voulait pas quitter son nouveau fukutaisho. Pas maintenant qu'elle pensait à lui trop souvent à son goût. Pas maintenant qu'elle voulait le connaître. Pas maintenant qu'elle tentait de rapprocher de lui, alors qu'il ne l'avait pas reconnu. Sentant les larmes embuées ses yeux, la demoiselle fit mine d'éternuer et en profita pour essuyer furtivement ses joues. Du moins, aussi furtivement qu'elle le pensait... |
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| | Sujet: Re: au plaisir subtile d'un thé ...( PV Satine) Sam 18 Juin - 13:15 | |
| Alors qu’il l’observait soigneusement s’asseoir et prendre le thé entre ses mains certes fines….il pouvait y déceler une certaine force, comme si elle connaissait en effet le maniement des armes. Ce n’est qu’à ses paroles qu’il faillit écarquiller des yeux en comprenant soudainement qui lui faisait face et en cela son cœur rata un battement avant que le souffle ne se suspende en ses poumons. Bien que son visage paraisse doux et impassible, le noble se sentait parfaitement troublé en son fort intérieur. Une chose que jamais encore il n’avait ressentit avec quiconque. Cependant il se récupéra rapidement et bu une gorgé de son thé pour reprendre contenance, puis inclina son visage en signe de pardon et concéda de sa voix tranquille et apaisante :
- Veuillez pardonner ma méprise Akamatsu san je ne voulais pas vous offenser et en tant que civils tout les deux, vous pouvez m’appeler par mon nom.
Voyant qu’il semblait la déranger de ses pupilles… il les voila sous ses paupières en relevant lentement sa coupe à ses lèvres fines et légèrement meurtrie. qui s’entrouvrirent pour laisser aller ce liquide au combien bien faisait, ignorant toujours son verre de saké sur la table, qui n’était là que pour tromper son monde. Ce n’est qu’en rouvrant les yeux que le noble fukutaisho pu entrevoir le trouble un peu plus prononcer de Satine et en fut intrigué..quand à entrevoir des larmes ? bien qu’elle venait simplement lui dire qu’elle s’ennuyait ouvertement en compagnie d’hommes.. Il ne se tourna pas même une fois pour entrevoir avec qui elle pouvait êtres venue en ce lieu, et ignorait parfaitement être l’objet d’observation du cousin de sa compagne de tablée. Cependant… Leto ne savait trop s’il avait rêver ce trouble ou non et ne trouva point judicieux de relever cela du moins pas de vive voix alors qu’il enchaîna de sa voix apaisante :
- Je suis cependant rassuré de vous voir en si bonne santé. Vous semblez vous être parfaitement remise.
Il lui offrit un tout petit sourire rassurant, chose qu’il faisait véritablement… rarement, voir même jamais, Tsukane pouvait aisément en témoigner, alors qu’elle était l’une des rares personnes à le voir ainsi tenter de genre d’expression. Cependant notre jeune Yongil ne pouvait pas se l’expliquer…mais il éprouvait soudain un peu plus d’aisance et de légèreté en la présence de cette femme aussi noble que belle. Mais ce qu’il venait de dire était vrai, il était pleinement ravi de la voir sur pied et non plus au prise de la fièvre. Alors qu’il avait rejoint Shunsui au sein de la Seconde Division, il avait ressentit la fragilité de sa pression spirituel, et sur le moment il avait hésité à la rejoindre, mais cependant… il ne pouvait délaisser le taisho seul, c’était aussi en son devoir que de lui offrir son soutient, tout comme de porter secoure à l’une de ses subordonnées. Ce n’est que lorsqu’il sentit la présence de Kuchiki Taisho, celui qu’il prénommait Sihaya à cause de son Shikai, qu’il pu pleinement se focaliser sur son propre combat.
Il s’en était sorti avec peu de chose, si ce n’était des contusions et une côte fêlée.. en gros, rien comparé à certains qui avaient dû comme lui… combattre. Oubliant cela Leto soupira en lui-même, chassant du même coup toute ses idées de mariage et l’absence même de sa seule amie, puis reporta son attention sur Satine, de ses yeux sombres et insondable. Ses doigts se resserrèrent sur le contenant de cet arôme si doux au palais, recherchant un peu de chaleur sans doute, alors que sa bouche laissa passer ces quelques mots :
- Vous esquivez soigneusement les conversations d’homme pour rejoindre un autre homme, j’en suis flatté.
fit- il non sans esquisser un autre fin sourire qui fut tout aussi éphémère que le premier. Décidemment cela devenait une coutume….un peu insolite.
