Attrape-moi si tu peux. [PV Aoi]

Souviens-toi de mon nom: · | Sports Teacher | ♦ Giver of Bottle ♦

L’horloge annonçait dix-huit heures, et la cloche résonna dans tout le lycée. S’en suivit la sortie des élèves de leurs salles de cours et dans une grande agitation habituelle, ils se précipitèrent tous vers la sortie tel des fourmis vers la fourmilière. Alors que je ramassai un sac de balle, je vis mes élèves sortir des vestiaires, tout aussi agités que leurs camarades. Contrairement à eux, je me dirigeais sereinement vers le gymnase pour ranger le matériel, puis j’allai récupérer mes affaires dans la salle des professeurs avant moi aussi sortir de l’établissement. Sac sur l’épaule, je passai le portail tout en saluant le surveillant, et je continuai ma route vers mon chez moi. Une petite dizaine minute de marche suffit pour m’amener jusqu’au palier. J’ouvris doucement la porte pour entrer, déposer mon sac sur mon lit et en attraper un autre avant repartir tout de suite après. En fait, je devais être à dix-huit heures et demie au Dojo de Karakura pour mon cours de Karaté. Pas facile, surtout après une journée de huit heures passées avec des lycéens. Et encore, aujourd’hui ça allait plutôt bien, pas comme les fois où j’étais trop en retard le matin pour prendre un petit déjeuner, rater ce repas m’était fatal et ma journée en était toute chamboulée. Je repris donc tranquillement ma marche.

Rapidement, j’arrivai à mon cours d’art martial. Heureusement, il n’y avait pas loin à y aller sinon je serais toujours en retard. J'enfilai mon kimono dans les vestiaires, puis j'ai rejoint les autres élèves sur le tatami. J'entendais sagement l'arrivé de notre maître, tandis que d'autres bavardaient pour passer le temps. Lorsqu'il arriva, le calme s'installa et le cours pu enfin commencer. Le maitre se servit de moi pour faire quelques démonstrations, puis il me libéra. Le reste du cours, je le passai à m'entrainer avec les autres karatékas de mon niveau. Une fois terminé, nous étions tous retourner aux vestiaires pour se changer. Je saluai quelques-uns de mes camarades avant de repartir, il était vingt heures. Et c'était repartit pour marcher pendant un petit moment. Sur le trajet, je réfléchissais à ce que je pourrais bien pouvoir manger en rentrant. Mais je me suis souvenu que je n'avais plus rien dans le frigo. Un léger soupire s'échappa lorsque je fis demi-tour. Direction le centre-ville, je trouverais bien un endroit où manger là-bas. Voilà que j'étais partit pour marcher encore une bonne demi-heure, seul, alors que le soleil commençait à disparaître derrière les habitations environnantes. La faim commençait déjà à se faire ressentir, mon ventre gargouillait de famine, il réclamait quelque chose à me mettre entre les dents. Pourtant je n’avais rien, ou toute plutôt, je n’avais que de l’eau. Pas grave, l’eau c’était l’idéel pour faire passer une envie passagère. Je m’arrêtai un instant, j’ouvris mon sac en bandoulière pour attraper une des quelques bouteilles d’eau que j’avais là. Je dévissai le bouchon pour boire plusieurs gorgées… alors que je regardais les bulles remonter la paroi en plastique, le niveau de l’eau descendait à vue d’œil. Je m’arrêtai finalement à la moitié, jugeant la quantité ingurgitée assez importante pour tenir jusqu’au repas. Une fois terminé, je la refermai soigneusement pour la ranger dans mon sac, puis je m’essuyai la bouche avec le manche de ma veste militaire. Ha, ça allait mieux maintenant.

