Encore une belle journée de soleil chez les n'humains. Qu'il pouvait le détester celui là notre Teru, toujours à se pavaner comme un gros con à irradier le monde de sa lumière et à irriter sa rétine. Mais qu'il arrête de cramer son gaz pour au moins une journée, ça nous ferait des vacances. Au moins la lune elle se faisait douce et discrète et non intrusive comme cet astre à la con. Sans oublier que la demoiselle possédait une beauté ténébreuse et mystérieuse que l'autre tas de gaz remplit de bière n'approchait même pas. Tant de jolies mots et de courbettes ou autres détours employés en si peu de temps, tout ça pour souligner le malaise ressentit à l'heure actuelle par l'ami Terumi souffrant d'une sorte de gueule de bois monumentale intensifiée par le moindre rayon de lumière dépassant un certain seuil se trouvant bien entendu au ras des pâquerettes. Lunettes de soleil sur le pif, cachet d'aspirine dans le verre de gnôle remplit jusqu'au bout d'alcool et de glaçon il était encore sous le coup des résultats de sa dernière sortie s'étant soldée par le ratatinage pur et simple de sa petite tronche sur le sol de Karakura. Plus aucune trace de ses blessures, comme si tout ceci n'avait été qu'un simple rêve par contre ça ne l'avait pas empêcher de ressentir un très large retour de bambou sur le long terme. Peut-être n'aurait-il pas dû autant charger la mule le soir de son retour, se bourrer la tronche dans son état c'était pas vraiment conseiller après tout. Mais que voulez dire à un mec qui vous sort que c'est aussi efficace à l'intérieur qu'à l'extérieur ce genre de mixture?

Quand il y repense quelle rigolade ce combat, il avait été certes vaincu mais ce genre de détail futile lui importait peu. Son oisiveté avait été chassée en dehors de la petite vie de salopard qu'il menait, c'était la seule chose qui comptait vraiment. Ca et les promesses de l'apparition d'autres sources d'amusement dans un futur proche que ce soit auprès de son nouveau collègue, le grand Kaoremas, ou bien un éventuel match retour auprès de cette jeune et délectable furie à la chevelure de sang. D'ailleurs avait elle un de ces suceurs de sang dans son arbre généalogique pour aimer autant ce fluide? A moins qu'elle n'est trop lu de roman vampirique pour ado, les fangirls de nos jours ça peut partir en live très rapidement. Enfin, maintenant ils partageaient plus qu'une simple passe d'arme ou une animosité commune l'un envers l'autre. Elle avait sien le sang de Vizard, ayant injecter d'elle même ce doux venin Terumiesque dans ses veines. Si sa folie était héréditaire, c'était franchement pas une bonne idée pour une personne doutant du bien fondé de ses actions et ayant une large part de ténèbres ne demandant qu'à sortir de ses propres aveux.

Ben c'était pas lui qui allait l'empêcher de prendre enfin son pied après tout. Ça servait à quoi de retenir ainsi ses instincts primaire? Respecter les autres et leurs morales désuettes totalement dépassées? Idiote, inutile et frustrante situation que voici! Autant tout laisser s'exprimer sans contraintes que d'empêcher l'expression de son soit profond, de toute façon quand on tempère et limite autant la folie ou la violence ça finit toujours par péter un jour et c'est jamais beau à voir. Terumi ne pouvait même pas imaginer le simple fait d'établir le moindre contrôle sur lui même, tempérer ses émotions ça n'a jamais été son fort...et la volonté de le faire lui manquait aussi. Bon, pas tout ça mais il commençait à en avoir de rien glander dans cette baraque. Ça le désolait un peu mais le meilleur remède contre son état c'était un bon bol d'air frais, à l'abri du soleil de préférence. Une ombrelle sous le bras, des lunettes de soleil massives et des analgésiques en quantité suffisante pour endormir sa douleur et le maintenir dans un état un brin euphorique. Ben quoi, quand on peu se faire du bien et se défoncer en même temps autant y aller franco. D'ailleurs les mecs sous influence de substances illicites ne sont il pas considérés comme des génies pour certains? Dans le temps c'était l'absinthe qui leur apportait l'inspiration et accessoirement la mort, aujourd'hui les cocktails sont tellement nombreux qu'il y a de quoi en perdre son latin.