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| | Sujet: Re: au plaisir subtile d'un thé ...( PV Satine) Sam 18 Juin - 19:27 | |
| C'est vrai qu'il n'était pas venu la voir lors de son court séjour à l'infirmerie de la Quatrième. Elle ne toussait plus. Son nez ne coulait plus et ses yeux ne pleuraient plus pour rien. Sa température était revenue à la normale. Néanmoins, Satine dormait encore beaucoup, se sentant faible par moment de la journée. Elle avait bien trop forcé en utilisant toute sa force spirituelle dans le pseudo combat contre l'arrancar. Hotaru lui faisait la tête en prime. La petite luciole lui en voulait d'avoir mit sa vie en danger. Même si Hotaru portait un certain plaisir à torturer Satine par moment, elle tenait beaucoup à sa propriétaire. Si Satine venait à disparaître, que deviendrai la petite Luciole? La demoiselle ne s'était jamais posée la question. Elle s'était laissée disputer par l'esprit de son zanpakuto sans rien dire, elle se savait en tort pour ce coup là. Et donner des excuses à Hotaru, c'était se faire engueuler bien plus.
Satine se sentit légèrement rougir en comprenant qu'il s'inquiétait pour elle. Pff... Mais à quoi pensait elle l'idiote? Elle n'était rien d'autre que sa subordonnée, il était logique qu'il s'inquiète, comme il avait s’inquiéter des gens proches de lui qui avaient prit par au combat. À vrai dire, elle l'avait simplement maudit de son état de santé alors qu'il n'y était pour rien. Jusqu'à preuve du contraire, il ne faisait pas la pluie et le beau temps.
Ce qui la déstabilisa réellement, ce fut le fait qu'il aborde le sujet de son installation à sa table. Non... Satine n'avait pas fuit sa famille uniquement parce qu'elle ne s'intéressait pas à leurs conversations mais tout simplement parce qu'il s'agissait de mariage. Lorsqu'ils parlaient de la situation du clan ou bien simplement de choses diverses, elle en prenait très souvent, voir tout le temps, part. À vrai dire, Satine passait beaucoup de soirée en compagnie des hommes de sa famille afin de jouer ou simplement de discuter autour d'un verre de saké et d'une bonne pipe. D'ailleurs, en parlant de pipe, Satine sortit la sienne de son obi, suivit par une petite bourse pleine de tabac. Elle la bourra de tabac mais ne se posa pas la question si cela aurait pu déranger Leto. Ce n'est qu'une fois allumée, qu'elle se dit que cela aurait pu l'incommoder.
Heum... Pardonnez moi, je crois que je perd un peu mes bonnes manières...
Elle déposa sa pipe sur la table et rangea la petite bourse dans son obi. Prenant sa tasse à deux mains, elle se demandait comment elle pouvait expliquer sa présence actuelle en face de son fukutaisho. Lui parler de son refus de s'engager avec un homme serait totalement déplacé et de toute façon cela ne le regardait absolument pas. Et puis, en quoi cela pouvait l’intéresser? Satine se racla doucement la gorge.
Et pour tout dire, Yongil-san, je n'avais pas envie de participer à leur conversation.. Elle ne m'intéresse pas. Et puis...
Et puis quoi? Qu'est ce que tu allais dire comme ânerie là? Alors Satine? C'est bien la première fois que tu perds tes moyens en face du sexe opposé n'est ce pas? D’habitude, c'était le contraire. D'habitude c'est toi qui t'amuse à tourmenter les esprits des jeunes hommes que tu rencontres et qui espèrent te plaire alors que tu ne fais que les enfoncer. Clairement tu es une garce et ce soir, ne serait tu pas en train de payer tout le mal que tu as pu faire aux autres hommes qui ne rêvaient que de te prendre pour femme.
Et puis rien...
