Freaky but awesome [pv rui]

Souviens-toi de mon nom: · | Jû Ban Taï San Seki | ♦ Bloody Princess ♦

"C'est une question d'équilibre"

L’eau n’est pas encore totalement glaciale, elle est étonnamment froide mais la température ambiante ne permet pas encore le changement d’état physique de la matière. Le ciel n’est pas bleu, plutôt gris, plutôt rayonnant, le genre de ciel d’automne qui vous force à le contempler sans vraiment comprendre pourquoi vous le contemplez ; une immensité lunatique dans laquelle l’on se perd. Sur la rive l’on peut percevoir des brides de conversations décousues emmêlées à quelques gloussements d’amusement poussés par quelques lycéennes qui rentrent prestement chez elles. Elles passent à côté de Toya ; Toya qui est allongée dans l’eau, profitant de l’élément liquide, le chérissant comme si elle nageait dans le liquide protecteur et placentaire d’une mère. Notre petit groupe s’arrête en face d’elle, fixant dans sa direction, la shinigami ne se soucie guère de ce qu’elles peuvent penser, elle est dans l’eau et seule l’eau l’importe…Et puis de toute façon qu’est ce qu’elle en a à faire de ces petites piailleuses insouciante qui ne se rendent même pas compte que derrière elles…un esprit les suit. Mais après tout peu lui importent…Elles sont aveugles, elles ne voient ni cette âme qui les poursuit, ni la jeune femme qui est à moitié dénudée dans une eau terriblement froid ; elles se contentent de contempler l’autre rive où quelques jeunes hommes les raillent pour venir les rejoindre.

Elle ferma ses yeux écoutant le ruissellement de l’eau sur sa peau, ses cheveux survolant les profondeurs de la rivière, s’étalant en éventail autour de sa tête, ondulant au grès des courants, ne prêtant en aucun cas attention aux ondes que dégageait l’esprit. Sans doute un ex-petit-ami jaloux qui avait une dernière chose à dire à sa douce et belle jeune protégée. Elle ne bougea pas non plus lorsque la chaîne qui se situait sur le poitrail de cet être fantomatique commença à se ronger petit à petit, commençant dangereusement à disparaitre… Elle ne réagit pas lorsqu’elle entendit le hurlement lointain d’un Hollow affamés sentant la nourriture fraichement proche, non. Elle ne réagit que lorsque le courant s’intensifia, comme pour lui dire qu’il était temps qu’elle se réveille et qu’elle fasse ce pour quoi elle était venu ; ses yeux pairs s’ouvrirent enfin, un bleu azuré presque lunaire qui fixait la voûte céleste.
Elle poussa un grand et long soupir…Quelle plaie.

Elle s’escrima à s’arracher du liquide protecteur pour revenir aux choses un peu plus concrètes : la rive. Ses mains humides touchèrent le sol et trempée comme elle aurait-dû l’être, elle froid l’aurait gelée sur place. C’est pourquoi si un jour quelqu’un avait vu cette scène il aurait été choqué et envouté. Choqué par les gouttes d’eau qui, ruisselant sous sa peau disparaissaient sous cette dernière d’une manière effarante, envouté pas ses cheveux ébènes qui, mouillaient, ondulés sur sa peau et qui, l’instant d’après reprenaient leur texture soyeuse et parfaite, comme s’ils n’avaient jamais rencontrés l’élément liquides. Décontenancé aussi, par sa tenue de shinigami non conventionnelle, elle laissait souvent une manche de son haori tombée sur le coté dévoilant sa tenue un peu trop non-conforme aux règles. Mais personne ne se souciait de comment chaque shinigami se vêtirait, tant qu’il portait son uniforme.

Là où se trouvait l’esprit l’on pouvait maintenant distinguer une masse difforme qui avait une sorte de masse osseuse en guise de visage et ayant un trou béant sur son poitrail. L’âme poussa un cri d’horreur, tétanisé par la bête qui lui faisait fasse ; la shinigami poussa un long et languissant soupir et disparu.
Lorsqu’elle put réapparaitre à la vue d’un œil peu entrainait elle se trouvait déjà devant cette âme apeurée à qui elle lança un sourire réconfortant malgré ses yeux ternes et désintéressés.

"N’ayez pas peur…Je suis Toya, je vais vous aider à trouver votre chemin dans ce monde obscur ."

Blablabla speech habituel pour réconforter ces âmes qui, perdues, ne peuvent pas réussir à aligner deux mots ensembles. Cette dernière semblait fort intéressée par la chose qui braillait derrière elle, cette même chose qui était fort intéressée par la présence de cette shinigami face à son casse croûte. Entre les gémissements de l’un et les grognements protestataires de l’autre, la jeune femme avait continué son monologue comme si de rien n’était, puis prit son sabre et apposa le sceau sur le front de cette âme.

"Puissiez-vous trouver la paix."

C’est alors que la bête difforme derrière elle commença enfin à s’impatienter alors qu’elle venait de comprendre que son casse-croûte venait de partir vers d’autres cieux. Un grognement de désapprouvé suivit de quelques insanités rhétoriques suffirent avant que le Hollow ne se jette inconsciemment sur le troisième siège de la Dixième division. Elle ne bougea pas, se retournant légèrement pour que ses yeux puissent voir enfin son adversaire qui se trouvait à quelques mètres d’elle, elle ne bougea absolument pas quand la distance devint moindre au point d’atteindre un mètre, lorsque la gueule béante de l’abomination arriva à quelques centimètres du délicat visage de la jeune fille, elle disparut à nouveau…

Un bruit étouffé d’un craquement d’os alors que sa lame apparait entre les dents de son agresseur.