Bon allez, c'était partit pour la rando sous analgésique avec une ombrelle verte pomme au-dessus de la tête pour limiter l'impact de la lumière du jour sur son corps. Il faisait profil bas pour une fois, laissant sa joie et son allégresse habituelle au placard. Dans sa façon de se déplacer du moins, car les petits cachets faisaient leur effet. Il voyait le monde en rose, et au sens propre. Il aurait sans aucun doute dû consulter les doses prescrites habituellement avant de s'en emplafonner un tube entier de ces machins. Voilà, maintenant il ne marchait même plus droit. Même un mec bourré aurait eu plus d'aisance à suivre la route et a retrouver son chemin car il devait l'avouer, Terumi venait de se paumer complètement! Il devait être aux alentours du parc ou un truc du genre, toujours fut-il qu'il n'arrivait pas par la route habituelle empruntée par 95% de la population. Il s'arrêta quelques instants pour essayer de récupérer un semblant d'ordre dans sa petite tête vachement agitée en cette journée et cette fois ce n'était pas uniquement à cause d'un mauvais dosage de pilule et leurs effets non désirés. Elle était dans le coin!

Pas de toute ça ne pouvait être qu'elle, Tsukane rôdait dans les parages. Que pouvait elle bien foutre encore à squatter sur terre? C'était pas le club med ici nom d'un chien. D'ailleurs il aurait tuer pour avoir un chien limier sous la main notre Vizard histoire de mettre la main sur cette petite fleure de sang. Au final la chance lui apporta l'objet de ses désirs sur un plateau d'argent ressemblant à s'y méprendre à l'un des bancs publique du parc local. Elle était là, déguisée en simple humaine à se reposer à première vue. Et bien, elle avait l'air totalement coupée de la réalité ce qui laissait à Terumi toute l'occasion de lui faire une surprise. Elle ne devait pas s'attendre à revoir le Vizard de si tôt ça c'était certain. En silence, et en vrac Terumi se rapprocha d'elle jusqu'à ce que son ombre et celle de la masse de toile sur armature de métal ne vienne occulter les rayons du soleil parvenant à la rouquine. Puis, il se mit à exprimer oralement le fait qu'il se tenait là devant elle étonné et heureux à la fois de la revoir dans de telles circonstance ce qui donnait un truc dans ce genre là:

"Hello rouquine de mes rêves, c'est amusant de te trouver ainsi alors que mon esprit n'est complètement embrumé par les anti-douleurs que je prends pour atténuer les traces de notre dernière rencontre. Au moins ça me permet de voir la vie en rose, et en roux étrangement. On dit que ce sont les première fois qui font le plus mal, je pense que la chose ne peut-être plus vraie que lorsque l'on tombe sur une personne comme toi. Bon alors j'espère que t'as pris soin des litres de sang que tu m'as piqué la dernière fois, c'est qu'elle est délicate mon hémoglobine."

Une véritable bombe tiquetait dans la boite crânienne de Terumi, les aiguilles de sa minuterie intensifiant progressivement le flux sanguin coulant à travers son petit cerveau. Bom, bobom! Le rythme de son cœur résonnait ainsi dans tout son organisme sous la forme de pulsassions mésopotamiennes mettant à vif le peu de retenue et de bon sens encore en état de fonctionner chez lui alors qu'il ne fixait le visage de la demoiselle, un énième sourire au coin. Vraiment, malgré ce camouflage sa beauté restait tout à fait perceptible et délectable. Rien que cette tignasse rouge était satisfaisante pour flatter la rétine du Vizard, venant d'engloutir une nouvelle dose d'anti-douleurs alors qu'un bref rictus ne s'était affiché sur son visage. Le rouge était vraiment la couleur de Tsukane en y repensant, le sang lui allait si bien après tout. Que ce soit le sien ou celui d'autrui on l'aurait dite destinée à vivre recouverte de ce fluide vital, chose plus que séduisante pour un taré s'assumant pleinement. Et puis ces lèvres, pulpeuses et douces et encore imprégnée de la saveur de Terumi. Des donzelles il en avait vues et embrassées par simple jeu ou envie mais là c'était vraiment le summum, le haut du panel. Il s'amusait d'ailleurs à constater qu'il avait déjà eu l'occasion de s'imaginer aux côtés de cette jeune créature dans tant de scénaris et position dont certaines que je ne puis citer pour éviter de choquer le public encore partiellement mineur de ces quelques lignes. Certaines règles se doivent d'être respectées après tout, dômmage car malgré le caractère relativement impur et pervers des images trottant dans la tête du chti salopiaud on aurait pu constater qu'il avait tout de même du bon gout sous le pied. Ou sous le couteau.

Où en étions nous déjà? Ah! C'est vrai le serpent venait de faire une offrande à Shura, en sacrifiant son chapeau à la femme ardente éveillant ses sens. Il y tenait beaucoup à ce couvre-chef en plus, plaçant son intégrité au-dessus des vies d'innombrables personnes sans le moindre doute. Il faut avoir le sens des priorités après tout, et rester dans les bonnes grâces de Tsukane était une priorité absolue à l'heure actuelle. Car au-delà de l'aspect purement sentimental voir potentiellement charnel de cette relation lui tenant tellement à cœur, avoir une alliée, que dis-je une amante, dans les rangs de l'ennemi était un mouvement des plus avantageux. Avantageux pour lui, mais aussi ses relation et tout particulièrement ce bon vieux Kao-kun. Vraiment celui là...il savait bien se fringuer, vanner et se castagner tout en aillant une belle paire de burnes mais que de réactions puériles aux égards de Tsukane. S'il réagissait avec toutes les femmes d'une beauté approchant un minimum celle de cette guerrière j'imagine pas les morceaux qu'il devait se taper. Soit c'était des laiderons et des thons de première fraicheur sortis du fond d'une poubelle, soit il se tapait la réincarnation vivante d'une créature divine ou hautement impie. Faut dire qu'avec son physique d'incube, il n'y avait guère qu'une succube pour s'associer à pareil personnage. Les histoires de cœurs sont un tel mystère de toute manière, l'un des plus grands existant à ce jour. Pas le genre de machin que la science puisse résoudre, non ça c'était du ressort des philosophes et de leur raisonnements torturés et fumeux.

Elle semblait tendue. Étrange, que pouvait donc avoir Tsukane en tête? Terumi lui aurait proposer un petit massage pour détendre tout ce stress ainsi que cette tension dans ses épaules mais la chose aurait peut-être été malvenue. Elle se calma, redonnant au Vizard son chapeau et allant le replacer à sa place d'origine. Dans son mouvement elle se rapprocha de plus en plus de lui, leurs jambes rentrant en contact et son souffle se faisant sentir au niveau de sa joue pour descendre jusqu'à jugulaire comme si un lion s'apprêtait à y planter ses dents pour mettre un terme à l'existence de l'homme. Elle prononça quelques mots qui se gravèrent dans la mémoire du Vizard tout comme chaque instant de cette rencontre alors qu'elle ne vint l'embrasser purement et simplement alors que les dernières syllabes ne s'échappaient de ses lèvres...si douces...

Un véritable petit moment de pur bonheur, le tout gratuitement et (presque) sans additifs chimiques. Ya pas à dire, certaines choses vous paraissent durer éternellement, ben là c'était le cas. Dire qu'il avait embrasser des dizaines de bouches sans jamais rien ressentir de pareil, voir carrément se faire chier. Comme quoi il suffit de tomber sur le ticket gagnant. Tsukane, un véritable petit euro-million pour Vizard et à chaque tirage on est gagnant. Bientôt le baiser prit fin, au grand dam de Terumi qui aurait bien prolongé les réjouissances. Oh et puis à quoi bon s'embarrasser, une fois arrivé à ce point autant y aller à fond. Le deuxième service fut en effet à ses frais alors que l'homme ne rétrécit encore l'espace le séparant d'elle et venant l'enlacer au niveau de la taille. Il y mit le peu qu'il lui restait dans le palpitant tout en y ajoutant sa petite touche si Terumiesque faisant la grande différence. Une nouvelle fois le bonheur prit fin, juste pour laisser place à la vision enchanteresse du visage de Tsukane, étrangement resplendissant aux yeux de Terumi. Ah merde, il avait paumé ses lunettes au passage, elles étaient passées où? Broutilles inutiles, détails sans importance. Car plus grand chose n'importait à cet instant, si ce n'était de profiter du reste du temps passer avec elle ne pouvant retenir sa langue de pute.

"Moi qui pensais avoir le profil d'un violeur ou d'un consommateur de trottoir, je ne me connaissais pas si charmeur. Il faut dire que je n'avais jamais eu si charmante compagnie auparavant, sans doute que tu étais le détail manquant à l'émmergence d'un nouveau gentleman."

Vraiment, il ne pouvait s'empêcher de briser l'ambiance ou de ressortir inconsciemment le détail qui fâche notre vizard. C'était maladif, à moins qu'il n'apprécie le fait de jouer avec le ressentiment d'autrui y compris alors qu'il ne se trouvait aussi proche d'une personne que ce soit physiquement ou sentimentalement parlant. Le pire était que pour une fois il avait lancé ses dernières paroles sans réellement penser aux conséquences ou à leur influence sur son interlocutrice même s'il avait ressentit que ces mots étaient une nouvelle expression de sa légendaire langue de pute mise au silence depuis seulement quelques très maigres minutes. Nouveau record quand on y pense, la retenue c'est vraiment pas son truc. Le lézard est en effet on ne peut plus nature, et le problème est que sa véritable nature fait....comment dire...ben qu'elle fait complètement chier le monde et se suicider quelques esprits faibles sous le coup des émotions négatives les envahissant alors qu'il ne sont en train de se faire pourrir encore et encore dans un harcèlement moral teinté de torture mentale permanente. Ca fait beaucoup en une phrase et pour une seule personne mais que voulez vous, Terumi n'es pas du genre à morceler ses activités ou son emploi du temps à cause d'un seul gus pas foutu capable de tomber sous les coups de sa plume sanglante à la première morsure empoisonnée. Mais je m'égare, car à vrai dire la petite incursion de sa malveillante malice n'avait de fétide que le doux fumet des poubelles de fast food remplies de bouffe avariée depuis 2 semaines ayant pourtant le même aspect que les plats servis à l'entrée. De quoi laisser un léger air de déjà vu que ce soit les poubelles ou la malbouffe, envoyées en plein sur la demoiselle lors de la première entrevue entre Tsukane et Terumi. Un véritable plan à trois cette histoire, ayant permit à Terumi de trouver un collègue, brillant de par son ambition et sa vitesse de crasse envoyées à la minute, ainsi que LA femme qu'il lui fallait pour réveiller sa folie créatrice primaire.

Les artistes ont besoin de muses, d'inspirations extérieures leur permettant d'élever leur art au-delà des limites de la compréhension humaine de leur temps ou au sommet des cannons esthétiques universels. Ceci était aussi valable pour un tueur en puissance comme notre Vizard, ayant de plus une veste de chercheur encore pleine de morceaux de barbaque fraiche dans le fond de son placard. Les dissections et l'expérimentation animale ça tache après tout. Ses idées s'étaient faites plus vagues et moins inventives depuis un certain temps, que ce soit expérimentalement ou sanguinairement parlant. Peut-être avait-il commencé à se lasser de tout cela? Ou bien, avait-il besoin d'une muse? C'était sans aucun doute le cas, c'était clair désormais alors qu'il ne regagnait sa terrible créativité au contact de sa douce et aimée furie. Sa tête fourmillait de plein d'idées nouvelles qui feraient sans aucun doute de magnifique crimes dans un avenir proche, ça oui et plutôt deux fois qu'une! Il allait s'en donner à cœur joie le vioc fondateur du ministère des démarches stupides avec ce second souffle offert sur un plateau par une Tsukane en soubrette, à moins que ce ne soit l'un de ses fantasmes?

D'ailleurs elle venait de changer de position la chtite cinglée de derrière les fagots. La voici qui se mettait en position sur les genoux du Vizou, arborant une mine un brin plus malveillante et malicieuse qu'auparavant. Littéralement à califourchon sur lui et prête à chevaucher jusqu'au bout de la nuit notre Tsukane nationale semblait vraiment avoir quelque chose en tête, un truc bien impie et violent ou pervers sur les bords pour qu'elle affiche une telle expression sur son visage de Valkyrie qui se rapprochait désormais de celui d'une petite succube possédant encore un brin de sensibilité et de pudeur. Et elle commença à parler, Terumi buvait ses paroles amusé par ses tournures de phrases et son franc parlé si masculin et comment dire...couillu. Fallait le dire d'entrée de jeu, Tsukane en avait une belle paire là où il fallait pour remettre une bonne partie de l'humanité à la place lui étant due parmi la fange ou la soupe primitive...bon techniquement elle en avait deux de belles paires c'est vrai mais ceci est une autre histoire que l'on occultera pour conserver un peu de décence dans cette scène.

Pensif, Terumi faisait tourner ses globes occulaires en direction du ciel se frottant le menton de manière presque ostentatoire tout en laissant un silence pesant et agaçant entre les deux êtres. Toujours aussi amusé et souriant il finit par lâcher nonchalamment quelques paroles acides comme il les cultivait si bien d'ordinaire.

"Vous prenez les chèques et les cartes bleues? Ou bien préféreriez vous du liquide? Désolé Tsukane, mais pour vous je n'ai que du nature en réserve."

Et ben voilà, maintenant elle mettait ses bras autour du cou du vizard se rapprochant encore plus de lui et allant jusqu'à visiter de ses dents les limites du lobe de son oreille tout en lui soufflant quelques paroles à l'oreille. Romantisme quand tu nous tiens, c'était pas la Saint Valentin pourtant. Pas qu'il y ait à se plaindre, bien au contraire. Terumi aimait cette situation ainsi que le côté agressif de sa dulcinée. Une lute de tous les instant entre deux solides égos s'opérait, alors que le Vizard ne prenait la demoiselle entre ses bras avec attention. Une main au niveau de la hanche, l'autre sur l'omoplate. Puis d'une rapide impulsion il la plaqua sur le banc les deux êtres se retrouvant couché l'un sur l'autre sur l'édifice dans une position ne laissant que peu de place à l'imagination. L'homme vint au passage déposer un doux baiser dans le cou de sa compagne avant de n'utiliser ses bras pour obtenir un point de vue un peu plus général de la scène en s'appuyant sur le banc. La fixant, il souriait, comme toujours, même si une faible chaleur s'échappait d'entre ses lèvre reptiliennes lisses et froides.

Vorace la gamine, très vorace. A croire qu'elle était sur le point de lui bouffer le visage. Faisons un bref point sur la situation. Nous somme dans un parc publique bucolique et délectable avec petits zoziaux chantant ça et là ainsi que tous ces trucs de tafioles allant de paire avec un tel environnement. Au centre de la scène un banc à usage publique, que personne n'utiliserait plus pendant un bon bout de temps si la création entière avait la moindre idée de ce qui se passait à sa surface à l'heure actuelle. Pour vous faire simple, notre couple de cinglé matérialisé par A) Terumi et B) Tsukane "cultivait son amour" par une scène des plus sensuelle et impudente étant à deux doigt de passer aux choses sérieuses le tout aux yeux de tous. Enfin presque, car après avoir allégrement collé le Vizard contre elle, l'avoir...comment dire...rouler une galoche ne convenait pas tellement à la situation mais bon, on ne va pas s'embarquer trop dans les détails, juste que Terumi venait de se faire prendre en bouche par Tsukane comme le dirait un certain humoriste. Une cravate dénouée, une partie de la chemise déboutonnée et une déclaration pure et simple de son désir à l'oreille de l'homme. Elle en voulait cette shinigami, certes il est vrai que Terumi déchainait la foule féminine de par sa simple présence et motivait la création de nombreuses effigies ou autre objets de culte plus ou moins appropriés mais quand même. Oui, il était une machine à fantasmes hétéro, homo et bisexuelles pour les fangirls de tout horizon et personne ne savait réellement la vérité quelques mauvaises langues allant même poser des sous entendus concernant sa relation amicale et commerciale avec son collègue de coup de pute, Kaoremas le bien nommé qui aura sans le moindre de doute de nombreux retours gastrique lorsque Terumi abordera les évènements du jour avec lui.

Le vizard se faisait donc chauffer à blanc par une shinigami, assez inhabituelle comme situation. Bah, on avait vu pire et plus contre nature même si on pouvait considérer toute relation amoureuse avec un individu aussi désaxé comme contraire à l'ordre naturel des choses ainsi qu'au bon sens. Le truc, ni Terumi ni Tsukane n'en possédaient la moindre once. En tout cas elle avait au moins raison sur un point la demoiselle, sans doute qu'elle en avait encore un peu de cette petite chose inutile, rester ici et continuer leurs petites affaires en publique et en Gigai n'allait attirer que des emmerdes. Les humains sont pointilleux sur ce genre d'attentat à la pudeur, chose que Terumi ne comprenait pas vraiment à moins qu'il n'en ait strictement rien à carrer, même s'il lui était arrivé il y a quelques années de carrer un exemplaire du code civil dans....ahem! Je vous passe les détails. Donc Tsukane venait littéralement de proposer au Vizard d'aller s'amuser à deux dans une chambre d'hôtel, ou autre, jusqu'à plus faim. Offre alléchante et pour le moins tentante, notre ami aux cheveu verts commençait à se demander si ses vannes n'avaient pas toucher juste en fait. Pas ça le dérange, ce serait mal le connaitre, juste qu'il venait soudainement de perdre sa motivation pour aller faire des cochonneries avec la belle alors que certaines petites idées ne venait frapper à la porte d'entrée de sa folie créatrice. Et elle n'était pas seule la petite, elle avait emmenée toute la petite famille prête à repeindre en rouge l'intérieur du cerveau de Terumi et à lui coller un petit suppléments d'arachnides venimeuses au plafond.

Ses sens étaient en éveil, ses yeux commençant à analyser les environs alors que le peu de pression encore présente dans son vieux pruneau ne se condensait progressivement en une masse de malice mal placée. Il se sentait tout léger, dans un état de pur plénitude obscure se reflétant sur son visage durant quelques maigres secondes alors que la face d'un seigneur démon ne vint en prendre la place assez rapidement. En effet, le salopard était de retour avec ses coups tordus. Oui même dans une situation pareille il arrivait à vouloir faire des crasses au monde entier alors qu'il aurait pu tout simplement accepter la proposition de Tsukane et profiter d'un bon plan cul avec une beauté bestiale et appétissante. Mais noooooooooon, monsieur préférait titiller la demoiselle d'une autre façon alors qu'une idée bien tordue et caractéristique de Terumi ne lui germait dans le crâne. Profitant de sa situation avantageuse pour lui faire les poches sans se faire remarquer, on ne le surnommait pas "les doigts de fée" pour rien dans certains milieux criminels, il prit possession de tout objet pouvant faire reprendre sa forme de shinigami à la demoiselle. Puis, il commença à ouvrir ça grande gueule émettant un cri, voir un hurlement même, de satisfaction facilement imputable à la proposition de Tsukane pour le commun des mortels. De quoi attirer l'attention de toute personne passant à proximité et tout particulièrement celle d'un agent de police qui commençait à se ramener dans leur direction. Parfait, en un clin d'œil Terumi absorba une pilule d'âme artificielle pour se séparer de son corps d'emprunt lui tranchant immédiatement la gorge une fois son existence extraite. Une vraie cascade de sang, maintenant Tsukane était recouverte de ce fluide qu'elle aimait tellement alors que le flic lézardé, effaré, dégouté et choqué n'appelait des renforts commençant à faire passez le signalement de Tsukane à ses collègues. Une simple farce pour Terumi, extrême et potentiellement problématique certes, mais pour lui un bon tour se finissait toujours avec au moins une perte humaine dans la bataille. Et il s'empressa de prendre un peu ses distance le pourri, observant son œuvre d'un air satisfait.

"Pour choquer les ménagères, on peut dire que l'effet est désormais réussi."

Il voyait la vie en rose et ce n'était plus à l'aide de cachets anti-douleur désormais