Quelle magnifique conclusion. Lorsque Hotaru n'était pas là, Satine parvenait à se triturer les neurones toute seule. Mais de plus que la présence d'un homme qui ne la convoite pas, voir ne s'intéresse pas du tout à elle, la perturbe encore plus. Si Satine était pleine d'assurance, actuellement, elle était surtout très timide ce qui est inhabituelle chez elle... |
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| | Sujet: Re: au plaisir subtile d'un thé ...( PV Satine) Ven 24 Juin - 23:57 | |
| Peu à peu Leto se laissait un peu plus allé à la détente, secrètement ravi d’être en sa compagnie, même s’il ne se l’expliquait point.. ou bien était ce tout simplement du dénie.. Quoi qu’il en soit il quémanda à nouveau du thé pour son hôte et lui même, avant de glisser un regard sur la pipe que venait de sortir Satine sans même lui avoir rien demandé. C’était là un peu impoli, mais étant un fumeur lui-même, il aurait été mal venu de lui dire le contraire. Aussi alors qu’elle venait de réalisé son erreur, il éleva faiblement une main et secoua lentement du chef comme pour lui signifier que cela n’était point grave. Puis il se permit lui-même de soutiré de son vêtement sa propre pipe et son tabac non sans se mettre un peu plus à l’aise sur les coussins. Ainsi fait notre jeune Yongil pouvait paraitre un peu plus décontracté qu’à l’ordinaire..et un certain attrait pour enfreindre légèrement les règles, cela venant sans doute de sa fréquentation avec Tsukane… une relation qui venait hélas de prendre fin..
Pendant un court instant ses yeux s’assombrirent un peu plus avant de redevenir insondable, alors qu’il préparait sagement de ses doigts fin et court, sa pipe. Ce faisant il observa parfois Satine avec convenance et continua d’écouter ses paroles. Apparemment elle ne semblait point se plaire en cet endroit.. enfin point avec cette première compagnie. Mais ce fut son hésitation qui lui fit froncer les sourcils alors qu’il portait sa longue pipe à ses lèvres entrouvertes et inspira un peu de ce fameux tabac.
- Comment cela plus rien? Certains vous incommoderait-il ? en ce cas je puis vous y aider si vous le désirez.
Leto paraissait parfaitement en ses propos alors que les volutes blanches et élégantes quittaient l’embouchure de la pipe qu’il tenait en sa main droite. Le calme et la sérénité transparaissait en son paraitre, et son manque d’entrain semblait avoir légèrement disparut en sa gestuelle comme en son paraitre. De quoi rendre jalouse ses deux compagnes précédentes, qui n’avaient même pas été parvenu à le délasser, si ce n’était tout de même les muscles. C’était à ne point comprendre, mais le noble Fukutaisho se sentait bien en la présence de Satine et n’avait guère le désire de la voir se relever pour rejoindre ses véritables hôtes. D’ailleurs, Leto commençait à se douter que ces derniers remarqueraient l’absence de sa subordonné et auquel cas, viendrait à leurs table pour quémander le pourquoi de son absence et l’intérêt envers lui.. Cela ne l’ennuyait guère, car il était un être parfaitement honorable et d’un rang plus élevé que le clan Akamatsu.
Abandonnant son vice véniel quelques instant, Leto se versa le thé avec précision en son contenant et le porta encore fumant à ses lèvres, savourant son arôme et en préleva une gorgée prudente. Ses paupières se voilèrent un court instant, écoutant vaguement les différents bruits alentours…mais le plus dérangeant fut cette légère sensation d’être observé… et il tourna dès lors, son profil vers la tablé non loin d’eux, d’où ce cher cousin paraissait le contemplé avec insistance. Les traits de Leto étaient pour le coup placide et emplie de noblesse, comme un simple mode de défense. Puis enfin il détourna du chef avec un brin d’indifférence et reporta à sa bouche son thé non sans concéder vaguement.
- Il me semble qu’il s’agirait plutôt d’une personne n’est ce pas…
Il n’avait guère le désire d’entré dans les histoires internes d’un clan, afin de ne pas compromettre l’image de sa propre famille. Car cela serait bien mal venu de la part du fils du chef de clan…. Et second héritier. Non, il lui faudra marcher sur des œufs au préalable et à ne point commettre l’erreur de se mettre en mauvaise posture. Enfin bref, il commençait à entrevoir un léger souci à l’horizon et sa subordonné paraissait vouloir l’évité. Quoi qu’il en soit, il n’insisterait pas sur la question et préféra se redresser en position parfaitement assise et resta discrètement attentif sur les mouvements à cette table, si jamais le vent se mettait à tourner, alors qu’il reposait soigneusement la tasse sur la table, la gardant précieusement entre ses doigts légèrement écarté sur la surface.