"Je te lave de tous tes péchés, puisses-tu enfin trouver la paix."

Le Hollow disparut, la laissant seule. Elle garda sa lame à la main, arrangeant quelque peu sa coiffure, car elle avait ce genre de pressentiment lorsque l’eau grondait à coté d’elle : seule ? Non pas vraiment….

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Métro, boulot, dodo. C’est un expression venant du monde des humain signifiant leur petit train-train quotidien. Elle est très ressemblante à ma propre maxime. Dodo-choco-dodo. Pas très parlant... Mais c’est tout ce que j’ai trouvé pour mon introduction dans ma formidable journée. Réveille dans les draps. Il faut d’abord trouver la sortie. J’ai amassé au cours d’ expédition sur terre une collection de couverture, édredons, couettes, coussin, polochons affolante. Après avoir trouvé comment me sortir de ce labirynte je me mis en quête de quelque chose à me mettre sous la dent. Normalement je ne devrais pas ressentir un tel besoin mais je m’y suis habitué. Je n’aime pas le style arrancar, trop classe, trop viril. Les humains sont bien mieux. Mais passons. Le plus dur dans une journée d’espada c’est de trouver de quoi s’occuper. Certains s’amuse à chasser le shinigami d’autre préfère terroriser les humains. D’autres s’entraînent seul ou avec leurs collègues. D’autre comme moi ne font rien, où presque. Aujourd’hui j’avais décidé de bouger, faire quelque chose. Karakura, destination rêvé pour les amoureux de l’embrouille et de la bataille de taverne. Des reitatsu plus ou moins puissant de partout. Enfin il y avait du monde dans les rues et ma détections des énergies spirituel est plutôt médiocre. Je vis un hollow disparaître dans le ciel. Immédiatement je me mis à couvert dans un petit buisson. Une jolie petite shinigami à moitié nue était dans l’eau avant que la chose arrive. Si peu vêtu... Je.. non laisse tomber Rui. TU ne vaut pas ça, tu ne vaut rien. Lorsqu’elle sortie de l’eau toutes les gouttes d’eau disparurent subitement qu’elle étrange charme, quel étrange envoûtement entoure ce petit bout de femme. Elle trancha la bête des enfers avec son zanpakûto. Un de moins, un de plus après tout on ne compte plus. Ses choses me dégoûtent mais je les respectent tout de même étant passé par ce stade avant. Elle n’avait pas l’air très heureuse de faire ça, qui le serais ? Je ne posai pas une seule fois mes yeux sur son corps préférant décrire ses cheveux ébène, ses yeux azur que j’arrivais à apercevoir malgré la distance et son visage froid... Elle voudrais sûrement me tuer mais je n’aurais alors qu’à fuir ou tester mes paroles enjôleuses... Ou Les deux. Je sorti alors de ma cachette, essayant tant bien que mal masquer mon reitatsu trop désagréable et agréable à la fois. Je réalisa une petite révérence. Je mettais mes mains en avant comme pour cacher se corps, pour éviter le gêner, de l’énerver, de m’exaspérer par ma curiosité. Une curiosité qu’elle interpréterais par un “monsieur lubrique”.

_Hum... Je suis toujours nul pour jouer à cache cache. Dans tous les cas ce n’étais pas mon but... Je suis peut être votre adversaire mais aujourd’hui je n’ai pas envie de me battre pour des broutille de factions. Hum, je me nomme Habashira... Le lézard, le caméléon, la raté. C’est à vous de décider de mon surnom.

Maintenant que j’y repense j’ai toujours porté le surnom de caméléon. C’est étrange la ressemblance que les gens peuvent me trouver avec ses reptiles. Je ne trouvais plus de stratagème pour éviter de l’observer dans son entier. Je choisi donc de baisser la tête. Mes joues devenaient brûlante et par la même occasion rouge vif. Qui ne le serais pas à ma place... Les gros pervers, eux seraient déjà e train de lui sauter dessus pour lui retirer le reste ses vêtement. Les peureux aussi. Il n’aurais même pas le temps de changer de couleurs qu’ils seraient déjà chez eux. Mais l’on ne va pas étudier les réactions des autres pendant trop longtemps.

_Et... Et vous ? Quel est votre nom, prénom ? Vous m’avez l’air d’être une shinigami . Je me trompe ? Et *penche encore plus la tête vers mes pieds* Désolé d’avoir troublé vos activité. Je m’ennuyais à mourir avant.

C’étais la première déesse de la mort que je rencontrais. Comparé a nos arrancar... nous avons du chemin à faire. Mais la beauté n’est rien face au caractère. Si ça se trouve elle est une vrai gamine qui n’hésitera pas à m’imposer les pires souffrances. Que j’endurerais car je ne porte jamais la mains sur une femme. Sauf pour... Mais je n’ai jamais connu l’amour, c’est quasi impossible au Hueco Mundo et je n’ai pas l’impression que les gens de la Soul Soceity sont fait pour moi. Ils me prennent pour un ennemi. Et les gens de karakura ne supportent pas mon reitatsu. Donc finalement je suis voué à rester seul. J’y suis déjà bien habitué, tout est parfait.

Spoiler:

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(

"What is your..."

Tic tac…le temps passe. La rivière coule, elle coule comme s’écoule le fleuve de la vie, le temps qui passe, essayer de l’attraper est impossible, nager à contre courant est impensable. L’on se soucie juste de suivre le courant, se laissant emporter par ce dernier. Tic tac, le temps passe, sur l’herbe humide de la rive des pas étouffés se font entendre derrière elle. C’est bien Tsukihime tu es toujours là où je ne regarde pas…Les pas se rapprochèrent d’elle et une voix s’éleva. Tournant la tête un peu…encore un peu….Avant de fixer son opposant avec ses yeux pairs livides et lunaires, sans émotions et froid, le regard qui pouvait tuer en effet, s’il ne voulait vraiment pas ce battre alors il devrait faire avec ce cher regard glacial et profond qui hypnotise et tue à la fois. Elle n’avait pas l’air ennuyer, ni dérangée, mais ses yeux disaient le contraire bien malgré elle… elle n’y peut rien après tout c’est le seul et unique regard qu’elle avait.
Une secousse parcouru son corps, tel un frisson, un cri d’alarme qu’on lui lançait. Arrête donc de pleurer…j’entends parfaitement ta plainte et ton avertissement … L’inconnu qui était derrière elle se présenta…pourquoi ? Ah oui c’est vrai, par politesse ; la bonne conduite veut qu’avant d’entamer une discussion avec un inconnu l’on se présenta.
Tellement banal

Elle consentit à tourner les épaules pour observer un peu plus la personne qui s’était incrustée dans sa banale mission de reconnaissance, au moment de sa banale journée, et qui plus est…. La personne face à elle n’était pas un shinigami. Elle n’arrivait pas à distinguer un reiatsu émanant de lui, mais il lui en aurait fallu un minimum pour la voir ; il devait donc cacher son reiatsu… Et les seuls humains capables de voir les shinigamis ne sont pas capable de le dissimuler puisqu’ils ne sont pas conscients de ce pouvoir qu’ils ont. Ce n’est pas un humain.
Elle trouva enfin la foi de se retourner vers lui. Et bien que cela lui fût totalement égal, bien qu’elle n’avait pas non plus envie de se battre encore alors que la paresse est une vertue qui doit s’appliquer jour et nuit, elle bougea succinctement son arme, montrant qu’à la moindre attaque elle était prête… pour la fuite. La flemme est une vertue, une maladie incurable qui mettait tout le monde d’accord sur certains points.

"Vous n’êtes pas humain, qu’êtes-vous « Habashira » ? ."

Elle avait insisté très fortement sur son nom, une pointe d’ironie, un peu de sarcasme et beaucoup de « sincèrement je n’en ai pas grand-chose à faire ». Lorsqu’il lui demanda quel était son nom…ses épaules redescendirent. C’est vrai Toya…Quel est ton nom dis moi ? Quel est le véritable nom de la princesse que je sers ? Elle vit au coté de son opposant sa tsukihime, de noire vêtue et rigolant de la condition de sa maitresse. Dis moi quel es-ton nom Toya… Comment t’appelles-tu ? Qui es- tu ? Un rire enfantin qui résonne encore et encore dans sa tête, comme pour se moquer d’elle. Après tout ce n’était pas le vrai nom de son zanpakuto, oui elle refusait de le lui dire tant qu’elle n’arriverait pas à savoir quel était son véritable nom… Ironique n’est-ce pas ? Une arme refusant de donner son pouvoir à son possesseur car il ne sait pas qui il est. Elle resta ainsi, troublée par cette question pendant un moment sans trop savoir que répondre…

"Toya..."

Cela semblait tellement faux à l’écoute…Elle se sentait tellement mal…Elle déglutit un instant et puis reporta son attention vers son interlocuteur… Elle ne savait pas pourquoi elle lui avait dit son nom, sans doute sa bonne éducation….bonne éducation ? Faite par qui ? Qu’il est troublant de n’avoir aucun souvenir.
"Ce que vous faisiez m’importe peu…Qui êtes vous… Qu’est ce que vous êtes ?.."

Spoiler:

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_Ce que je suis ? Un arrancar. Je ne vais pas m’en vanter mais je suis espada, le cuatra espada. Le quatrième plus fort si vous préférez. Mais je n’aime pas trop ça, cette idée de “plus puissant que...” “plus faible que...” Si cela ne vous dérange pas, laissons nos titres de côté. Ah ! Et aussi, tutoie moi, le fait de parler de moi avec vous, me rappel au combien je ne suis pas seul dans mon crâne. Toya, très joli prénom, vraiment.
Je laissais mes bras tomber le long de corps la regardant enfin dans les yeux, un peu trop gêné. Je fouillais dans ma veste pendant quelques secondes pour en sortir mon zanpakuto. C’est une chose que je fais très, très rarement. Et il ne sera pas question de bataille aujourd’hui non plus. Je sortis la lame de son fourreau, je la planta profondément dans le sol m’excusant par avance pour son geste et je laissa la poche de bois accroché au manche de l’épée. Preuve que je n’avais point envie d’utiliser un seul de mes pouvoirs. Je me défis de la douce étreinte que mon manteau exerçait sur ma carcasse tout en m’approchant doucement de la jeune shinigami. Elle paraissait froide, un peu trop froide. Lassée aussi. Arrivé enfin à sa hauteur, ne faisant plus attention à sa presque nudité. Je déposa sur ses épaule le bout de tissu.

_Voila, je n’aime pas voir une femme presque nue, tu comprend. Pourquoi avoir insisté sur mon nom ? Tu ne m’apprécie pas n’est ce pas ? *secoue la tête* C’est bien ce que je pense.