Je repartis aussitôt vers le centre-ville, requinqué par ce liquide transparent dont je ne pourrais m’en passer. J’avançais de ruelle en ruelle tout ce temps, finissant par arriver en ville. Les lumières étaient déjà toutes allumés alors que l’on pouvait encore apercevoir un ciel légèrement lumineux. A part en mettre plein la vue, ça ne servait strictement à rien. Enfin, c’était le but des commerçants, d’attirer la clientèle et de les inciter à acheter tout et n’importe quoi. C’était peut-être stupide, mais ça marchait. Bref, je n’étais pas là pour m’attarder devant les magasins, je recherchais de quoi me remplir l’estomac et rien d’autre. A peine arrivé que je tombais déjà devant une sandwicherie. Sans attendre, je suis allé m’acheter leur sandwiche le plus banale, en plus d’une petite bouteille d’eau bien fraiche. Ben quoi ? Celles que j’avais dans mon sac avaient eu le temps de se réchauffer depuis un bon moment, et rien de tel qu’une bonne eau fraiche pour faire le trajet du retour. C’était ainsi que je continuai ma route, casse-dalle et boisson à la main sans me soucier de quoi que ce soit.

Une bouchée par-ci, une gorgée par-là, je mangeais sans même m’arrêter de marcher. Profitant de l’animation de la ville, je décidai de ne pas la quitter tout de suite. De toute manière, demain c’était Samedi, donc pas de quoi s’affoler, je pouvais rentrer à pas d’heure et profiter de cette soirée. Une fois fini, je jetai l’emballage du sandwiche et la petite bouteille dans une poubelle municipale tout en continuant ma marche qui s’était à présent transformé en balade de plaisance. Malgré cela, je ne me sentais pas à l’aise, j’avais l’étrange impression d’être observé ou bien suivit depuis un moment. Impossible à vérifier, il y avait encore bien trop de gens dans la rue à cette heure-ci. C’était peut-être même un de ces individus que j’ai aperçu ce jour si étrange, les hommes venus des enfers. Cette idée me glaça le sang, depuis que je les avais vus. Cette pensée me traversait régulièrement l’esprit, je crois bien que j’avais peur de leur aura terrifiant. Je me calmai rapidement en me rendant compte qu’il n’y avait pas une telle énergie spirituelle dans les environs, je n’avais donc rien à craindre. Toutefois, je ressentais quand même une présence…

Souviens-toi de mon nom: · Invité

En cette journée qui tardait lentement à prendre fin, Aoi s’éveillait du fond de son lit, entrouvrant à peine les persiennes en plastique de la fenêtre pour constater une luminosité des plus doré…une douceur appelant à la l’oisiveté. Ce jour là, le garçon était libérer de toute fonction et s’était donc imposer le repos en son petit appartement, avant que l’ennui ne le tiraille. Un fin soupir quitta ses lèvres, alors qu’il quittait enfin sa couche non sans soupirer… il s’étira lentement, faisant un peu rouler sa tête en arrière et en avant, délaissant un craquement se faire entendre, avant qu’un soupir de bien être ne s’extirpe de ses lèvres. A demi nu, ne portant qu’un simple bas de pyjama, Aoi se rapprocha enfin du frigo et en sortit du jus de tomate… mais ce n’est qu’en refermant la porte du frigo qu’il prit l’aspect d’une femme… cet autre moitié de lui-même qu’il cachait au monde et que seuls ses parents l’ignorait pas. D’un geste encore peu réveillé il porta à ses lèvres son verre de lait et le bu quasiment d’une traite.

Ses cheveux faussement blond lui retombait un peu plus long sur la nuque et ses traits déjà bien fins se mariait fort bien à ses formes dévoilées qui ne pouvait être vu..puis qu’il…enfin elle était seule. Aoi disparut dans la salle de bain et se vêtit d’un baguy et d’un haut plutôt moulant…Une tenue adapter si jamais il se devait de changer d’apparence et cacher tout ce qu’elle désirait. Sa langue passa un instant sur ses lèvres comme songeuse.. puis finalement… choppa ses clefs pour quitter enfin son appartement, et se retrouva en quelques minutes en cette rue si animée.. 18h…. l’heure ou tout écolier s’en retournait chez soit ou flânait avec ses potes. Aoi… n’avait pas d’amis et n’en recherchait pas. Il avait son job, son appartement et une seconde vie qui le passionnait…. Le vole à la tir…en douceur.. tout un art et une patience bien appliquée.. Les mains dans les poches, elle déambulait permit les passant, s’attardant sur chacun d’eux, observant simplement leurs manière d’êtres et parfois même leurs discutions au téléphone. Cette fois là… elle n’avait guère l’envie de piquer quoi que ce soit à ces jeunots.. pourtant pas plus juvéniles qu’elle-même… ces études Aoi ne voulait plus en entendre parler… Après tout pour quoi faire ? aucune étude ne lui apprendrait comment mieux subtiliser les choses.. des objets rares et parfois insignifiants.. qu’elle rendait par la suite… quoi que… pas toujours..