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| | Sujet: Re: au plaisir subtile d'un thé ...( PV Satine) Sam 2 Juil - 9:40 | |
| Satine fronça pensivement les sourcils. Oui, son cousin l'incommodait. Pas seulement par sa présence mais aussi par ses gestes envers elle, par ses paroles. Tout en lui donnait le doute de se demander si Satine ne lui était pas destinée voir si elle ne lui appartenait pas déjà. La jeune shinigami se raidit fortement lorsque Leto jeta un regard vers la table de son père. Elle n'osa même pas regarder si son cousin répondrait au regard. Ce qu'elle craignait, ce n'était pas son stupide cousin, mais plutôt son père. Elle sursauta presque lorsque Leto lui adressa la parole. Elle leva un regard un peu égaré vers lui. Oui, son cousin l'incommodait mais qu'est ce qu'il pourrait y faire après tout? Satine avait déjà songé à le tuer. L'ennui c'est que si elle se faisait attraper, elle serait forcément bannie du clan, voir tuée à son tour. Pour le moment elle devait simplement le supporter, mais il faudrait bien qu'un jour elle se débarrasse de lui, d'une façon où d'une autre.
Hum... Il s'agit de...
Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'elle sentit une présence à ses côtés. L'odeur épicée, sucrée et douce du tabac à pipe et le musc d'un parfum masculin parvint à ses narines. Une odeur familière et reconnaissable pour elle, qu'elle ne prit pas la peine de se tourner vers l'homme qui se pencha vers elle, une main posée sur son épaule. Satine se détendit alors aussitôt comme apaisée par la présence de cet homme moustachu. L'homme frôla l'oreille de Satine de ses lèvres et lui murmura quelques mots. Mit cote à cote comme cela, leur ressemblance était frappante. L'unique trait commun visible qu'ils possédaient tout les deux était ce grain de beauté, placé sous leur oeil gauche chez tous les deux. D'un sourire, Satine accepta le baiser déposé sur sa joue. L'homme se redressa, s'inclina poliment face à Leto en s'excusant de les avoir déranger, puis sortit de la salle, suivit par deux autres hommes.
Seul le jeune garçon aux cheveux longs et à l'air supérieur resta dans le dos de Satine. Il posa brutalement un main sur la joue de la jeune femme, satisfait de la faire sursauter, puis posa un regard sur Leto d'un air provocateur. Satine repoussa difficilement la main collée contre sa joue en grimaçant fortement, agacée par le comportement puéril de son cousin. Avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, le jeune homme prit la parole. Et inutile de précisé que son air supérieur prit des dimensions considérable alors qu'il s'adressait à quelqu'un de plus haut placé que lui.
Pardonnez ma cousine, elle est impolie. Je me nomme Ukyo. Je ne m'attarde pas, j'ai mieux à faire. Mais surtout, faites attention à elle...
Une phrase pleine de sous entendu.
Satine en avait profité pour se plonger dans sa tasse de thé. En entendant les paroles de son cousin, elle s'étouffa avec le liquide encore chaud et fut prise d'une quinte de toux. Pendant qu'elle peinait à faire passer sa toux, son cousin se mit à rire et lui tapota la joue avant de s'en aller. S'ils n'avaient pas été dans une pièce remplie de gens, Satine lui aurait balancer ses getas en travers de la figure en hurlant sa colère. Trop occupée à se planquer derrière sa toux, elle ne s'occupa pas de savoir si Leto avait répondu ou non. Sa vie commençait à devenir compliquée avec son cousin dans les pattes. Satine aimait passer du temps dans la division lors de ses jours de repos, elle pouvait être libre et tranquille sans avoir son abruti de cousin dans les pattes. Ukyo gâchait toujours tout et elle savait pourquoi. Elle se redressa doucement, cherchant à reprendre de la contenance, et leva les yeux vers Leto. Ses joues étaient en feu, de colère mais aussi de honte. Chaque famille avait son fardeau, Satine portait le sien mais en plus elle voyait son bourreau. Elle pinça les lèvres, dépitée par la situation.
Pardonnez le...
Elle s'écarta lentement de la table et s'inclina de façon respectueuse et honteuse face à Leto. Il fallait bien ramasser les pots cassés maintenant. Elle se leva doucement, les yeux baissés.