Sans faire attention j’avais laissé échappé mon reitatsu. Preuve imperceptible de mon exaspération sur ses préjugé. Préjugé peut être vrai, mais préjugé quand même. Ce qui fait de moi ce que je ne suis pas ou du moins, ce que je ne suis pas encore. Je pus enfin discerner la couleur de ses yeux, en détails. Fin, doux et si froid. De beau cheveux ébène, que demander de plus pour une femme. Toute les personne que sexe féminin me font du charme. C’est un réflexe. Mais elle, elle est très différente. Peut être me ressemble t elle trop ? Mentalement biensûr... Je la dépassai pour fixer l’eau. Mon visage s’y refléta. Cette face immonde entre l’homme et le lézard. Des yeux effondrés, des cheveux indéfinissables, un nez trop étrange. Je me dégoûtais moi même. N’est ce pas une horreur de ne pas supporte son reflet ? Je mis un genoux à terre et, brusquement, j’enfonçai ma tête dans l’eau glacé. J’y restai le temps de vider entièrement mes poumons et j’en sortis avant qu’ils se remplissent d’eau. J’inspirais profondément, mes cheveux se collèrent contre mes tempes. Des gouttes s’infiltrèrent dans mon haut, dans mes yeux, le long de mon nez La fraîcheur me procura un petit moment de bonheur. Puis elle me glaça le sang. Q’importe, ce geste m’avait fait un bien fou. J’essuyai mon nez dans son T Shirt et en me relevant doucement je continuait de me fixer dans l’eau qui redevenait calme et paisible. Je poussai les mèches de mon front. Je voulus alors me saisir de quelque chose dans ma veste avant de me rappeler que je l’avait gentillement déposé sur les épaules de la shinigami. Je l’avais d’ailleurs complètement oublié.

_Désolé Toya-san. Cette eau me faisait tellement envie, je n’ai pas pu y résister. C’est un peu comme avec toi n’est ce pas ? Tu dois avoir un harem entier à la soul soceity.
Cette dernière phrase était un peu déplacé. Qu’importe si elle était assez fine pour ne pas m’attaquer, elle serait assez fine pour comprendre ce que je sous entendais dans mes paroles. Après tout, pourquoi ne pas dire tout haut, ce que l’on pense tout bas.

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"Today is a peaceful day.."

Une étendue d’eau à la fois froide et chaude, une température qui est capable de varier en fonction de ses humeurs, une température qui est sienne mais qui peut lui échapper si facilement. Elle nage dans l’océan de son esprit sans se soucier s’il s’agit de la réalité ou bien d’un de ces innombrables rêves qu’elle faisait. Ses cheveux noirs ondulent dans l’eau, elle apprécie le liquide comme on apprécie une glace que l’on savoure lentement. A ses cotés une femme aux cheveux blanc et une autre aux cheveux noirs se prélassent, faisant la planche tout comme elle.
Franchement moi je trouve que la vie est plus facile dans l’eau – Vraiment ? Je ne pense pas, parfois il faut savoir se sortir du liquide protecteur – chuut princesse tu ne peux pas nous contredire toya… -C’est vrai dans un sens…-Bah après tout ce n’est qu’un rêve…-Un rêve…PFFFFF toujours aussi peu instruite au niveau du vocabulaire, si peu d’esprit…..
Elle immergea de son absence, ses absences étaient fréquentes, parce qu’elle était tout simplement lunatique. Non pas qu’elle s’eut ennuyée ou quoi que ce soit, juste que le ressac des vagues qui se heurtaient dans son esprit l’appelait souvent au loin. Lorsqu’elle revint à elle, l’épée de son adversaire était au sol et il continuait de la fixer. Ses yeux azurs ne cillèrent pas face à lui, il ne lui faisait ni chaud, ni froid, ni peur, ni n’exprimait un dégout, ni une attirance. C’était juste une personne, juste un être comme les autres. Elle n’avait nullement écouté le discours de l’arrancar sur sa nature, juste des brides …arrancars…espada… Qu’étais-ce donc ? Elle fouilla dans la bibliothèque inépuisable de sa mémoire, son cerveau ayant la douce particularité de n’oublier aucune ligne d’aucun livre, aucun vers d’un poeme, aucun détail d’une peinture, elle réfléchit…un instant, le temps d’une respiration…Et l’information coula d’elle-même dans son cerveau.

Un léger frisson parcouru son corps, une peur primitive, bien que 3eme siège et entourée de son élément, c’était le genre de chose qui la titillait volontiers, qui lui faisait inconsciemment peur, qui la lacérait de l’intérieur. Pourtant son beau visage restait toujours tout autant impassible, toujours tout autant normal, exacerbé, intéressé, ailleurs et ici à la fois. Puis il lui fit remarquer qu’elle était à moitié nue, elle baissa les yeux… C’était vrai, elle avait l’habitude de laissait la moitié de son kimono pendre nonchalamment sur son flanc droit, dévoilant ainsi son buste et ses courbes plantureuses, néanmoins elle n’avait jamais eut de remontrance vestimentaire, ni gênés des gens – le peu de personne l’ayant vu s’étant contentés, pour une raison inconnue, de rougir et bafouiller – du moins pas qu’elle le sache, aussi elle commença à baisser sa garde et accepter le manteau qui lui fut présenter.

"Merci… Désolée de vous avoir dérangé avec ma tenue."

Aussi changeante que la mer, en effet, déjà elle sentait les vagues qui gonflaient en elle s’apaisées et diminuer, redevenant d’un calme olympien, cherchant lentement sa place. Elle s’assied alors puis remonta sa manche non sans réticence. Elle observa le jeune homme se plonger la tête dans la rivière et acquiesça d’un signe de tête à son explication, puis elle le rejoint au bord de la rive en marchant à quatre pattes avant de plonger sa main dans l’eau, faisant attention à ce que le manteau ne soit trempé.
"L’eau a toujours était irrésistible ici…tout comme ailleurs…Elle vous envoute, élément liquide à la base de la vie….elle donne aussi mieux que n’importe quel autre éléments la mort… »

Elle parlait en connaissance de cause…Puis elle esquissa un sourire, fixant son reflet dans l’eau.