Dans le croisement d’une grande allée, son regard s’attarda sur un homme qui ne lui était point inconnu pour l’avoir vu plusieurs fois dans le coin…Presque toujours habillé de la même façon.. Buvant de l’eau à tout va. En fait Aoi s’était souvent demander comme il pouvait en avaler autant. Cet homme n’avait rien d’intéressant à chipper en réalité.. du moins pour tout voleur qui se respectait.. mais notre hermaphrodite était bien insolite en son genre et trouvait l’idée amusante… comme toujours… Se muant à cette masse vivante qu’était la foule… glissant ses mains habiles en dehors de ses poches, Aoi se rapprochait de sa cible, le visage parfaitement serein, tout comme le serait n’importe quel passant, et observa un bref instant ce sac en bandoulière. Une fois presque à ses côtés, tandis que la victime s’évertuait à boire, elle glissa une main à l’intérieur du sac pour en subtiliser son porte feuille.. d’un mouvement rapide la voleuse l’ouvrit pour y découvrir simplement son identité… et le reposa rapidement à sa place….avant que ce .. Matthew West ne referme son sac. Après cela elle le laissa s’éloigné, sachant pertinemment qu’il reviendrait.. Intuition féminine ? Peut être, cependant Aoi l’attendait sagement…..

L’attente ne fut point si longue.. enfin elle avait eut le temps de voler les cheap d’une lycéenne peut observatrice et de finir tranquillement adosser à un mur d’immeuble et de jeter le paquet dans la poubelle qui se trouvait à ses côtés. Matt passa à quelques mètres seulement, et c’est tout en douceur que la jeune femme le suivit à nouveau et piqua le porte feuille d’un passant pour le glisser dans la poches d’un autre tout en bousculant volontairement ce dernier pour créer une dispute assez houleuse envers les deux hommes qui se disputèrent cet abus et surement comprendre pourquoi l’un avait le porte feuille de l’autre…. Ainsi fait, Aoi cherchait à détourner l’attention de notre cher Matthew et lui déroba l’une de ses bouteilles un peu chaude il est vrai, afin de se désaltérer de ces chips dument…subtiliser contre le gré d’autrui ? Elle en but une gorgée ou deux et s’exprima enfin d’une voix.. Parfaitement féminine.

- Un peu chaude votre eau, monsieur West.

Souviens-toi de mon nom: · | Sports Teacher | ♦ Giver of Bottle ♦

L'atmosphère s'était peu à peu rafraichit et le soleil laissait place doucement à la fraiche nuit. Un froid agréable que j'appréciais tout particulièrement après une longue journée. Ça permettait de me détendre, de souffler un peu, un moment vraiment agréable. Mais cet instant était gâché par cette énergie spirituelle que je pouvais ressentir depuis quelques minutes. Je ne pouvais nier l'éventualité d'un ennemi, même si celui-ci n'était rien comparé à ce que j'ai pu croiser ce fameux jour au gymnase du lycée. J'étais donc sur mes gardes continuant à parcourir la ville sans destination précise. Pourtant, je n'avais pas fait attention à cette main chapardeuse qui déroba une bouteille d'eau dans mon sac. Je ne m'en rendis compte que juste après, lorsque la jeune femme prit la parole avec la bouteille chaude à la main. Surpris d'être nommé par mon nom, je me retournai précipitamment pour finalement voir ce qui semblait être qu'une simple lycéenne. Ce n'était pas une de mes élèves, sinon je m'en serais souvenu... elle devait certainement avoir entendu mon nom dans l'établissement ou quelque chose dans le genre. Dans tous les cas, je n'avais vraisemblablement rien à craindre d'elle, cette aura était semblable à celle de mes élèves, c'était donc une humaine. Et puis une si charmante jeune fille, que pourrait-elle bien me faire ?