Je pense que je vais vous laisser... |
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| | Sujet: Re: au plaisir subtile d'un thé ...( PV Satine) Mar 5 Juil - 22:34 | |
| Alors qu’il reprenait sa pipe en main afin d’en savourer quelques dernières bouffées, Satine s’interrompit en sa brève explication , alors qu’un homme d’un âge mûre vint les rejoindre, se glissant juste derrière sa subordonné. A la position de sa main sur son épaule, Leto pouvait aisément en déduire qu’il s’agissait là d’une personne de confiance et qui se voulait rassurant… un geste familiale et protecteur. Les yeux de notre Fukutaisho remontèrent pour entrevoir enfin un visage affable et digne, revêtant une ressemblance troublante avec Satine, ce qui tentait à démontrer qu’il s’agissait sans aucun doute de son paternel. Le jeune Yongil ne fit aucun commentaire et ne se montra aucunement indiscret alors que l’intrus pour ainsi dire confiait quelque chose à l’oreille de sa fille, avant de se redresser de toute sa taille et de s’excuser en sa présence. Chose à laquelle Leto inclina du chef comme il se le devait en tant que représentant de son clan et en sachant qu’il était plus haut placer que lui, et ce avec une certaine gravité sans doute un peu trop sérieuse.
Mais ce ne fut point tout, car ce fut au tour du jeune homme de se rapprocher d’eux et fit bien moins de manière que l’intrus précédant en collant sa main sur sa joue ; et considéra la situation d’un œil supérieur. Chose qui ne plut guère à Leto qui était tout de même assez à cheval sur le protocole.. du moins quand il se retrouvait comme seul représentant de son clan. Ce.. soit disant cousin prit donc la parole de façon très désinvolte et digne de faire hausser très légèrement un sourcile à notre jeune Yongil qui rétorqua rapidement et avec suffisance.
- faites en donc tout autant Ukyo san….
La dessus il voila son regard sans même render un quelconque salu, et se contenta de porter à ses lèvres sa tasse de thé encore fumante..délaissant sa pipe s’éteindre sur le rebord de la table. Cependant il n’avait pas perdu de la façon dont Satine sétait totalement refermée comme intimidé par la situation. Il était à croire qu’elle redoutait cet homme bien plus qu’il ne le pensait.. Jamais encore Leto n’avait songer que Satine pouvait avoir ce petit coté fragile et quelque part..cela le ravissait. Alors qu’il abaissait le contenant de son thé de son visage toujours aussi impassible que doux, il parvint enfin à voir ses yeux, avant que de ses joues une petite rougeur se fit entrevoir.. Il lui offrit un tout petit sourire, bien qu’éphémère. Mais alors qu’elle se pinçait les lèvres elle en vint à excuser d’elle-même son odieux cousin, puis se redressa comme pour prendre congé.
A cela, le jeune Yongil lui agrippa doucement le bras, restant ferme mais pas du tout violement ni heurt, ne marquant point sa peau, et fit entendre sa voix toujours aussi paisible, appelant à la rassurance..
- Restez je vous en pries. Vous ne me derange pas, et je suis sûr que vous n’êtes pas si presser de rejoindre cet homme qui vous importune. Je me trompe une fois de plus ?
Son étreinte se fit bien plus relâcher sur son bras, lui laissant la liberté de choisir entre s’entretenir encore un peu avec lui .. Comme de se retirer en son premier désire, et le laisser seul en compagnie des volutes de sa propre fumée. Mais il devait bien se l’avouer.. Qu’étrangement il souhaitait qu’elle reste et lui offre encore un peu de sa compagnie. Ses yeux sombres se posaient sagement sur son visage, ne cherchant pas la confrontation afin de ne pas ajouter à la gêne qu’il pouvait ressentir. C’était la première fois qu’il la voyait aussi nerveuse et il désirait simplement lui offrir ce moment de paix qu’elle semblait si ardemment trouver.
- Laissez moi vous offrir encore un peu de ce thé pour vous apaiser.
fit il en dernier recourt, comme le ferait simplement un shinigami à un autre shinigami d’une même division. Après tout c’étaient ce qu’ils étaient outre les grades et leur noblesse. Ils étaient des soldat d’une même caste.
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| | Sujet: Re: au plaisir subtile d'un thé ...( PV Satine) Mer 3 Aoû - 20:46 | |
| La jeune shinigami s'arrêta totalement dans son élan en sentant son bras retenu par son supérieur. Elle se figea et n'osa pas tourner immédiatement son regard vers cette homme qui était plus haut qu'elle que ce fut dans leur travail que dans leur noblesse. Ukyo n'avait pas choisit un adversaire à sa taille. Déjà que Satine préparait sa vengeance en silence mais voilà qu'en plus il venait de s'en prendre ouvertement à son supérieur. La honte planait au dessus de la jeune femme à cause de cet avorton belliqueux qui était son cousin. Elle serra le poing malgré que l'étreinte sur son bras se fit plus légère. Satine se remit à genoux en face de son interlocuteur, dégageant alors sa main de son bras avec douceur. Elle garda les yeux baissés et poussa un soupir de dépit. Elle posa alors ses mains sur les tables, les joignant entre elles pour se torturer les pouces. Était ce le moment où elle devait se confier à quelqu'un afin de lâcher le poids qu'elle traînait depuis trop longtemps? Peut être bien oui, peut être que cela lui ferait du bien. Peut être aussi qu'elle s'entendrait mieux avec son supérieur après ça.
Ukyo n'est qu'un imbécile... Je crois que toutes les familles possèdent un crétin. Vous venez de rencontrer celui de mon clan. Malheureusement... De plus... Etant jeune, il m'a...
Elle s'arrêta dans sa phrase car quelque chose qui venait de tomber de sa manche attira son attention. C'était une lettre. Elle venait de glisser de la manche de son kimono alors que Satine s'installait plus confortablement sur son coussin. Elle prit la lettre en main, la regarda un instant puis la fit ensuite glisser vers Leto. Satine songea qu'elle avait bien faillit manquer à sa tâche de postière.
Ceci est pour vous... Vous saurez de qui cela vient..
Satine prit alors sa tasse de thé non terminée entre ses mains et la fixa avec attention. Elle se souvint de la conversation qu'elle avait eut avec la rouquine à propos de son fukutaisho. Instinctivement, elle se doutait que ce n'était pas vraiment une excellente nouvelle, sinon la demoiselle la lui aurait apporté d'elle même. Satine n'aimait porter de mauvaises nouvelles. Mais pour le coup, elle n'avait pas voulut se résigner à le faire. Elle pensait qu'il était important pour Leto et Tsukane qu'elle le fasse. Ou peut être pas. Enfin Satine ne devait pas s'en inquiéter. Elle fit vagabonder son esprit ailleurs, voulant laisser le temps à Leto de lire la lettre tranquillement.
Je suis navrée si cela est une mauvaise nouvelle...
À ces mots, elle sortit sa pipe, la bourra de tabac et se mit à fumer en fermant les yeux, laissant son esprit lui rappeler certains moments de sa vie. Elle commença par songer à son grand-père. Comment prendrait il le comportement d'Ukyo? Comment ferait il pour le calmer? Elle songeait fortement à l'éliminer totalement. Elle devait simplement attendre d'être enfin chef de clan pour cela. L'ennui c'est que pour le moment, elle n'avait trouver aucun homme qui trouvait grâce à ses yeux et le mariage arrangé avec un crétin qu'elle n'aimait pas été tout bonnement inconcevable. De ce fait, elle devait encore et encore le supporter chaque jours qu'elle passait dans sa famille. Ses jours heureux étaient ceux passés au sein de la division. Ses patrouilles étaient devenues des sortes de défouloirs. Une sorte de bulle où rien ne pouvait lui rappeler son horrible secret. Un endroit où personne ne pouvait venir la déranger. C'est pour ça qu'elle n'avait pas vraiment aimé inviter son fukutaisho tout fraîchement nommé à une de ses sorties nocturnes. En songeant à lui, elle ouvrit les yeux et les leva vers Leto. Au travers des volutes de fumée, elle le dévisagea. Elle ne put s'empêcher de lui lancer tout un tas de compliments silencieux puis détourna rapidement le regard en se disant que ce n'était pas très professionnel tout ça.
Satine se rendit bien vite compte qu'en présence de fukutaisho, beaucoup de choses n'avaient plus la moindre importance. Ukyo avait enfin disparut de son esprit, la tourmente de son mariage toujours repoussé, les craintes de son père de voir sa file unique vieillir seule et ne jamais devenir chef de clan ou pire de finir au bras d'Ukyo. Peut être que finalement, elle aimait son fukutaisho plus que bien... |
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| | Sujet: Re: au plaisir subtile d'un thé ...( PV Satine) Ven 5 Aoû - 18:48 | |
| Tranquillement Leto laissait Satine se reprendre sans plus toucher à sa tasse. Concédant le silence afin qu’elle s’apaise à son aise. Cependant il garda au fond de son esprit le visage de cet homme. Ce dernier n’allait certainement pas en rester là..mais c’était oublier la position des Yongil et en cela Leto savait qu’il se devra de faire prudence..à moins que ce dit cousin ne fasse trop entendre parler de lui. Cependant une tout autre chose vint rompre leur conciliabule, déroutant légèrement Satine comme si elle venait de se rappeler qu’elle avait omit de faire quelque chose.. et ce fut bien le cas Une lettre venait tout bonnement de choir sur la table. Dans un premier temps…notre fukutaisho songeait à une chose qui ne devait point lui appartenir et il voilait à demi son regard comme pour ne point y prêter attention par simple politesse. Mais sa collègue retint son attention et la lui présenta..
Sur le moment Leto écarquilla un sourcil, puis finit par attraper le document avant d’en ouvrir les pans avec une délicatesse toute masculine et noble dont il était capable. Un étrange pressentiment vint se loger en son cœur sans qu’il n’en comprenne réellement le sens, alors que son esprit tout rationnel qu’il était n’arrivait point à comprendre pourquoi une lettre lui serait destiné et ce des mains de Satine…Lentement il retira le papier de son enveloppe et l’ouvrit pour y découvrir ces quelques mots. - Citation :
- Mon cher ami,
Je tiens tout d'abord à te féliciter pour ta promotion, c'est une chance non-négligeable de satisfaire les attentes de ta famille et de pouvoir t'éloigner un peu de Kuchiki Taisho. Bien qu'il soit un homme droit et digne de l'intérêt que tu lui portes, je peux te le dire aujourd'hui: j'ai toujours pensé que son contact avait une mauvaise influence sur toi. Mais plutôt que de m’appesantir sur ces détails triviaux, je te renouvelle mes félicitations.
Cette façon de faire doit t'étonner quelque peu, mais je pense que désormais je n'ai plus d'autre choix que de passer par une missive pour te parler sans les lourdeurs du protocole. Tu es maintenant un haut gradé, et je pense que ta famille me ferait emprisonner si jamais j'osais venir te voir au domaine. Nous avions longtemps espéré que ce moment n'arrive jamais mais il en est ainsi, nos chemins se séparent. Pourtant, je ne suis pas triste, je suis heureuse de savoir que tu puisses devenir quelqu'un en qui les soldats pourront avoir confiance, quelqu'un qui pourra seconder son taisho au mieux. Il ne te reste plus qu'à prendre femme et les désirs des tiens seront assouvit.
Ne te fais pas de soucis pour moi, tu sais que je suis suffisamment forte pour surmonter cette séparation presque définitive, même si nos moments privilégiés me manqueront. Je n'oublierais jamais ce jeune homme que j'ai rencontré un jour à l'Académie et que je n'ai cessé de protéger et d'aider jusqu'à ce jour. Tu vas me manquer Leto, mais il est temps que nos chemins se séparent. Peut-être nous retrouverons nous un jour, j'espère que cela arrivera même si je ne peux m'empêcher de douter.
Ce fut un honneur d'être à tes côtés toutes ces années, et j'espère que nos chemins se croiseront de nouveau.
Avec toute mon amitié,
Tsukane Au file de la lecture le visage du jeune homme se peignit d’une gravité des plus impassible cachant un certain désarroi qui ne se lisait pas même en son reiatsu parfaitement maîtrisé.. pourtant sa main droite qui tenait la lettre trembla un court instant. Un trou se forma en son être.. non en fait il était là depuis quelques temps déjà mais simplement, il l’avait ignoré jusque là. Mais Leto ne pouvait le nier. Il se sentait seul quand bien même c’était en son devoir de ne plus lui adresser la parole de par son grade, elle n’était pas moins son amie. Sans un mot, Leto se pinça un instant la lèvre inférieur et replia le papier avec soin avant de le glisser en son sein. Un instant, son œil lorgna le verre de saké toujours plein, mai sil ne le prit point. Ce n’était point digne de sa personne et comme le disait Tsukane il se devait d’être un bon Fukutaisho, puis qu’il n’avait désormais… plus que cela. Son devoir et rien d’autre. Non….. il avait bien une tout autre chose… il avait sa vengeance à accomplir, une ombre à découvrir et..
Leto contempla Satine, ressentant dès lors non plus cette irascible sensation d’être esseulé, mais comme un apaisement dont il ne comprenait point le sens. Le fait est..qu’il se sentait bien en sa présence, même en cet instant alors qu’il perdait une amie. Non, il ne la perdait pas dans un sens, mais c’était tout comme. Patiemment il but son thé on sans conférer avec un ton des plus poli, calfeutrant tout ce qui pouvait en ce moment le tracasser. - Je vous remercie pour m’avoir remit cela Akamatsu San. Je m’étonne que vous soyez la messagère d’une telle chose..Connaissiez vous la personne qui vous l’avait transmise ? Son regard se fit un peu plus brillant comme s’il retenait ses larmes. C’était un peu le cas, mais il était un homme, et en cette position les larmes étaient proscrits…si bien qu’elles ne furent qu’éphémères en ce regard aussi sombre que les puits. Il déposa la tasse désormais vide. Les temps changent.. et il se devait de continuer son Hajra.. avec ou sans elle. Lentement les images de son passé défila en son esprit, li rappelant ses propres rire auprès de cette rouquine et rougissant parfois devant quelques audace qui ne plaisaient guère aux anciens ni même à sa mère. Peut à peu son cour chassa cela et étouffa même l'idée de la révolte concernant cette perte. Il sera ce qu'elle lui demande d'être... |
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| | Sujet: Re: au plaisir subtile d'un thé ...( PV Satine) Mar 23 Aoû - 18:42 | |
| Satine sentait bien que la nouvelle qu'elle venait de lui donner n'était pas une bonne nouvelle. La décomposition du visage de son fukutaisho lui serra le cœur. C'était la première fois qu'elle ressentait cette sensation. Du moins pour un homme autre que sa famille. Elle trouva cela très désagréable. Elle n'aimait pas ressentir cela pour une sorte d'étranger. Une sorte oui, car ils commençaient à doucement se rapprocher. Elle poussa doucement un soupire et gonfla ses joues en entendant la question de Leto. La connaissait elle ? Non, elle ne l'a connaissait pas avant de la rencontrer. Mais en quoi cela pouvait il le regarder ? En rien, sûrement... Elle se souvint de leur rencontre. Quelque chose de futile. Satine secoua doucement la tête de façon négative puis se rendit compte qu'un verre de saké plein trônait sur la table. Une envie violente lui prit et Satine attrapa le verre avant de regarder autour d'elle. Elle finit par se l'envoyer au fond du gosier puis reposa le verre dans un soupire de satisfaction. Elle en commanda même encore, visiblement pas rassasiée par ce verre.
En fait, Satine adorait le saké et en buvait souvent en compagnie de son père, lors de certaines soirées où ils jouaient aux cartes. Elle aimait ce genre de soirées. Ce n'était pas vraiment les soirées que les nobles passaient. Ils passaient leur temps à rire et à boire et souvent en compagnie de vieux amis ou des oncles. Elle reporta son attention sur Leto et glissa une main vers lui, se foutant du protocole de conduite noble, et elle glissa la main de Leto dans la sienne. Elle la lui pressa affectueusement, lui lançant un regard emplit de compassion. Elle lui lança un petit sourire affectueux.
Je suis navrée si cela est une mauvaise nouvelle et je m'excuse d'en être la messagère... Si vous avez besoin de parler, je serais là pour vous écouter...
Elle relacha doucement la main de Leto puis se redressa en voyant le saké arriver. Elle quémanda aussi son shamisen, qu'elle emportait partout avec elle et qu'elle laissait à l'entrée des maisons de thé pour ne pas être encombrée. Elle se servit un verre de saké et en servit un à Leto, pour s'excuser d'avoir bu le sien. Elle frissonna doucement de plaisir lorsqu'elle sentit que le liquide était chaud. Elle adorait quand le saké était un peu chaud, elle pouvait en déguster toutes les saveurs. Elle y trempa doucement ses lèvres avant de se souvenir que son amour pour la saké chaud lui venait de son grand père. Il la laissait toujours y tremper un morceau de sucre quand il en buvait. Satine soupira doucement. Puis elle bu son saké en silence, les yeux fermés, tentant de se bercer par les conversations alentour. Elle ne savait plus trop quoi dire à Leto, ni même quoi faire pour lui changer les idées.
Elle fut brusquement tirée de sa rêverie lorsque la maîtresse de la maison de thé en personne lui apporta son shamisen en s'inclinant si bas que Satine se demandait si elle n'allait pas toucher le sol avec sa tête. Satine l'observa avec un brin d'interrogation dans les yeux puis prit son shamisen. Elle était étrange la maîtresse de maison... Secouant la tête de dépit, elle mit en place son shamisen sur ses genoux et s’empara du plectre pour commencer à jouer. Elle entama une vieille chanson que son grand-père lui avait apprise. Elle parlait d'une jeune fille à qui tout réussi mais comme ses parents refusent qu'elle épouse l'homme qu'elle a choisit, elle se suicide. Satine ferma les yeux pour jouer, se fichant pas mal d'imposer le silence dans la pièce. |
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