"Mais personne ne veut se battre alors l’eau restera à sa place. »
Un regard mystérieux s’accompagnait de cette phrase, évidemment qu’il ne pouvait pas comprendre, personne ne pouvait comprendre…Elle enleva le manteau.

"Peu de gens me connaissent à la soul Society, je suis la toute nouvelle troisième siège, et bien que qualifiée de surdouée, je ne me suis pas fait remarquée….Peu de gens m’ont déjà vu… Ils m’évitent …ou plutôt ils essayent…."
Elle sourit à cette pensée, après tout, on a beau évité la mer, une fois qu’on la vue, l’on ne peut s’empêcher d’y retourner. Elle se glissa à nouveau dans l’eau et fixa habashira.

"Que faites-vous ici .. ?Quelqu’un de votre importance…."

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Un peu déconcerté par son geste, elle avait plongé dans l’eau et m’observait avec ses yeux si troublants. Je secouai légèrement la tête pour ne pas restant la bouche béante devant elle. Hypnotique, c’est le mot. Elle avait raison, l’eau est irrésistible, si il n’y avait eu aucun témoin j’aurais sûrement sauté dans la rivière, mais ma raison me poussa à en rester au pied. Je retirai mes bottes, puis mes chaussette laissant les membres les plus important de mon corps à l’air libre, les vibration du sol m’apparurent soudain. Depuis très jeune je développais les dons d’un caméléon, agilité et camouflage. Si cela ne tenait qu’à moi je marcherais pied nue en permanence. Je relevais le bas du pantalon et j’enfonçais mes orteilles dans le liquide, jusqu’au cheville. Un délice, la fraîcheur disparue après quelques seconde remplacer par un bien être méconnaissable. Le regard las plongé dans celui de la shinigami, je marmonnais.

_ Une discrète shinigami ? Pourtant... votre beauté devrait déjà être reconnue depuis votre naissance. Un petit sourire s’afficha sur mon visage, franc et amical. Je ne suis pas franchement important. Je me baladat ici pour éviter de déprimer et profiter du soleil. Je n’ai le titre d’espada que pour la tranquillité du poste. Il est vrai que j‘ai peut être un peu de la puissance d’un cuatra, mais franchement se battre ne sert à rien.

Je mis mes mains en croix pou me former un coussin, m’allonger et ainsi éviter les pupille argenté de la déesse de la mort. Je fixais le ciel en observant les nuages duveteux qui s’y baladait paisiblement.

_Si deux imbéciles se battent et que l’un gagne il sera heureux, victorieux. Si l’autre reste en vie il voudra se venger et cela engendra d’autre combat. Et même si il meurt on a tous quelqu’un qui tient à nous et qui voudra venger la mort de son ami, fils, amour et j’en passe. C’es la chose la plus absurde au monde que d’extériorisé sa haine dans le combat. Je crois que je suis détesté pour ça, un pacificateur, c’est mal vu. Mon rêve ? Unifié soul soceity et hueco mudo. Et même si c’est impossible c’est moins idiot que de se battre. Enfin...

Je secouai à nouveau la tête pour effacer cette idylle de mon esprit. Qu’elle idiotie je peux raconter à une femme. Je... je ne veux pas dire qu’elle ne comprendra pas, mais elle sûrement des rêve plus terre à terre, des idéaux plus simple, moins déstabilisant. Je vais passer pour un martyre mais, je suis un lézard incompris. Personne ne prend le temps d’écouter mon histoire. Histoire que je porte sur mon dos depuis plus d’un siècle. Toutes ses peines, toutes créées par un seul et unique homme, Holland. Évoquer ces vieux souvenirs, qu’elle erreur de débutant il... il arrive, je l’entend, j’entend des pas qui résonne dans ma tête, il n’a pas le droit de voler ma vie ainsi, il n’a pas le droit bon sang. Disparaît ! Mon corps se convulsa quelques secondes mes mains se plaquèrent sur les oreilles et mon esprit se vida, subitement.

Alors comme ça, on ne veux pas de moi, chose immonde ? Eh bien moi, j’ai besoin de ton immortalité, enfin... du fait que tu sois un arrancar. J’ai besoin de tes forces, pour t’aspirer toute ta volonté. Tu me craint et j’aime ça, mon caméléon adoré, ma sucrerie d’amour... ma petite fontaine de jouvence. “Tait toi....”. Plait il ? Un problème chose infâme ? Je vais voir ton interlocutrice, jolie shinigami. Tu as le chic, monsieur le tourmenté, de tomber sur des bombes sexuelles, que dis je des... des déesse. Avec tes rêve idiot tu va l’endormir. Imbécile. “Ferme là....” Tu as dis quelque chose ? Je doit halluciner. A nous deux, Toya. Je me mis en tailleurs sortant mes pieds de ce liquide infecte qui me transit de froid.

_Jolie nymphette, ça te dirait de dormir à mes côté ce soir ? Après des galipettes de folie, évidemment ! Tu es si “kawai” ainsi, j’ai envie de te sauter dessus, girl. Mon nom, Holland. Beau gosse qui emprunte quelques millimètres carré dans le cerveau du lézard. Et j’avais envie de faire votre rencontre, girl.

Ha qu’elles paroles sublimes, douces et qui feraient chavirer le coeur de plus d’une femme. Pas besoin de tact, autant leur expliquer immédiatement mes intentions. “Va t’en !” Que tu dis. Je fais ce que je veux ici, dans ta tête, je peux t...”Disparaît, meurt ! Ferme là !!” Ho...si je meurt, tu meurt, ne dit pas d’idiotie. A croire qu’il n’y a que ça qui sort de ta bouche. “Tait toi, tait toi ! TAIT TOI !! Sort de mon ESPRIT !!!" Bien.... a... arrête... Imbécile triplé d’un... salaud...

_Désolé Toya je ne voulais pas...

Je secouait la tête la voix éraillé, les larmes au yeux par la connerie d’Holland. Avait elle compris qu’il y avait deux personne dans ce lézard ou pensait elle avoir affaire à un gros pervers.

_Désolé, c’est pas moi ... c’est...c’est Holland...

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"Memories"

Elle se laissa à moitié flotter, les yeux clos, sentant lentement le courant faire onduler ses cheveux à un flux lent mais régulier. Elle écoutait le murmure de l’eau, elle écoutait sa plainte sourde et inaudible. Personne ne pouvait entendre ces pleurs lointain et pour déchirant, comme la plus attendrissante des voix qui puissent existées. Un léger sourire flottait sur ses lèvres, un regard nostalgique. Une beauté ? Non…. Oui…peut être …. Le Lieutenant de sa division était belle, elle avait un corps de rêve…Mais il était vrai que lorsque Toya se tenait à ses côtés lors des rares réunions entre les shinigamis de sa division ils avaient du mal à détourner le regard des deux femmes….Elle s’était toujours persuadée que c’était Rangiku-san qu’ils observaient avidement. Elle se trouvait banale. Beaucoup de personnes avaient les yeux bleus, bien que peu les aient d’une couleur azurée, elle préférait les yeux du Capitaine Hitsugaya, émeraude. De nombreux shinigamis avaient les cheveux ébène, tout comme la peau blanche ivoire. Il ne lui était jamais passé par la tête que le mélange subtilement dosé de chacune de ces choses communes puisse donner quelque chose d’aussi…étrangement envoutant. Mélancolique elle se releva et son visage trempé et pourtant parfaitement sec à la fois le fixait de ce regard qui vous glace le sang, qui vous donne des frissons l’on ne sait pas trop pourquoi… A la fois fasciné et dégouté, à la fois attiré et dégouté.

"L’on ne s’impose pas comme étant « quelqu’un » si l’on ne sait pas qui l’on est . Discrète n’est pas le mot, je suis fantomatique, présente et absente à la fois à leurs yeux, dès qu’ils essayent de m’attraper je leurs glisse succinctement entre les doigts. "

Un sourire moqueur s’étira sur ses lèvres, oui tsukihime ne pouvait pas être à un autre possesseur, qui d’autre saurait mieux qu’elle, Toya, être le paradox de l’eau. Solide, liquide, gazeuse. L’on peut l’attraper, comme elle peut être invisible….Tout comme elle peut se faufiler dans tous les recoins.
Elle eut une autre absence pendant un instant, elle entendait parfaitement la voix d’Habashira, elle l’entendait résonner dans son esprit alors qu’il parlait des combats.
Elle était dans un jardin…ou plutôt une prairie. L’herbe est doucement humide et une odeur fraiche s’échappe des pins alentour, une odeur familière. Un léger parfum flotte dans l’air, le parfum des Paws à la viande sucrés fraichement sortis du four, une odeur alléchante et à la fois entrainante. Face à elle se dressait une silhouette : puissante, rassurante….Aimante. L’homme avait de larges épaules et des muscles saillant qui pouvaient être visible sous l’uniforme de shinigami qu’il portait. Toya sentit son cœur battre dans sa poitrine, battre comme jamais il n’avait battu. Comme si ce cœur vide et froid avait pour une fois, une seule fois, trouvait sa raison d’exister. Un moment de pur bonheur, sa main s’étirait lentement vers la silhouette et des mots invisibles sortirent de sa bouche : elle voulait crier son nom, lui hurler de revenir, de rester, rester auprès d’elle. Et même si il meurt on a tous quelqu’un qui tient à nous et qui voudra venger la mort de son ami, fils, amour et j’en passe. Se battre n’était pas nécessaire, elle voulait juste l’avoir auprès de lui, le serrer dans ses bras, l’enlacer tendrement, lui susurrait à l’oreille des mots qui lui brulaient la gorge encore et encore… C’es la chose la plus absurde au monde que d’extériorisé sa haine dans le combat. Non ne me hait pas…je ne veux que ton amour, que ta vie…Vis ! Vis pour moi !
« Aya….Non…Toya… »

Toya fixa Habashira…Ce discours…Elle l’avait déjà entendu quelque part, elle le connaissait ! Il venait de quelqu’un qu’elle aimait…Son cœur battait encore à la pensée de cette silhouette, lointaine et proche. Où es-tu ? Elle ne savait pas qui il était, elle ignorait à qui appartenait ces cheveux bruns chocolat, elle ne savait qu’une chose : elle l’aimait. Un étrange sourire se faufila sur ses lèvres, ses yeux se baignant d’eau, les larmes étant sur le point de tomber.

"Oui…Quelqu’un…Que je connais…Que je connaissais disait la même chose…Se battre est absurde…Mais lorsque l’on a une chose à protéger…Alors même si se battre est toujours aussi absurde, le combat pour cette chose en vaut la peine…Mais je ne..me souviens plus de qui il s’agissait…. "

Elle murmura plus bas qu’elle ne se souvenait de rien de toute façon, d’une manière inaudible.
Elle se sentit étrangement soulagée…Enfin…Enfin elle avait put toucher du bout des doigts son passé oublié, une certaine gratitude l’envahit, tout comme un soulagement profond : elle avait bel et bien un passé, elle ne s’en souvenait tout simplement pas. Et puis soudainement l’attitude de son interlocuteur changea : face à elle se dressait tout simplement un autre homme. Il n’avait pas changé physiquement certes, mais ses propos semblaient plus….Brutaux, plus lourds, différents.
Elle le fixa d’un air dubitatif quand à ce soudain changement. Holland qu’il disait ? Ses propos étaient…Vraiment francs diront nous, certes ils étaient francs, et cela fut le déclic dans son esprit.
Vous avais-je dis que Toya était « lunatiquement changeante » ? Un ouragan se transformant en un pâle ruisseau. Elle était souple, on pouvait modeler son humeur et son caractère, elle s’adaptait à la personne en face d’elle. Et en l’occurrence la personne en face d’elle voulait jouer…Holland voulait jouer ? C’était un jeu auquel il perdrait énormément.

"Holland hein ?"

Elle feint un sourire interressé, un pur masque d’illusion. Elle ne savait pas qu’elle était belle, néanmoins elle savait comment capturer un cœur. C’était sa seconde nature : captiver l’attention, capturer un esprit, l’emprisonner dans les ondes profondes de son être. La mer est attirante, elle pouvait l’être aussi. Elle sauta prestement sur la rive arrivant à exactement 5 cm du visage de ce dernier, ses yeux azurés étant terriblement tentant. L’eau ruisselait sur sa peau, faisant onduler ses cheveux d’ébène tels des serpents, une méduse au regard pétrifiant. Sa brusque sortie avait – et elle devait l’avoué, cela faisait parti du plan- enlevait sa manche habituelle, dévoilant à nouveau son poitrail, alors qu’un sourire carnassier se dessinait sur ses lèvres.

"Interressant… Tu crois pouvoir me satisfaire ? Dis moi « Boy » pourras-tu te contenter d’une armoire de glace ? un sourire sadique s’étira sur ses lèvres, Si c’est mon corps que tu veux, vas y je te le donne, puisse cette eau glaciale réchauffé ton cœur… Mais n’espère pas me faire ressentir le moindre plaisir dans ton geste. Tu dois être nécrophile mon pauvre, pour vouloir se faire une âme morte, mon corps m’importe peu…je suis déjà ailleurs."

Elle se rapprocha, tentatrice et séduisante, se collant à son oreille pour lui murmurrer.
"Jouons à un jeu tous les deux…"

Mais déjà Habashira était de retour. Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres. Elle recula, retournant dans l’eau pour ne pas choquer ce jeune être chétif et candide aux illusions de paix. Son regard intéressé et morne à la fois avait disparu pour laissé place à la passive sérénité de quelques instants plus tôt.
"Je l’avais bien vu ne t’inquiète pas…Qui est-ce ?"

Souviens-toi de mon nom: · ♦ Beta-Cuarta ♦ L'Ennui ♦ Chameleon Style

Bien que je ne pouvais intervenir j’ai entendu la conversation... Elle chauffait Holland, elle l’excitait. Cela ne c’est presque jamais produit, comment... Comment ose-t... enfin non, cela doit sûrement faire parti d’un plan, pour mieux étouffer le prétentieux. Étrangement elle reprit sa place innital, comme pour reprendre là où nous nous étions arrêtés. Holland fulminait, je crois ne jamais l’avoir vu ainsi. Il aimait la femme que j'appréciais et pourtant ni l’un, ni l’autre n’était dans le coeur de la belle. Enfin... Fin. Ça sonne bien comme mot. Holland le déteste, ont comprend pourquoi sont rêve est d’être immortel. C’est si... beau ? Non ! Il faut être barge pour vouloir la vie éternelle. Voir tous ses proches mourir, subir toutes les guerres et conflits, ne pas pouvoir ce suicider. Qu’elle horreur ! Mais ne naissons nous pas tous pour mourir ? Venir au au monde n’est pas comme le début d’un suicide lent et douloureux parsemé de bon côté tellement rare qu’ils nous font apprécier la vie. Me revoilà parti dans une philosophie sans nom. Ce poser encore et encore les même questions.

_Tu apprécie Holland ? Qu’as tu trouvé de bien chez lui ? Son exubérance ? Ça me rend jaloux qu’on puisse préférer cette raclure à moi... Je ressemble à un gosse ? Pense ce que tu veux, j’ai la tête bien plus tourmenté que chaque homme sur cette terre, c’est pire que la schizophrénie ! Je ne suis pas malade. C’es horrible, immonde je suis maudit je paye les pots cassés de mon passé. Ça me dégoûte, ça me révulse. J’ai été un mauvais garçon et même mon dieu ne peux apaiser ma souffrance. Il m’observe des cieux, accompagné de son ange et de sa femme. Il rigole, je suis un pantin une chose qu’on ne nomme pas tant cela est futile. C’est drôle de se sentir insignifiant. Tu sais ce que ça fait ça, Toya ? Ça fait mal, très mal.

Ma main se serra sur ma poitrine, mes ongles s’enfoncèrent dans ma peau, encore une de ses crises. L’unique réflexe que j’eu fut de me recroqueviller me serrant la tête de ma main libre. Encore une de ses apparition, il me broyait le cerveau. Il était à bout. Jamais je ne l’avais vu si puissant, jamais je n’avais ressenti une telle envie, une telle volonté. Pire, il reprenait contrôle de mon corps, nos deux voix se confondaient, il possédait déjà mon bras droit il tenta de m’étrangler, en vain. Puis soudain, plus rien... Il disparut, comme assommé. Toutes mes visions négatives disparurent, j’allait enfin pouvoir reprendre la conversation, mon petit train train de tous les jours.

_Pardon Toya, ça ne m’arrive presque jamais, mais promet moi de ne plus jamais dire son nom, plus JAMAIS. Sinon il en profitera et... il risque de vouloir me tuer, ou quelque chose comme ça. Ha et... c’est une vielle connaissance... Disons qu’il ne m’a jamais vraiment porté dans son coeur et maintenant je doit le porter dans ma tête.

Mes paroles devinrent des murmures, comme si des yeux nous observaient. Par peur d’être entendu ? C’est Holland que je craingnais.

...sans lui je n’ai aucune raison de vivre.

Je souris, comme pour évaporer ses souvenirs douloureux. Mon petit cinéma dur depuis bien trop longtemps, soyons plus direct, plus concret. C’est si rare de pouvoir parler à une shinigami, pire, pouvoir l’approcher. Ne gâchons pas ce doux moment. Doucement je me levais. Je ne compris pas bien pourquoi ce geste. C’est alors que je vis le katana, je me rapprochais dangereusement de l’arme que j‘avais planté dans le seul quelques minutes auparavant. Que ce passait il ? Ma main droite empoigna le manche, je suis pourtant gaucher. Le déclic dans ma tête, j’étais manipulé en douceur par ce fou furieux d’Holland.

_Toya ! Fait quelque chose ! Il veut... Il veut nous tuer ! Je contrôle plus rien ! Rien du tout !!

C’était à moitié faux j’avais encore le contrôle sur toute la partie gauche de mon corps, mais à quoi bon. Ma main saisi celle d’Holland pour lui éviter de commettre l’irréparable. Il tirait dans un sens moi dans l’autre. La lame s’approcha dangereusement de mon torse pour repartir en sens contraire.

_Lâche ça lézard, c’est à moi de décider comment tu meurt !
_Laisse moi... Laisse nous vivre !
_Vivre ? J’appel ça survivre, sire caméléon ! Ne pas pouvoir parler à cette nymphe, vivre à tes dépend, manger ce que TU veux manger, écouter ce que TU veux écouter, sentir ce que TU veux sentir... C’est trop Rui !
_Tait toi ! Pas mon prénom, arrête ! Tu avais promis !
_Des promesses hein ? Tu m’en a aussi fait, avoir des liberté, du temps pour moi.. où sont elles ?
_Tu en profite trop, tu ... tu faisait ce que bon te semble mettant ma réputation en péril.
_Tu n’as jamais eu de réputation, Rui ! Ou devrais je dire... Hachûrui...
_Pas ça ! Tait toi arr...

Pendant notre long dialogue, l’arme passait de main en main, frôlant parfois ma peau. Mais alors que je commençais à ne plus en pouvoir il s’en saisit et je ne put la rattraper. La lame s’enfonça délicatement dans ma chair. Je mis un genoux au sol sous la douleur, puis l’autre. Le katana stoppa sa course avant de ressortir. Mon épaule gauche est hors d’usage, chaque geste que je réalise devient douloureux. Ma main et entièrement en sang, c’est le prix à payer pour avoir stoppé cette attaque.

_Bon sang, ont va pas crever, sur un coup de tête !
_Et pourquoi pas... regarde, tu pisses le sang, on va pas laisser ça comme ça !
_Je te promet, je me soumettrait plus souvent, je te laisserais draguer les filles qui passeront, j’te laisserais tâcher ma dignité, mais arrête.
_Tu serais prêt à tomber aussi bas pour moi, c’est touchant. J’accepte.
_Merci....

Il relâcha sa pression sur l’arme, il sorti de ma poche un mouchoir avec lequel il essuya la lame, plus importante à ses yeux que le sang qui coulait abondamment de mon épaule. Je lui prit des mains le bout de tissu pour t’attacher autour de mon bras et calmer l’hémorragie. Il fixa pendant quelques secondes le zanpakûto, je le laissais faire, à quoi bon. Il le tourna et le retourna...

_Pfiouf... j’ai cru, y passer, tu es fou...
_Dit Toya ! Il se tourna vers la shinigami les genoux toujours au sol. Tu connais des sorts de soin ? Enfin vos truc là de shinigami. Les doki... non, les kado... Enfin bref, tu peux commander au sang, girl ? Lui demander de cesser de couler ?
_Je... euh... tu pourrais lui demander plus poliment.
_Tait toi ! C’est moi ici qui commande, c’est toi qui te soumet, t’aime ça, être en bas, te faire malmener, hein ?

Il piquais mon torse du bout de l’épée au fil de ses paroles, pourquoi ? Que... où voulait il en venir ? Me faire comprendre que je suis soumis, il y avait autre chose derrière ça...

T’aime ça !
Pire t’adore ça !
Sale Masochiste !
On va voir !
Essayons quelque chose de bien meilleur !
GOÛTONS LA MORT !

Mon coeur, brisé. Je lui ai fait confiance, il a sombré. Je lui ai offert mon amitié, il a tout détruit. J’ai voulu l’aider, il m’a craché au nez. Désormais j’ai une lame dans le torse, je me sent partir, c’est trop tard pour retenir le sang. Qu’importe si il a visé juste ou à côté, j’ai perdu toute raison de vivre, Angela peut se débrouiller seule. La femme que j’aime ne connaîtra jamais mes sentiments. Si j’avais su... Si j’avais su que je mourrais, j’aurais fait mes excuses à toutes les personnes qui m’en veulent. Je suis à terre, traversé de part en part et je crois, que c’est la plus belle chose qu’il puisse m’arriver... Good bye.

Souviens-toi de mon nom: · | Jû Ban Taï San Seki | ♦ Bloody Princess ♦

"Falling in the Black"