Toutefois, une question subsistait : Que me voulait-elle ? Hmm hmm, je sais que je suis séduisant, mais quand même, au point d'attirer même les jeunes lycéennes... Ben quoi, j'ai bien le droit d'être un peu prétentieux, non ? Bon ok, je pense que vous et moi sommes d'accord sur un point, c'était certainement pas parce que je suis beau garçon. Aurait-elle sentit mon énergie spirituelle que j'essayais de camoufler à longueur de journée ? C'était déjà plus plausible... mais ça m'enchantais beaucoup moins. Mais après tout, qu'est ce que j'en avais à foutre de ce qu'elle voulait... elle avait ma bouteille quand même ! Je me devais de la récupérer saine et sauve.

« Pouvez-vous me rendre ma bouteille, jeune demoiselle ? »

C'était bien parce qu'elle était du sexe opposé, sinon la brutalité aurait prit le dessus sur la politesse et j'aurais reprit mon bien par la force. Pourtant, je n'étais pas du genre à agir de cette façon, mais me voler une bouteille était comme m'agresser, m'enlever un objet précieux. Comment ça, j'en fais trop pour de l'eau ? Pas du tout ! L'eau, c'est la vie, c'est ma vie ! On ne peut pas me l'enlever comme ça. Mais cette fille l'avait fait, sans pitié elle tenait l'otage entre ces doigts crochus et attendait qu'une seule chose, une rançon. Fouillant en vitesse dans mon sac, je cherchais LE truc qui pourrait faire l'affaire. Rhaa, mais il y avait que des bouteilles là-dedans... des bouteilles ? Mais merde Matt', tu fous quoi là ?! Voilà que je panique pour une misérable bouteille d'eau -à moitié pleine- alors que j'en avais plein d'autres qui n'attendaient que d'être bues. Redressant ma tête honteuse vers la demoiselle, je me sentis affreusement ridicule face à elle. Je pris alors un air abrutie : la main dans les cheveux et le sourire à la fois blagueur et embêté.

« En fait, vous pouvez la garder, excusez-moi. » ^^'

Pourvu que cette situation embarrassante n'allait pas faire le tour du lycée, sinon ma réputation de professeur super cool allait en prendre un sacré coup. Enfin, rien ne me certifiait qu'elle était une lycéenne de Karakura, elle pouvait très bien connaître mon nom d'autre-part. Peut-être bien des nombreux tournois d'art martiaux auxquels j'avais participé depuis que j'étais au Japon, et où j'avais finit pour la plupart sur le podium. Serais-je devenu populaire sans même m'en être rendu compte ? Ça m'étonnerais... A quoi bon savoir d'où elle me connaissait, elle semblait avoir voulu attirer mon attention pour une quelconque raison. Il me restait plus qu'à savoir laquelle. Je refermai doucement mon sac pour éviter qu'une autre main chapardeuse y vienne prendre une autre de mes bouteilles. Je me décalai sur un côté de la rue pour laissé plus de place au passant tout en gardant un œil sur ma voleuse de bouteille. Son visage ne me disais vraiment rien, j'avais beau cherché dans ma mémoire, je ne l'avais jamais vu. Et si tout compte fait, elle était dangereuse, envoyé par je ne sais qui pour moi, pour mon pouvoir et mon énergie spirituelle. J'étais méfiant, peut-être même un peu trop... mais après avoir vu ces démons, il valait mieux être prudent. Je repris rapidement un ton sérieux pour essayer de trouver des réponses à mes questions.

« Qui êtes-vous ? Et que me voulez-vous ? »

Spoiler:

Souviens-toi de mon nom: · Invité

Tranquillement Aoi l’observait non sans terminé encore une gorge d’eau et la lui rendit spontanément et sans aucune malice, alors qu’il venait tout juste de la lui réclamer. Apparemment lui, il ne la connaissait pas. Enfin quoi de plus normal alors que c’était sous son apparence masculine qu’Aoi travaillait dans le café à quelques pas seulement du Lycée où Matthew exerçait son métier. A dire vrai…notre hermaphrodite avait eut tout le loisir de le voir et revoir et ce sans qu’il ne le repère. Enfin de toute façon elle ne faisait que s’amusé et ne trouva point l’idée de pousser son jeu au-delà que de lui voler simplement sa bouteille. Retenant donc un soupire entre ses lèvres fines, Aoi se vit refuser finalement cette bouteille et dû la garder en main.

- Soit puisque vous insistez monsieur West..

Un fin sourire survint à son visage si enfantin encore, alors qu’elle chassa d’un souffle une mèche un peu trop enquiquinante. Puis elle s’appuya contre le mur pour se donner contenance et posa avec une agilité qui ne trompait pas la bouteille sur le sol. Puis déposant son regard clair en celui du professeur elle fit une légère moue avant de se présenter avec cette foi ci une certaine gravité :

- Je me nomme Akimasa Aoi et je ne désirais rien de moins que de discuter un peu en votre compagnie. Nous nous croisons si souvent que je trouvais un peu étrange que jamais nous nous parlions.

Tout en parole, pas une seul fois Aoi ne dévoila son métier ni même du fait qu’ils se croisaient comme il le soutenait. Mais en vérité…c’était un peu vrai. Pourquoi diable ne jamais s’adresser la moindre parole en bossant seulement à quelques pas l’un de l’autre. Non pas que notre jeune garçon qui avait quitté l’école bien trop tôt avait envie de devenir des plus sociales mais il n’était pas non plus un ermite.. il cédait à la curiosité qui sied à son âge,…..et à son vice.. En effet, doucement Aoi s’écarta du mur pour se poser l’air de rien non loin de Matt et chipa subtilement les clefs de voiture d’un passant pas bien regardant.. et les fourra dans sa poche, tout en reprenant la parole alors que son cœur n’avait pas dépasser le 85…comme quoi le sang froid pendant ce genre d’acte n’était qu’un menu détaille..,non…un plaisir.

- Mais si vous voulez nous pouvons couper court et partir chacun de notre côté si vous le désirez.

Un portable disparut cette fois si, alors que son épaule toucha à peine la passante.. et qu’Aoi restait absolument de face à notre professeur de sport qui avait l’air un peu méfiant. L’hermaphrodite n’avait encore jamais eut la moindre idée sur le fait.. qu’il n’était pas le seul à posséder un pouvoir. Il ne s’était intéresser à Matt que par curiosité..rien d’autre. Peut être aussi que cela l’amènera à voir autre chose que ses fichus fantômes qu’il prenait pour une aliénation de sa part. Jamais encore, il n’en avait proférer un mot.. Comme de son hermaphrodisme dû à ces changement d’humeur, d’où le contrôle de son rythme cardiaque. Vraiment non Juste lui dire simplement son nom suffisait…du moins pour le moment alors qu’il ne comprenait que moyennement sa méfiance… Aoi doutait fortement qu’il l’ait vu agir envers les passants et il ne lui avait soudoyé qu’une simple bouteille d’eau et non son porte feuille. Pas de quoi avertir un flic n’est ce pas ?

D’ailleurs en parlant d’eux.. voila trois agents qui survinrent sur sa gauche et malgré tout son contrôle cela rendit un peu nerveux la jeune femme qui revint près du mur tout en respectant toute sa féminité apparente..S’il redevenait un homme face à Matt cela ne serait guère judicieux..mais…les flics la recherchait..pas son côté « il »… De plus elle avait amasser quelques deux trois choses à l’instant…et même en patientant le retour de Matt.. Pour le coup….aoi regretta de ne pas avoir prit sa casquette afin de se calfeutrer un peu mieux.. Les policiers se rapprochaient lentement, balayant la foule de leurs regards avisés, tandis que notre voleur tentait de garder un calme apparent. Il se serait déjà mit sous la forme masculine et ainsi passer véritablement inaperçu, mais là.. aux yeux d'un inconnu qui bossait à côté de son propre boulot.....

Souviens-toi de mon nom: