Souviens-toi de mon nom: Fubuki Toya | Jû Ban Taï San Seki | ♦ Bloody Princess ♦
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Sujet: Warrior's pride [pv Castiel] Mar 28 Déc - 20:02
"I wanna see the infinity of the ocean"
Il existe en ce début du vingt et unième siècle une maladie qui surpasse de loin toutes les autres, qui depuis toujours, s’étaient lentement battues pour avoir le trône de celle qui serait la plus contagieuse et la plus répandue, la plus dévastatrice et la plus intraitable. Elle avait toujours été là, languissante, attendant telle une tique sur son arbre, attendant son heure de gloire, l’heure de se réveiller. Il avait été impossible pour elle de se réveiller plus tôt, tout simplement parce que l’humanité n’était pas assez avancée. C’est vers la deuxième moitié du vingtième siècle qu’elle s’est incrustée dans les habitudes de confort, qu’elle a répandue son poison aussi rapidement que possible…Jusqu'à ce que la moitié de l’humanité l’ait dans ses veines sans s’en rendre compte… Plus si l’on compte ceux qui n’étaient plus humain. Une maladie intraitable, incompréhensible…Et tellement habituelle : La flemme.
Et c’était exactement ce à quoi elle pensait alors qu’elle avait la joue collée contre le sol, a moitié dénudée hors de son futon et complètement HS alors que le soleil caressait sa peau. Nan je ne veux pas travailler aujourd’hui ! Il fait trop beau pour se lever, c’est un temps à dormir et à profiter de la solitude de son matelas…Elle resta là étendue pendant encore quelques heures, profitant de son sommeil durement mérité – ne rien faire, ça fatigue !- jusqu’à ce qu’un battement d’ailes imperceptible aux oreilles « normales » se fit entendre de l’extérieur, léger, puis plus soutenue, se rapprochant d’elle le papillon noir vint se poser sur elle pour lui transmettre le message…Et la réveiller par la même occasion. Elle essaya de donner quelques coups dans sa direction mais l’insecte n’en démordait pas, la harcelant jusqu’à ce qu’elle daigne enfin se lever et se vêtir un peu plus correctement pour pouvoir allez sur Terre. C’est donc à moitié endormie et totalement déphasée que la troisième siège arriva sur le toit d’un immeuble, sans regarder où elle avançait – elle ne remarqua même pas qu’elle était en train de marcher dans le vide depuis quelques minutes déjà- jusqu’à ce qu’elle fut plus ou moins en état de connecter décemment ses neurones entre eux afin de pouvoir formuler une pensée un peu plus concrète ; à savoir, pourquoi est ce qu’elle avait été envoyé à karakura….Hollow…Beaucoup…méchant…puissants…. Des brides de mots qui s’entrechoquaient entre ses neurones encore un peu déconnectés. Elle s’étira paresseusement pour essayer de se donner un peu de courage face à son dur labeur.
"Pff quelle galère ."
Elle prit une grande inspiration et disparue.
La respiration saccadée et haletante Toya courrait comme elle le pouvait en direction de la rivière. Si elle arrivait à atteindre l’eau, alors tout serait réglé, tout serait fini. Elle avait beau pouvoir capturer l’eau présente dans l’atmosphère, il lui était impossible d’utiliser toute sa puissance d’un seul coup avec la condensation des milliers d’infimes gouttes d’eau saturant le ciel. Oui, ça lui apprendra à ne pas se réveiller. Elle avait omis le détail « Très nombreux ». Aussi troisième siège qu’elle pouvait être, lorsque les hollows attaquaient de tous les cotés sans en finir, oui, alors si l’on n’était pas dans son élément, la libération de son zanpakuto allait être un peu …. Comment dire….infaisable. L’air s’était chargé…il allait bientôt pleuvoir, elle s’arrêta de courir, faisant face à la horde sans broncher cette fois, son regard bleu azuré et glacial les fixant sans ciller …Lorsque la première goutte heurta sa peau.
"Entame le requiem..."
Dans une ruelle sombre elle tituba, la respiration lente et haletante, le sang coulant joyeusement sur sa peau ivoire, se mêlant sciemment aux gouttes de pluie. Elle était trempée, ce n’était pas une mauvaise chose en soit même cela ne la gênait pas…puis elle s’écroula sur le sol, une marre de sang commençant à se déverser sur le sol alors qu’elle poussait des cris de douleurs. Rencontrer un arrancar n’avait pas été prévu, encore moins qu’elle se fasse attaqué par derrière par ce dernier. Dans la rue adjacente, des gens passaient sans la voir, c’était rassurant…Et inquiétant à la fois… Elle ne devait surtout pas rencontrer d’autres adversaires dans son état, ou sinon elle allait mal finir. C’était ce qu’elle pensait alors que le manque de sang commençait à lui faire tourner la tête… L’eau lavant sa peau blanc…Emportant au loin le précieux liquide vital…
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Sujet: Re: Warrior's pride [pv Castiel] Jeu 30 Déc - 15:57
Kuroshitsuji's OST - One more time ...
✖ Une mèche noirâtre mais fluctuante perlait un visage perplexe mais passionné, le long de grands boulevards, où les cris de la houle s’enchevêtraient tant que par le calme de l'éternel, il n'y portait aucune attention, aussi anodine soit-elle. Cette mèche partait et revenait, leste et folâtre, comme s'enjouant d'une balançoire infantile, elle s'écrasait folle amoureuse sur son front se stimulant alors de force, pour encore aller faire un tour dans les airs ... Mais derrière ses airs de pure norme, un être infiniment las s'encageait profondément, priant l'aubaine de déchaîner une rage légendaire, une rage qui n'avait rien de belliqueux, une rage provoquée par l'ennui. La vie est courte, mais l'ennui l'allonge. Aucune vie n'est assez courte pour que l'ennui n'y trouve sa place. L'ennui fait le fond de la vie, c'est l'ennui qui a inventé les jeux, les distractions, les romans et l'amour. Et en parlant de romans, il en tenait un miniaturisé dans sa main enroulée à une chaîne, il maîtrisait avec aisance l'entité se trouvant entre ses doigts, et il pouvait même avancer en lisant, un don rare, très rare, et preuve d'une concentration stoïque. << ✖ Ta respiration était saccadée, le soleil de l'horizon veillait sur toi, toi et toi seul. Ce matin là, à ce qu'il semblait être, ce fut sa seul tâche, étant incapable de lécher ce sol apprivoisé par l'ombre des arbres. Tu étais affermi sur le sol terne, vraisemblablement satiné et onctueux, chose irrationnelle, puisque des gerbes de poussière te criblaient. Des morceaux de terre jonchent le sol carrelé. S’entrelaçant à des mèches sinueuses, elle était belle, tellement belle ... Ce vert, ce vert céladon te trompait dans sa baigne, un vert non symbole de jalousie mais de mère nature, créatrice de perfection. Il faisait trop sombre, mais elle était si claire, que même la pénombre te permit de crayonner un portrait rapproché. Tout était en proportion chez cette svelte créature, un charme d'un équilibre absolu. Pas une fois, tu n'as favorisé cette tignasse blonde foncée, nivelée avec délicatesse, à cette taille fine et pourtant garnie. Froideur et tenue soyeuse, naturelle, épuré de tout impureté. Son regard pourtant, reflétant le néant te tracassa longtemps, on aurait dis que sa rétine s'était absentée pour ne jamais revenir. Trêve de réflexion, car tu pouvais d'ors et déjà affirmer que la première démarche était réussie. Elle te parlait, elle te demandait avec dérision si tu avais besoin d'aide. Pauvre folle ! Elle prenait ton geste pour une bêtise, bien qu'elle avait raison de penser ainsi. Mais la bêtise est nettement supérieure à l'intelligence car toute l'intelligence du monde ne permettra jamais de comprendre la bêtise universelle, tandis qu'un peu de bêtise suffit amplement à ne pas comprendre quoi que ce soit d'intelligent. Soudain, des lames lacérèrent son corps parfait, tandis qu'elle fauchait les vies d'une armée de monstres, elle sembla contrariée, ne s'attendant pas le moins à cette visite surprise, pourtant il devait bien y avoir un chef, un chef portant ton nom. La rebelle combattait avec rudesse, d'attitude flasque malgré l’ampleur de la bataille, elle se fichait du monde comme si elle était supérieure à tant d'agonie, encore et encore puis encore, elle croisait le fer avec le leadeur sans y mettre une bribe de son cœur, provoquant de par son attitude la chose répugnante. Puis rien ... elle s'échoua dans sa marre de sang, espacée par ton pouvoir occulte, et même au portes de la mort, elle regardait le ciel fixe, un semblant de sérénité en émanait, et l'on croirait presque à une feignasse, qu'à une mourante. Alors E- >> *Flap !* Bruit d'un livre qui se ferme furtivement, Castiel ressent un puissant Reiatsu non loin de là, prêt de son lycée, et il y en avait pas qu'un seul, mais deux grandes énergies se distinguaient remarquablement, laissant cogiter à un combat, on dirait qu'il va devoir se passer de la routine pour une fois ... Un bruit pourfendeur résonne dans ses tympans, c'est l'éclair annonciateur d'un orage. Castiel range son corps, et le préserve dans des circonstances censurées à nos yeux, puis se retrouve fin prêt dans la scène du combat. Une cohorte de Hollow s'éparpillait dans un espace étale, tandis qu'un semblant d'Arrankar agonisait en beuglant, lui inspirant une répulsion peu commune, et dans ce champ où fleurit l'amour du combat, une rose du mal s'épanouit, c'était de loin la chose ou l'être le plus fascinant à regarder, dans une toile qui n'est que pure art, cette femme était comme une tache d'encre sur une vie rouge. A première vue, tout ceci semblait une personnification de son roman, il rit longtemps mais un bon coup, comme pour taquiner le destin qui l'avait amené ici.
[Arrankar] <> Quelque chose de drôle petit ?
[Castiel] <> Non, excusez mon manque de courtoisie.
✖ Dans un déplacement qui cabosse l'espace sans pour autant cesser d'en être inaudible, le meurtrier se retrouve à la gauche de son potentiel ennemi, le doigt prêt du crâne, l'air de rien, l'espace altéré reprenant sa forme un peu plus loin ...
[Castiel] <> Cependant, je ne supporte pas voir une femelle souffrir ...
Hadō no sanjū ni : Ōkasen
Un laser jaune fait sauter la tête du chétif, tandis qu'un subtil mouvement se préparait de l'autre côté, l'on vit l'Unlisht ranger sa lame, quelque chose se trame pour plus tard. Ses pas de marches ne perdirent aucune bribe de leur classe, il marchait lentement malgré le danger qui cendre la femme, et bientôt, il était à sa portée, elle qui semblait peu préoccupée par sa mort ... ses yeux écarlates se perdirent dans l'éternité de rouge qui trônait ces cheveux, il était adoratrice devant tant de prééminence et d'assurance, doucement il tendit la main vers elle, souriant de pur sarcasme, le regard chatoyant au fil que la sinistre humeur s'accentuait.
[Castiel] <> Eh bien. Tu es salement touchée pour ne pas dire mourante, mais permets moi de te le dire quand même. Ce sang sied à merveille à tes cheveux, Shinigami ...
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Sujet: Re: Warrior's pride [pv Castiel] Jeu 30 Déc - 20:36
"On the ground I lay, Motionless in pain."
Un bourdonnement sourd résonnait dans sa tête, le sang tournant lentement dans ses veines. Son cœur, mort et gelé continuait sa course effrénée pour réussir à faire parvenir aux organes vitaux le précieux liquide pourpre. Les organes les plus proches pouvaient facilement avoir accès à ce sang, mais quand était-il de ses extrémités ? Elles étaient sans doute, pendant un court instant, un battement de cil, correctement approvisionnaient mais lorsque, le sang repartait à nouveau dans les veines, remontant frénétiquement les tuyaux, il passait inévitablement par la plaie béante qui longeait son flanc. Wake me Up …i’m living a nightmare.
Sa respiration était lente, elle voulait attendre qu’elle ait assez récupéré son réaitsu pour pouvoir soigner, bien que sommairement, elle-même sa plaie. Elle aurait énormément de mal à traverser le portail dans cette condition. Le sang lui montait à la tête, ou plutôt le manque de sang. Bien que sa vision commença à se brouillait elle restait consciente. Si jamais cet arrancar revenait elle serait morte. Elle inspira un instant, utilisant les dernières réserves d’énergies qui lui restait pour se concentrer, chercher le reaitsu de l’ennemi…La première approche fut étonnante : rien… Elle crut un instant qu’elle s’était trompée, qu’elle s’était tout simplement mal prise afin de vérifier les environs. Seconde tentative fut tout aussi infructueuse, aussi commença t’elle à se poser des questions : Soit il camouflé sa présence – ce qui serait totalement inutile vu l’état dans lequel elle était- soit….Chose encore plus improbable, il était parti, évanoui dans les brumes de la cité. C’est donc un certain soulagement mélangé à une crainte étrange qui s’emparait de la jeune shinigami. Elle commença à se calmer, fermant les yeux… Et puis soudainement les gouttes d’eaux lui semblèrent tomber plus lentement, comme si le temps s’était volontairement ralentit. Sur son coté son Zanpakuto, de blanc vêtu la regardait de son petit air malicieux et satisfait. Alors comme ça on a dut mal à finir un petit arrancar de rien du tout Princesse - …..- Si ça avait été moi je l’aurais tranché comme ça (elle imita un geste) ou encore comme ça…(elle imita un autre geste) tu es vraiment minable Princesse (Un sourire satisfait flottait sur le visage de l’apparition aux cheveux blancs et aussi immaculée que la neige)-…Tu n’avais qu’a le faire si tu en avais auuutaaant envie….- C’est plus marrant de te laisser faire princesse (un sourire sadique tellement habituel flottait sur son visage) – Au faite….pourquoi m’appelles-tu princesse … ? – Parce que c’est ce que tu es…Tu ne t’en souviens juste pas.
Alors qu’elle était en plein débat intérieur, une soudaine révélation lui apparut : c’était la première fois que Tsukihime faisait référence à son passé : avait-elle l’intention de l’aidé ou étais-ce tout simplement une fausse piste pour l’embrouiller un peu plus dans la mélancolie du brouillard étouffant qu’était son esprit. Elle suffoquait… L’eau qui ruisselait sur elle s’abattait de plus en plus fort contre sa peau. Elle n’avait pas volontairement provoqué cette pluie, c’est vrai, mais elle en était à l’origine, inconsciemment… Et maintenant que le marionnettiste se mourait la marionnette partait au-delà de tout contrôle. Alors que sa dépouille était à l’agonie, alors que son corps commençait à s’engourdir une peur primale, sans doute un instinct basique et totalement refoulé la réveilla soudainement. Elle glissa lentement sa main encore un peu amorphe vers la garde de son épée, la saisissant lentement mais fermement. Elle déglutit du mieux qu’elle put, elle n’était pas en état de combattre de toute ses forces, elle pouvait tout au mieux encore lancer une ou deux attaques mais il lui serait totalement impossible physiquement de se relever si un autre coup fatal ou pas lui était porté. Toya se concentra, respirant un bon coup, écoutant les battements de son cœur. Les oreilles normales n’auraient pas distingué cette petite fluctuation du sol, mais elle connaissait bien le bruit des gouttes de pluie, et le clapotis qu’elle entendait été tout sauf le bruit de l’eau sur le sol.
Elle saisit fermement la poignée et d’un geste net, précis, bien que lourd à cause de ses membres endolori, elle trancha l’air face à elle et sentit la lame de son épée effleurer un objet déchiquètement amoureusement la peau qu’elle toucha. Le bout sa lame devint rouge écarlate alors qu’elle entendait enfin les paroles s’élever dans les airs. Elle ne savait s’il s’adressait à elle par pitié ou par amabilité. En voyant son sourire ce fut la première possibilité qui fut retenue, elle plongea son regard azuré fantomatique dans les yeux rougeoyant de son interlocuteur. Et ils restèrent un moment ainsi, yeux dans les yeux, se dévisageant mutuellement. Elle avait l’impression de se renvoyait à elle-même son regard inexpressif. Un rire sarcastique et à la fois nerveux lui échappa en même temps qu’un cri de douleur.
"Quel beau moyen de vous complimentez... Rouge et noir sont vos couleurs non ? "
Un autre ricanement lui valu un toussotement aigu et un mal incroyable. Elle resserra l’étreinte sur la poignet de son zanpakuto tout en fixant son opposant.
"J’ose néanmoins vous remerciez, pensant que cette phrase fut sincère… J’espère pour vous que vous pourrez vous délecter un peu plus de cette vue si je meurs… "
Elle l’avait dit tout a fait normalement. Pourquoi s’accrochait-elle à ce zanpakuto ? Etais-ce le dernier fil qui la retenait à la vie ? Pourquoi se battait-elle contre la mort ? Elle qui n’était rien….Rien d’autre qu’un cadavre ambulant. Bonne question…. Elle se le demandait. Peut-être avait-elle encore un but inconnu qui l’empêchait de partir…Non en faite la mort c’était la facilité, l’abandon, la défaite. Elle avait beau avoir tous les défauts du monde elle ne serait pas partie sans rien faire, choisissant la facilité. Elle releva Tsukihime devant elle, posant la lame sous le menton de l’inconnu, sa lame tremblait, certes, néanmoins sa détermination n’avait pas faillit, pas un seul instant, détermination étrange… La mer est incompréhensible.
"Oui…Cela doit être un beau spectacle…Peut-être serais-je « belle » une fois morte…mais je ne le suis pas encore…Pas totalement du moins...pas physiquement"
Dernière édition par Fubuki Toya le Ven 7 Jan - 18:37, édité 1 fois
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Sujet: Re: Warrior's pride [pv Castiel] Sam 8 Jan - 15:38
Assassin's Creed 2 OST
✖ Karakura. Des gerbes formées par des membres de créatures spirituelles voltigeaient dans l'air austère, c'était une toile bien trop sombre, c'était une ville insoumise aux règles de la profane, mais à présent dirigée par celles de la mort. Non, il n'avait plus le temps d'y méditer, plus le temps de réfléchir, le temps qu'il ne peut orchestrer. Parfois, des questions aussi évidentes peuvent le laisser perplexe, incapable de se rendre auguste de l'image reflétée par Dieu, et ce, par manque d'indices. Les ténèbres le ceindraient de partout. ✖ Celui qui ne peut plus éprouver ni étonnement ni surprise, est pour ainsi dire mort : ses yeux sont éteints ... Elle était bel et bien vivante, son sang fustigeait à son plein, pour gicler et se mettre en érection dès qu'il était en intersection avec sa plaie. Elle échancra la main de l'adonis encore plus frêle que sa beauté, par pure précaution, preuve tangible que le sursaut fragment de l'étonnement faisait encore partie d'elle. Si elle semblait céder son sort aux aléas du destin, son subconscient, ses rêves, eux, s'agglutinaient à la vie, tel un entêtement qu'elle a rejeté aux abysses de l'oubli. Mais on ne pouvait en dire autant pour Castiel. Lui, il était déjà mort, son idiosyncrasie ne supporte plus ni la consternation ni la stupeur, simplement un fanatisme fou et un penchant incommensurable pour le simple fait de tuer. Pour être le meilleur des faucheurs, il fallait être mort. ✖ Cette femme le biglait avec suavité, un abîme d'indifférence incarcéra le contact visuel entre leurs deux existences. Comme un long face à face ou un échange d'impassibilité insondable qui avait pour but, de laisser chacun des deux déchiffrer le moindre symptôme de fléchissement ou de faiblesse chez l'autre. ils étaient sensés être en état de sudation libre. Mais non, pas même une seule tâche de sueur, en fait, c'était comme s'ils orchestraient chaque suintement de leurs cœurs, à chaque millième de seconde, ils maîtrisaient la vitesse de ces battements, et ils étaient même plus secs qu'avant leur rencontre. Il n'y avait pas que cette présence acerbe qui le subjuguait, mais il y avait cette émanation, qui le fascinait, qui le captivait, qui poussait son scepticisme vers ses derniers retranchements. Maculé d'une clarté céleste, un de ses yeux devint plus pourpre que son confrère, l'imprégnant de jalousie, il se déclenchait parce qu'il ressentait une fin prochaine, parce qu'il pouvait enfin regarder outre la vue banale, il pouvait scruter son âme qui s’éteignait, quand une entité est proche de la mort, on peut voir ces ressentis mieux que la clarté du jour. Elle regorgeait de sentiments à contre attente, des peurs et des rêves aux bouts des doigts entre le marteau et l’enclume, des rêves qui n'ont jamais vu le jour, qui n'avaient d'ailleurs rien à envier à l'utopie de Castiel, des rêves qui ont connu la déception, des rêves qui ont converti sa joie de vivre en inertie. Et elle se rendait patiemment vers l'antichambre de l'enfer, tout ce sang, toute cette amertume, ça faisait bien trop longtemps, plus son organe centrale se haletait de ballotter plus le sien gagnait en vitesse, alors que d'habitude il pouvait le contrôler jusqu'à même taire ces battements, le rendre inaudible. Et son rire résonna. Il rebondissait et s'épanouissait dans l'atmosphère cadavérique qui régnait en maitre. Remplissant l'immense qu'il venait de créer dans ce monde si plat. Il était l'ornementation de l'Enfer. ✖ Il voulait qu'elle repose en paix, il voulait satisfaire sa convoitise et sa démangeaison sanguine, il voulait tellement de choses tant que par son supplice c'était une idée à marginaliser. Et elle demeurait là, tandis qu'il frigorifia son ostentation de par sa résolution. On dirait que son réceptacle humain serve à quelque chose en fin de compte. Ce volcan sanguin et miniature avait l'air d'épuiser ses dernières réserves, il ne pouvait se languir d'une vue aussi resplendissante, ses instincts d'assassin reprenaient le dessus, il se surprit agitant furtivement sa main pour déceler sa lame secrète d’en-temps, du temps où il était le chef de la confrérie, il se nourrissait d'un désespoir aussi radieux. Soudain, un semblant de détermination en provenance d'elle lui parut brusque, sa lame tremblante menaçait son menton, tandis que les gouttelettes qui perlent sa main s'échouent dans la flac adverse pour créer une fusion de leurs sangs respectifs. Pure ironie, il lisait dans les façades de son visage, dans chacun de ces traits une fausse envie de survivre, cette ironie lui semblait comme un geste moqueur en dérision pour des centaines d'années d'existence infécondes, en un court instant, elle avait trouvé un moyen vengeur de se moquer de l'existence, il avait presque envie de rire, fasciné devant tant de subtilité aux portes de la mort. Mais ce sérieux laissait à présager, que peut être elle même ignorait son manque d'intérêt pour la vie. Un crissement, ou plutôt une détonation vint broyer son cœur, alors éperdu de passion, pataugeant d'envie à travers son regard azur, elle qui était si attrayante, cette frustration n'était pas simplement là en conséquence d'une légère entaille qui a laissé couler trop de sang de son corps, mais aussi un rappel de qui il était vraiment, pour lui démontrer que la personne qu'il était ne pouvait se permettre aucune bribe d'affection. Ses yeux s'écarquillèrent avec rudesse, puis une fois la douleur compensée il reprit son calme.
[Castiel] <> En effet ... Mais je serais encore privé d'un spectacle qui me tient à cœur, il est vrai que j'aurai à regarder ta beauté dans son apogée ... mais en retour, je n'aurai plus aucune espérance de la contempler à nouveau, ce qui serait fort regrettable. Vois tu ... J'en ai assez d'être privé des choses que j'aime voir.
✖ Il se servit de ses habits comme bandage, pour stériliser au minimum sa blessure, pour stopper l'effusion, il n'a aucune notion des soins spirituelles, et de toute façon, ça lui aurait prit trop de temps. Et c'est sans demander son avis qu'il réussit tant bien que mal à la porter sur son dos, la serrant contre ce même dos pour forcer l'arrêt de l'hémorragie. Des maux de tête étaient dolents mais supportables, il faut dire qu'il était de constitution physique très fragile, le peu de sang qu'il perdait suffisait à troubler sa vue, mais il ne s'en souciait pas du tout, et il marchait quand même sans l'once d'un fléchissement, parfaitement calme, à se demander s'il était vraiment blessé.
[Castiel] <> Tu sais ... Tu n'as pas à gigoter de toute part au cas où l'idée te traverse l'esprit, tu ne me devras rien en échange de ta vie, contente toi d'être belle, et tu auras largement compensé ta dette.
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Sujet: Re: Warrior's pride [pv Castiel] Dim 9 Jan - 15:14
"Heart"
Quelque chose lui collait à la peau, quelque chose de poisseux et d’humide. L’averse qui s’abattait sur la ville commençait à s’affaiblir à mesure que le sang de la shinigami s’écoulait le long de la ruelle, le ciel lui-même cherchant à protéger cette couleur pourprée qui s’enfuyait vaguement au loin, courant, ruisselant, s’agitant loin de sa position initiale. Le ciel n’y était pour rien, ça avait toujours été comme ça. Lorsqu’elle était triste il pleuvait, lorsqu’elle était en colère la pluie s’accompagnait d’orage, lorsqu’elle était heureuse de fines particules d’eau se mêlaient dans l’atmosphère formant des spectacles visuels que seule la nature avait le don de prodiguer. Et maintenant qu’elle était mourante, telle une mère essayant vainement de protéger son petit elle se calmait…lentement… Sa respiration se fit de plus en plus lente, elle se concentrait sur les battements de son cœur alors que son bras chancelant continuait d’harceler la gorge de son interlocuteur. Elle ne cherchait pas à réfléchir juste à agir.
De l’autre coté, dans la rue principale éclairée par les réverbères tantôt, par les vitrines lumineuses ou les phares des voitures personne ne voyait se qu’il se passait dans cette ruelle pourtant éclairée par les mêmes sources. Oui chacun se pavanait joyeusement d’un parapluie, évitant le plus possible l’eau. « Je dois penser à mon brushing » vociférait l’une « Nooon mes chaussures Channel ! » se complaignait l’autre « HANYAAA MES NOUILLES » pensait un autre. Tous des petites fourmis insouciantes, des fils blancs sans énergies spirituels, incapable de comprendre qu’ici, non loin d’eux la vie et la mort étaient en train de se ficeler un doux tableau. Qui n’aurait pas voulu être normal…la normalité est relative et pourtant tant de gens en rêve. Elle écoutait son cœur battre, il battait à l’unisson avec celui de son interlocuteur, il battait envers et contre tout, il n’était pas dubitatif comme son possesseur. Un spasme de douleur la fit sursauter, sa lame effleurant délicatement la peau de son opposant sans oser doucement la trancher. Et puis elle entendit un rire.
Aux cotés de l’homme venait d’apparaitre sa force et sa faiblesse, elle la regardait d’un sourire mi-amusé, mi-sadique. Elle n’éprouvait que de la pitié pour la jeune femme qui la tenait entre ses mains, elle ne compatissait nullement à sa douleur ni ne s’inquiétait de la compagnie avec qui elle était, un peu comme si elle connaissait parfaitement la tournure que les évènements allaient prendre. Elles étaient toutes les deux apparues en faite. Noire et blanche. Jour et nuit, soleil et lune, lac et abysse. Elles la fixaient de ce même sourire sardonique. L’une s’accoudait sur l’épaule de l’inconnu en face d’elle, l’autre les bras croisaient la fixait en chantonnant. La question était « pouvait-il les voir… » Non puisqu’il ne réagissait en aucun cas aux intrusions extérieurs. Qu’il était agaçant de voir son propre monde intérieur empiéter sur sa réalité.
« Et c’est c’est c’est….la grande ! la pitoyable ! La géniale ! L’incomparable ! La brillantissime ! L’incapable Toya qui est avec nous ! - Hihihi …ne rigole pas de ces choses là elle pourrait vraiment nous claquer entre les doigts tu sais… - Bah ça serait pas la première fois... - Oui mais non …Il faudrait vraiment faire quelque chose pour ça quand même. - Je propose de laisser son prince charmant s’en occuper. Hey Toya c’est pas juste pourquoi c’est toujours toi qui rencontre les hommes je veux moi aussi !! »
Comme si un zanpakuto pouvait rencontrer un être de chair et de sang…Faut arrêter le LSD de temps en temps…. Tsukihime observèrent d’un peu plus prêt le jeune homme. Toya elle les fixait tous les trois, des yeux bleus révulsé, des cernes commençant à apparaitre sous ses miroirs azurés. C’était un tourbillon d’insanités qui se propagés dans sa tête alors que le sang commençait à lui manquer – pire elle commençait à voir sa vision descendre, il lui était de plus en plus difficile de tenir son arme au niveau de la gorge, elle devait serrer les dents pour réprimer ses soupirs de douleurs. La douleur était là, latente, attendant toujours le moment le plus propice pour frapper. Tsukihime continuèrent leurs inspection avant de se planter chacune de part et d’autre du mystérieux inconnu.
« Bon c’est décider ! Je le garde pour moi lui ♥ OOh darling come on we have all the night to spend together ~ Disant cela la forme “lumineuse” de tsukihime passait amoureusement ses mains sur le visage du jeune homme. - Ah non ! Apprends donc à partager ! C’est toujours toi qui as les plus beaux…moi aussi j’en veux un morceau de ce dernier ! - Ceci dit la forme « ténébreuse » s’accrocha au bras de la pauvre victime qui ne savait même pas que son sort était en train de se décider. - Oh…mais ça peut s’arranger….Tu aimes les plans à trois mon mignon ? »
Toya regardait la scène à moitié agonisante et ne sachant pas trop quoi penser… STOP LES NYMPHOMANES ! Elle entendit leurs voix résonner en même temps dans un cri de protestation fébrile. Soit elle divaguait soit son zanpakuto était sérieuse, et dans les deux cas elle avait de quoi s’inquiéter. C’est donc partageait entre la douleur et un sentiment de total dépassement –pire de désespoir total face à la « chose » qui lui servait d’arme – un autre spasme de douleur la parcourue, lui arrachant cette fois un gémissement. Tsukihime reprirent du sérieux, finalement, sa blessure était peut-être un peu…beaucoup plus importante qu’elles ne se laissaient croire. Et puis…Comme si toute cette mascarade avait duré une éternité elle eut enfin une réponse à sa question. Soudainement son zanpakuto disparu, il n’y avait plus qu’elle, la pluie et le sang qui coulait…Encore…et encore… Son bras oscillait…Elle ne pouvait plus tenir, elle ne pouvait plus lutter. Il devint soudainement horriblement lourd, du plomb qu’on lui aurait injecté dans les os. Il retomba lourdement sur le sol en même temps que le bruit métallique de l’acier contre la pierre. Sa respiration devenait tremblotante alors qu’il s’approchait d’elle, son palpitant fit un soubresaut alors qu’il réduisait la distance, c’était la fin…sa vision s’obscurcissait. Elle ne pouvait plus rien faire… Etrangement l’idée lui passa qu’elle aurait mieux fait de céder à la pire maladie du monde plutôt que de se lever de son futon ce matin, oui au moins elle serait au chaud, en train de tranquillement paresser dans ses quartiers au lieu d’être dans une allée obscure trempée jusqu’aux os – quoique ce paramètre ne la gênait pas- et mourante avec un inconnu à moitié nécrophile qui s’approchait d’elle soit pour la secourir soit pour la finir… Lorsqu’il banda sa plaie, un poids se libéra de sa poitrine et elle réussi à se calmer un peu…néanmoins le sang qu’elle avait perdu fit enfin ses effets néfastes, sa vue se troublait de plus en plus. Ses membres engourdis avaient du mal à réagir et bien que sa main reste agrippée à son zanpakuto elle ne réussit à rester éveiller qu’un court instant. Alors qu’il la posait sur ses épaules la question , la toute première qu’elle devait…qu’elle aurait du se poser –lui poser- fusa dans son esprit.
"C…o…mment me…voy..ez…vous... ?"
La dernière chose qu’elle vu fut deux long fils rouges autour d’eux…
"s …s…hiniga…mi"
Et elle sombra dans l’abysse.
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Sujet: Re: Warrior's pride [pv Castiel] Mer 12 Jan - 18:19
Non non non - Camelia Jordana
✖ Mais au final, tu n'étais rien de plus qu'un vaillant assassin ! La nuit tavelée de sang te ramenait dans le même visage ou le rire et le sérieux défilaient tes traits de faucheur, dans ce plateau insensé où tu affrontais une femelle féodale, d'il y a 500 ans. Rouge et ocre, elle laissait une traînée derrière toi mais déjà cachée dans la brume de l'ignorance, c'est une armée de soldats en armure morte qui se levait du sol. Froids, lents, rigides, les crissements du métal contre le métal cadençaient leur marche vers la chienne de la seigneurie qui baignait toujours dans l'obscurité. Puis tu revins spartiate vers l'âpre réalité, la dernière scène de ton saut temporel te fut censurée. ✖ Le ciel redevint beau et percé d’étoile et les arbres chantèrent le retour à l’humanité. Les lumières s'allumaient comme des églises dans la nuit et des cris de désespoir s'élevaient sous les étoiles, les cris d'un corps couvant son âme. Les flash t'étaient encore astreints. Tu humais l'air tout en t'imprégnant des choses environnantes, et la chaleur de son sang maîtrisaient tes réflexes tel un peintre qui n'a de cesse que pour son modèle. Les feuilles pourpres tombent du chêne, ces feuilles omniscientes sont son effigie et par le même train l'emblème de sa douleur. Apparemment, ses regards suicidaires s'amenuisent, et de par tes mots, elle s'accrocha à la vie. Son Reiatsu était recouvert de diverses idiosyncrasies, tandis qu'elle somnole bercée par les champs de son âme, il se faisait déjà si tard. Tu cheminais le long des ruelles, bientôt à ton lycée, marchant encore et encore, presque insouciant, comme offensé de t'y rendre, savant comme tu l'étais. Ces entités lui parlaient, c'étaient certainement son ou ses Zanpakutôh. D'ailleurs, Laevatein le ratifia bientôt, te léguant son œil gauche, le tiens étant déjà pourpre n'a fait qu'amplifier son teint.
In My Dark World
[Laevatein] <> Tu es observé l'ami ...
[Castiel] <> Je vois cela, elle sont "Hot" pour dire ... Tu devrais pas.. ?
[absorbé par un livre de Conan Doyle, et tournant la page] <> Sans façons. Merci.Tu sais bien que les "Rageons toutes Cendrillon" et les "Niveau 0 de la life sur terre", c'est pas trop mon type.
[Castiel] <> En tout cas, c'est toujours mieux que de se toucher sur un détective du 20 ème siècle. Nécrophile ? T'essaye d’innover la Gay-Pride ?
[Laevatein lisant] <> Tu devrais pas craner "occupé" comme tu l'es.
[Castiel] <> Écarte les pour moi alors ...
[Laevatein] <> On dit : S'il vous plaît !
[Castiel] <> Mon Dieu alors ... C'est pour éviter les "S'il te plaît" que tu loges Gratos 5 étoiles, ma suite intérieur vois tu.
[Laevatein en soupire] <> Yaré ... YARE !
✖ Avant même que son livre ne touche le par terre, Laevatein enlaça de dos la brune des Tsukihime, et prit un regard dramatique, un regard théâtral mais magistral, si familièrement, il prit son cou du serpent de ses bras et somnola minutieusement sur son épaule, frottant sa douce parure contre son visage.
[Laevatein] <> Ah ! Tant d'euphorie et de délectation ne sont présents que sur terre ?! Dieu, comment envisages tu le paradis ?! Tue moi pour l'affront de t'avoir touchée. Conquérante de mon âme.
✖ Puis subitement, aussi vif que la lueur pourpre qui traverse son œil, Laevatein incarcéra la distance qui séparait les fausses jumelles, seulement cette fois, il rembobina le néant sur moult déplacement pour s'échouer tel un prince exigeant la femelle qui partagera ses maux et ses biens devant la seconde nymphe, l'on ne sait comment il a fait, mais il tenait déjà majestueusement ses cheveux immaculés dans sa frêle main, aspirant leur doux parfum, puis les embrassant, puis proliférant toutes sa tête vers sa bouche, pour effleurer ses lèvres d'un contacte illusoire, d'un baiser immatériel et se rendit vers son oreille où il chuchota quelques mots ...
[Laevatein] <> Sais tu pourquoi tes cheveux sont si blancs ? Sais tu pourquoi la neige est blanche ? C'est parce qu'elle avait oublié de quelle couleur elle était. Lady, j'ai entendu prince de ta bouche et je l'ai forcé à me matérialiser, ne vous contentez pas d'un imbécile doublé d'une trisomie spécifique rarissime, avec une absence dans l'"boxer". Ne privez pas le mortel que je suis des vos charmes divins ...
✖ Puis il sourit d'un air batifolant, joueur, et nargua Castiel de ce même sourire en coin de bonheur, fier de l'amorce qu'il avait gambergé, son regard peint d'une danse macabre qui miroite son talent impulsif.
[Castiel] <> Eh bien ... il m'aura toujours pris de vitesse, c'est une sorte d'impression qui me marquera toujours chez lui, et c'est au moins possible d'être aussi lunatique ? Bien, tant qu'il se débrouille...
✖ Puis tu repris ton corps au lycée, ton corps millénaire et vacant qui irradiait la nuit de milles & un combats, ton corps qui traversa le temps, ton réceptacle qui défie les vent qui nient et renient, ton corps qui, dans une narcose éternelle sembla longtemps narcissique et infléchi les spectateurs du même sentiment bien qu'impossible. L'infirmière était séduite par l'élève exemplaire que tu étais et s'attachait à ton froid légendaire. Elle y trouvait une satisfaction amicale, et pouvait te confier l'infirmerie quand tu voulais pour dormir, bien sûre, tu te disais de santé fragile, ses yeux reluisaient de perversion à chaque fois que tu venais. Ah ces infirmières ... C'était l'heure de rentrer, l'heure de voir une mère semi-biologique bilieuse, l'heure de la chute vers la norme. Toya n'était guerre ombrageuse, elle croulait déjà à la fatigue, le visage exténué, elle murmura néanmoins dans une voix nébuleuse, le souffle vaporeux saccageant ces mots, elle demandait à savoir ce que tu en pensais ?
[Castiel] <> Tu veux vraiment le savoir ? Tu es à peu prêt la réincarnation de la chose qui me manquait il y a 500 ans, tu es ce qui me ressemble, tu es un appui fascinant qui aurait pu repousser ma mort.
✖ Puis elle se tut, raffermissant encore l'infinité de chemin où tu devais proliférer pour l'atteindre, tu ne savais pas si elle l'avait entendu ou non, mais ce que tu pouvais affirmer avec certitude, c'est que là où elle nageait, elle le faisait avec aise, à cette heure même. Puis te voilà chez toi, tu rembobines ta mère comme tu le fais si bien, le mensonge et la manipulation étaient ton art, et elle, cette mère si chérissante, te fit aveuglément confiance et ne posa pas de questions, tu ne fléchis pas en portant la personne invisible dans tes bras, tu étouffas tes cris de fatigue et finalement tu la déposas dans ton lit, renforçant ses bandages, tu espérais que sa résolution serait assez forte pour la maintenir en vie. Si tu l'avais sauvée, c'est parce qu'elle avait un rêve et des rêves auxquelles elle tenait encore, tu te revoyais des siècles plutôt. ✖ Tu avais fait des rêves que jamais personne n’aurait fait, et tu avais abandonné tout ce qui ne t’était plus utile. Les idées les plus profondes résident dans ton âme, toujours au gouffre de la réalité et de l’idéalisme, mais même si tu devais commettre des sacrifices, tu ne pouvais pas pas réprimer ton surplus de sentiments. ton cœur ardent te fait trop souffrir. Mensonges, craintes, ostentations, souffrances. Toutes sortes de négativités. Tu n'es pas si faible au point de te faire capturer. Tu esquiveras et tu ne connaîtras jamais la solitude.
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Sujet: Re: Warrior's pride [pv Castiel] Sam 15 Jan - 10:55
"Sleeping in the black world"
Il existe sur Terre un refuge pour tous, un monde sombre et noir dénué de pureté, entaché par la maladie, souillé par la malveillance. Un refuge que toutes les âmes tourmentées ou non visite chaque soir : leur propre esprit. S’évanouir n’est pas une expérience plaisante : flotter dans la masse discontinue et filiforme qu’est la bouillie de son esprit n’est pas agréable, encore moins quand un brouillard opaque privé d’odeur vous entoure protecteur et assassin. Elle se noyait dans l’eau présente dans chaque recoin de son existence se demandant pourquoi, pourquoi suffoquait-elle dans ce liquide qui est le sien ? L’onde l’enveloppait, l’écrasait et pour la première fois de sa vie elle en vint à la détester, la détester de tout son être, de tout son corps. Cette malédiction de ceux qui sont nés avec un don : le don d’être un shinigami qui pouvait être plus qu’un simple officié, devenir un gradé, le don des génies. Elle détestait cette eau qui s’infiltrer dans ses poumons pour en chasser l’air, elle détester sentir le liquide se déverser dans ses alvéoles, elle s’écœurait d’adorer ça. Oui elle eut souhaité, pendant cet instant, ne jamais avoir se pouvoir dévastateur, elle eut souhaité disparaitre au fond de cette eau, réapparaitre à la surface, mourir dans une plaine gelée. Elle voulait cette eau, elle la détestait, si seulement elle n’avait jamais existé. Elle essaya de crier, crier dans cette océan de ténèbres mais seul en sortie la dernière bulle d’air qui s’était emprisonnée dans son corps et puis…plus rien.
Tsukihime continuait de jaugeait le bellâtre qui se trouvait entre ses mains alors qu’un frisson les parcourraient : Toya venait de sombrer dans les profondeurs abyssales de son esprit…de « leur » esprit, elles étaient à deux dans cette histoire…ou plutôt 3 si on prenait en compte le fait que Tsukihime avait deux formes. C’était une sensation désagréable qu’elles avaient expérimentées quelques années auparavant, lorsque l’incident c’était produit ; cette pensée leurs suffit à frissonner d’effroi et de peur. Même si elles avaient fait en sorte que Toya oublie tout de cette funeste nuit afin de protéger son esprit, elles, elles s’en souvenaient…parfaitement. Elles revoyaient sans cesse cet homme qu’elles avaient aimé de tout leur cœur se faire engloutir par leurs propres ondes dévastatrices. Elles s’en souvenaient…mais si Toya aussi s’en souvenait elle n’y survivrait pas. Elle devait rester ignorante elle devait rester amnésique. Elle réapprendrait à aimer ce ne serait pas un problème elle réapprendrait à éprouver des sentiments….même si cela devait durer mille ans. Jamais, Oh grand Dieu jamais elles ne pouvaient relâcher leurs gardes de peur qu’un souvenir enfoui ne refasse surface. C’est sur cette pensée qu’elles en revinrent à leur proie.
« Tu n’as pas l’air convaincu mon chéri que se passe-t-il ? Nous ne sommes pas assez bien pour toi ? - Je crois plutôt qu’il est timide…. - Tu n’as pas a avoir peur, nous serons très douces avec toi…Bien sur moyennant une performance au lit raisonnable…. - Je dirais plutôt intéressante. - T’inquiète pas on t’en voudra pas si tu te rates la première fois on t’apprendra les choses de la vie mon grand ♥
Heureusement –ou malheureusement d’ailleurs- ce monologue avec le jeune shinigami fut interrompu par l’intervention d’un autre protagoniste. Un sourire charmeur aux lèvres bien qu’intéressées et fortement intriguées par le nouveau venu les deux sœurs allèrent entourer le nouvel inconnu pour faire un peu plus ample connaissance….
L’eau avait disparue cette fois, laissant place à un paysage montueux. Sec, aride, noir et sombre. Il lui fallut un instant, un instant qui lui parut être une éternité pour se rendre compte qu’en réalité, l’eau n’avait pas disparue : elle avait juste atteint le fond de ce précipice. Une étrange lumière régnait dans les profondeurs abyssales, comme filtrée elle était imperceptible pourtant lorsque ses yeux s’étaient habitués à cette lueur diaphane il n’y avait aucun doute sur la forme de ce paysage marin. L’eau ne l’étouffait plus, en réalité c’était comme si elle était à l’air libre : elle ne sentait ni la résistance du liquide ni la pression des profondeurs : elle se sentait vivre. Elle se laissa errer dans ce fond aquatique insolite. Elle y trouvait des paysages déchiquetés et irrégulier, un sol impétueux qui n’était pas de tout repos. Criant dans cette mer de désolation elle n’eut en retour et pour réponse que son propre écho, un peu comme si elle était seule. Elle l’était. Elle ne l’était pas. Dans cette onde calme et plate une silhouette se détachait du paysage. Elle l’avait déjà vu ; un bon millier de fois. Cette silhouette la hantait, elle la connaissait, elle ignorait de qui il s’agissait. Une impression vague de « déjà vu ». Elle savait qu’il s’agissait là de la clé de son passé enfoui, oublié, mais à chaque fois qu’elle essayait de l’attraper, elle s’évaporait, spectrale et inconsistante. Elle essaya de se rapprochait… L’ombre ne bougea pas… Encore…encore plus près… Et puis elle arriva à sa hauteur, elle tendit la main pour pouvoir la toucher, ne serait-ce qu’une seule fois….
Le nouveau venu était d’une loquacité sans précédent, un charme rhétorique qui fut presque oubliés au zanpakuto qu’elles venaient tout juste de se faire répudier par le possesseur de se dernier.
« Allons voyons les beaux yeux que voila… - Tel maitre tel sabre…. »
Disant cela elle passa amoureusement sa main sur le visage du zanpakuto qui se frottait euphoriquement à elle. Elle adorait ça, après tout il fallait bien qu’elles s’amusent de temps en temps non ? Pourquoi serait-ce uniquement le privilège de Toya de rencontrer les jeunes et beaux étalons de la sorte ? De toute manière, en l’occurrence ici, elle ne pouvait pas profiter pleinement du charme qu’offrait ce jeune fringuant. Laissons donc les maitres à leurs occupations et amusons les katanas. Il serait bien temps que quelqu’un fasse quelque chose non ? Passant chacune leurs bras autour de la taille de se dernier elles se rapprochèrent, séduisante, tentatrice lui susurrant doucement à l’oreille.
« Je n’ai pas oublié ma couleur on me l’a volé… - Je le lui ai volé…Savais-tu qu’autrefois noir et blanc étaient une seule et même personne ? – Une personne aux deux identité… - L’une, jalouse de l’autre lui vola la couleur qui le composait, qui faisait se tout… – Puis noir et blanc apparurent distinctement… - Le blanc, triste et mélancolique de sa couleur dérobée commença à chercher à fuir le noir. – Et devint neige. -Mais dis-moi mon beau noir ébène…Quel est ton nom ? » cette dernière phrase partit à l’unisson.
Leurs souffle chaud titillait tantôt l’oreille tantôt son cou, un sourire charmeur aux lèvres, oui, pour qu’elles lâchent leurs proies il en faudrait bien plus que ça.
Toya se réveilla brusquement. Il faisait nuit, seule une lumière tamisée filtrait à travers la fenêtre. Elle scruta son environnement sans savoir où elle était. Ses sens étaient engourdis, ses yeux encore faibles mais, commençant à s’habituer à l’obscurité ambiante ils distinguèrent les caractéristiques d’une chambre. Bougeant sa tête à droite et à gauche, se familiarisant avec son milieu elle se demandait se qu’elle faisait là. Puis elle se souvint de sa blessure. Elle se releva si brusquement que la plaie lui arracha un cri de douleur aigu, la forçant à se recoucher. Plus minutieusement cette fois, elle entreprit de soulever la couverture qui était posée sur elle : un pansement était mis là où un trou béant était jadis. Elle n’avait pas encore commençait à cicatriser, ce qui signifiait qu’elle ne dormait que depuis quelques heures au plus. Elle essaya de reconstituait se qui avait put se passer…Elle avait été sauvé par cet homme, ce shinigami… Puis plus rien. A en déduire par l’endroit où elle était il avait dans doute décidait de l’emmener chez lui, ou quelque chose du genre.
"Quelle galère…Hummppff"
Elle se redressa du mieux qu’elle put, faisant scrupuleusement attention à ce qu’elle faisait. Une fois debout elle s’escrima à enlever le haut de son uniforme dévoilant à la fois son buste mais aussi la plaie qui s’était remise à suinter. Elle se maudit pour n’avoir jamais appris de sort de soin puis commença à enlever le bandage pour voir l’étendu des dégâts. Et franchement ce n’était pas beau, pas beau du tout à voir, la lame lui avait transperçait la moitié de l’abdomen qui suintait lentement, crachant doucement ce liquide rouge. Elle réfléchit un instant, soit elle cautériser la plaie soit elle attendait sagement que la blessure se panse d’elle-même ….Et vu l’état dans lequel elle était elle aurait eut du mal à rejoindre la Soul Society. Elle passa doucement sa main au niveau de sa plaie ce qui lui arracha un autre cri de douleur.
"Saloperie d’Arrancar …RAAAH"
Cette dernière protestation lui entraina un autre cri de douleur. Qui s’en souciait personne ne pouvait ni l’entendre ni la voir.
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Sujet: Re: Warrior's pride [pv Castiel] Dim 16 Jan - 20:45
The Friday Night Boys - You Do, You Don't
✖ Que le sentiment qui draine le torrent de nos utopies devienne ton arme et la lance de ta conviction ! Que ta pensée à l'apogée fuselée fuse par une infinité d'éclats et devienne l'allégorie de ta prééminence. Déception, peur, vanité et mélancolie, sois fort et tel le condor, remémore toi la représentation qui t'est concrète ... Ne cesse jamais d'exister et ... que la mort émonde les écueils de la vie qui prônent leurs contraintes sur la laie de tes dessins ... Castiel. ✖ Laevatein se pencha hardiment sur la pâlissante créature s'offrant à ses yeux, ses cheveux immaculés faisaient objet d'hypnose pour lui, et seul le son de baisers pétillants cadençait les mouvements indécents de ses mains baladeuses. Les cheveux volants, le cœur battant, le vent chantant, cela lui faisait un bien fou de l'avoir dans ses bras. Depuis combien de temps personne ne l'avait autant attiré ? Cette époque était réellement spéciale. Voguant à travers ses formes, la nymphe dans ses bras, son corps se fondait dans l'ombre qui s'agitait sous la nouvelle apparition d'une fausse jumelle. Puis il haleta la chaîne de contacts langoureux, feignant de lui mettre la fièvre, négligeant de cogiter à ce qui serait une première entre Zanpakutoh, il ne fallait pas enfreindre ce tabou, pas même penser à bassiner le moindre de ses vêtements.
[Laevatein posant un dernier baiser] <> En effet. Noir et blanc n'auraient fait qu'un, pour le plus ample de mes bonheurs, mais c'est aussi pour ça que votre couleur fraternelle n'est plus, celle qui vous réunissait. Celle que tu as oublié Shiroï Tsukihime. Bien, c'est mon abruti d’acolyte qui me rappelle, qu'est ce qu'il deviendrait sans moi ... Mais une dernière chose avant. Promettez moi de ne plus jamais cacher une vérité aussi sombre soit-elle ... Tsukihime. C'est fou ce qu'un fleurte peut nous apprendre sur une personne.
✖ Et il s'éclipsa dans les pénombres qui traçaient la chambre, aussi vite qu'il s'était affleuré, faisant jaillir un œil écarlate dans l'immensité de la pièce, son âme elle même devenait l’œil gauche de Castiel. De par ce pouvoir, il plongea dans l'infinité de souvenirs qui morcelaient puis scindaient les jours de Toya, des mémoires qui faisaient sa vie, tout un contour de bifurcations qui l'éjectèrent finalement dans la couche la plus complexe de son âme, celle de ses rêves ... Là, toute sorte de lumière était briguée, mais prohibée pour matérialiser la douleur de la femme, toute étincelle était courbée, comme s'il on explorait les grandes profondeurs, à plus de 5 kilomètres de fond. ✖ Peut-être la peur de la mort n'est-elle que le souvenir de la peur de naître, peut être que l'on ne s'attend pas plus à mourir que l'on ne s'attendait à vivre, mais tant que la vie réside en elle, Castiel pouvait y faire quelque chose, son œil transcendent pouvait voir à travers les peines et les afflictions, ces choses qui sont immatérielles, et c'est peut être pour ça qu'il vit une ombre la harceler. Il va sans dire l'importance de répit psychologique, sans quoi l'on s'aliène persécutés par les ectoplasmes du passé, les blessures ne sont que l'oppression illusoire d'un amour qui nous hante. On n'existe pas seulement pour soit. Dans ce monde, il n'est aucun être qui s'appartienne pleinement, chacun a des liens avec les autres et des choses qu'il partage avec autrui, c'est pour ça que personne n'est libre, c'est pour ça que la vie est intéressante ... Dans cette ombre se cachait une infinité de peines tout aussi dolentes les unes que les autres, maculées par une tâche d'un élixir maritime et spirituelle, qui pour l’éternité, te sera inconnu. Et de par ses douleurs, elle s'attachait à la vie, tyranniquement, elle prenait partie de l'accaparement de Toya pour elle, qui même quand ses souvenirs se fondent dans les abysses du vide, son cœur lui n'est plus à sa portée mais à celle cette ombre qui le tenait par les ficelles de la désolation, et envers et contre tout, elle rampait ... comme pour se sauver, elle rampait en détresse dans ce vague océan, à la recherche d'une identité perdue. Et quand elle atteint le paroxysme de son souffle, un semblant d’espérance se lit sur son visage conquis pas la satisfaction, un ressentis que l'on éprouve quand quelque chose qui nous échappe devient tangible. Malmenée, elle ne saura jamais qu'IL sera le responsable de son retour vers la surface, et à peine elle frôlait ses mémoires perdues, son amour, qu'il s'interposa pour les séparer encore une fois, c'était un suicide que de chercher à comprendre un passé dans des circonstances pareilles, guigner à savoir ce qui représentait la fin pour elle. Invisible à ses yeux, presque inaudible à l'ombre, mains en poches, l'air de rien, sûr et certain, son apparition instantanée justifia sa présence.
[Castiel] <> Je ne sais si j'ai le droit de prohiber ta présence ici ou non. Je ne sais pas si j'ai le droit de juger le prolongement de ton existence de par le souvenir que tu es ... Je ne sais rien non plus de ta vie d’en-temps, ta vie antérieur qui te liait avec cette femme avant de vivre en tant que souvenir dans les miroir de son esprit, mais ce que je sais par contre ... C'est qu'elle est souffrante, mourante, agonisante, tu n'es pas le bienvenu pour l'heure, je ne le dirais qu'une fois, alors essaye de compatir pour cette personne que voilà, qui signifiait et signifie encore quelque chose pour toi ... Puis Disparais.
✖ Et tout devint noir, et tout devint limpide, la nuit était déjà souscrite par tant d'étoiles, le chahutement des jumelles régressa, le silence tapageur légua son trône aux doux chuchotements du vent qui régit en silence. Et Toya se réveilla, et sans t'en rendre compte, tu tremblotais sur la chaise, tu mis longtemps à déchiffrer ce bonheur si soudain, sa voix cristalline fissura tant bien que mal le métal de ton cœur, et elle semblait déjà beaucoup mieux, éperdu dans son regard nonchalant, tandis qu'elle paraissait innocente à se concentrer sur un bandage qui lui mettait les bâtons dans les roues, tel un enfant occupé par son puzzle, tu rias, mais longtemps cette fois, un rire exquis, épuré de toute impureté, un rire narguant ses prédécesseurs sarcastiques. Et rien que sa petite frimousse fit perdurer ton plaisir éphémère, elle ne te vit pas dans son rêve, et tu espérais le cœur tracassé, qu'elle oublierait ton petit détour dans son âme, mieux encore, qu'elle ne t'ai pas vu, les choses serait bien comme ça, tu serais satisfait.
[Castiel] <> Eeeh Bien Et bien ^^ Je vois que tu as du mal. Tu me rappellerais presque moi quelques années plutôt, j'étais toujours à l'agonie pour une blessure. Il faut dire, stricte comme l'es Yama-jii, ça n'était pas si évident, il prétendait que je ne devrais jamais en avoir recourt. Je finissais les côtes en miettes à chaque fois qu'il choppait un livre de soin. Estime toi chanceuse de pouvoir l'apprendre.
✖ Et tes mains pleines d'affection prirent la relève, doucement tu rebandais sa blessure et tu bloquais l'effusion sanguine puis tu exigeais sans demander, qu'elle ne s'agite plus, tu recouvrais bientôt son corps, ainsi tu t'assieds sur la chaise approximative en la regardant. Là, tu riais puis échangeais les mots avec elle, sur les scènes et les situations les plus scandaleuses que vous aviez vécu à la Soul Society, bien sûr ... la partie sombre de la conversation se faisait spontanément oublier ... Et tant d'aise ne produit que négligence, insouciance et frivolité ... Ne sachant que penser d'un béguin pour la conversation, tu te laissas faire par la malfaisance du hasard et tu t'endormis, avec comme dernière idée "Et si sauver une personne était mieux que de la supprimer ? Si je tue les mauvais, je sauve les .. b..ons" Et les cratères de la lune n'étaient plus que le reflet de tes erreurs, cette lune qui te ressemblait tant vint gracieusement te porter ses méfaits, l'argent emplissait tes traits d'une expression maladivement sereine, ta beauté chamarrée n'était plus que le produit magistral de l'art qui surpassera les plus grands peintres, celui de la nature, et l'argent qui traversait la fenêtre venait s'échouer sur ta main, les êtres de la norme n'y voyait qu'une main banale, mais les créatures spirituelles voyaient avec clarté le sang qui perlait ta main. Tu n'avais de cesse de sauver la femme que tu tu en oubliais de te soigner, additionne à cela que le petit détour dans son âme draina tes dernières réserves, exténué tu ne pouvais que chuter à la simulacre de narcose. Elle était sauve, et tu avais "bien" fais.
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Sujet: Re: Warrior's pride [pv Castiel] Mer 19 Jan - 9:58
"The word that God doesn't know"
Rien n’est plus exquis ni plus délectable que le contact de doigt langoureux et tendrement baladeurs sur une peau dénudée. Cette sensation à fleur de peau qui procure ce doux frisson d’excitation dans un corps à la fois concret et vaporeux. Ce contact de plume, Tsukihime ne l’avait pas sentit depuis si longtemps. Elle laissait courir ses doigts fins et épurés le long du cou si froid de Laevatein, qu’il était jouissif de pouvoir enfin avoir cette marge de liberté, cette envie charnelle propre à soi et non pas juste un reflet pale au sommet d’un miroir d’une propriétaire incapable de prendre soin d’elle-même sans même se blesser. Ses fines lèvres effleuraient par moment celles de l’autre zanpakutos, un souffle léger et brûlant, tellement apetissant aussi irrésistible que la pomme interdite. Un cœur qui commence à battre, s’affolant alors que les affleurements étaient tellement simples. Bien sur l’on pourrait parler de cœur pour une âme évaporite totalement dépourvue d’enveloppe physique mais cette sensation était comme celle de la shinigami. Des regards entrecroisés mêlés à la respiration fiévreuse et remplie d’envie, des membres froid et long qui se baladent sur un corps inconnu. Et puis tel deux amants qui se séparent durement après avoir passé une éternité l’un loin de l’autre, après des retrouvailles qui se finissent indubitablement de la même manière, toujours aussi douce et froide, brulante et mordante, un dernier baiser perdu sur des lèvres aux envies gelées. Elle ne voulait pas les lâcher ce port où elle avait pu jeter son ancre pendant un lapse de temps indéfini qui pourrait, pourtant, relativement parlant, et de son point de vue, avoir duré une éternité de malheurs. Une malédiction tellement complaisante, s’en était presque atteindre le paroxysme d’une nuit d’amour que de ressentir cette différence paradoxale, un véritable plaisir. Puis toujours comme les amants qui se quittent, ce fut le mot de la fin qui blesse. Elle le regarda, de ses yeux bleutés aux reflets rougeoyant, de ce genre de regard qui transperce l’âme, qui vous arrache un cri de douleur et qui vous tue. Elle n’en était que plus belle, d’une beauté froide brisée par les remous de l’océan, laissée à la dérive au grès des courants ; elle lui adressa un sourire, tristement espiègle avant de déposer une dernière fois un baiser à la commissure de ses lèvres.
« Certains secrets ne doivent pas être révélés, ils doivent rester enfouies, oubliés, perdus, dans le plus profond des abysses. »
Lorsqu’elle fut à nouveau seule elle se recroquevilla sur elle-même, une larme de diamant perlant au coin de ses yeux. Elle ne put que murmurer… murmurer à quel point elle en mourait. Elles en mouraient, Toya n’y survivrait pas. Elle devait l’oublier cette ombre de son passé qui lui avait causé tant de souffrance … Pourquoi être blâmer ? Elle avait fait ce que toute personne voulant protéger un être cher, la fin justifie les moyens, d’eut-elle détruire le monde entier pour protéger cette princesse qui avait sut la comprendre…même si elle avait oublié pourquoi elles se comprenaient si bien. Puis elle retourna dans l’esprit de Toya la seule place réelle où elle se sentait chez elle, étrangement chez elle, étrangement loin de tout endroit connu.
Dans le recoin le plus sombre de son âme, encore plus loin que là où le subconscient pouvait aller cet endroit sombre aux lumières vacillantes et dérangées se dispersait, s’épandait, se dilatait de toute part s’étendant à l’infini pour ne devenir qu’un autre monde encore plus sombre que celui qui régnait au dehors. Noyée dans cette masse d’obscurité sa chevelure blanche flottait sans s’arrêter, ondulant au gré des courants imaginaires, un mouvement fluide et tellement lourd, ce monde était son royaume ; reine des profondeurs d’un esprit tourmenté elle arrivait tel un conquérant sur cette contrée reculée. Mais dans ce règne absolu elle sentit un insecte, un intrus dans cette mer de tranquillité. Elle s’infiltra dans son royaume, disparaissant, devenant tout et rien à la fois pour enfin trouver l’intrus. Quelle ne fut sa surprise de retrouver face à elle cet interlocuteur. Qui était-il se parasite pour oser s’aventurer dans ce sanctuaire sacré de son âme ? Pour qui se prenait-il ? N’avait-il pas été répudié de cet endroit désolé et démuni de toute hospitalité ? Comment pouvait-il avoir l’arrogance de perturber cette retraite solitaire, lui, pauvre mortel.
Puis enfin elle retrouva Toya, non loin de lui. Mais que faisait-elle ici bon sang ? Et surtout qu’est ce que Lui faisait si proche d’elle ? Le zanpakuto ne s’inquiétait pas de cette ombre, ce n’était qu’une illusion enfouie dans les plaines abyssales, une vague impression de déjà vu, un ancien sentiment refoulé. Toya ne pourrait le voir, ne pourrait s’en souvenir - …. Après tout elle lui avait promis….
Elle observa la scène de loin. Ses sentiments se fondant dans l’eau qui l’entourait…pourquoi faut-il être aussi contradictoire ? Pourquoi dire une chose et son contraire ? Pourquoi cet élément fluet et spectral était-il si difficile ? Pourquoi être née comme ça… Dieu que le monde est injuste.
Sa semi-nudité ne la gênait aucunement, non pas qu’elle ait perdue toute notion de gêne et de pudeur, c’était juste un détail insignifiant et seul lui importait pour l’instant, la blessure encore ouverte et déplorant un quelconque soin. Un frisson lui traversa la nuque. Pourtant ni la fenêtre n’était ouverte ni ventilateur ou autre climatiseur n’était présent, ou du moins en état de marche. Cette sensation désagréable et pourtant habituel.
"Le capitaine commandant est strict il est vrai…Je n’ai jamais eut à faire preuve personnellement de son légendaire code de l’honneur…la seule chose dont je me souvient de lui c’est lorsqu’il me donna directement mon grade de 3eme siège en attendant que j’ai de l’expérience….Et vu ce que tu me racontes, tant mieux."
Relevant sa chevelure corbeau elle donna plus de marge au jeune shinigami pour qu’il l’aide à réhabilité un peu mieux sa blessure... Grommelant quelque chose, maudissant les arrancars, pestiférant contre sa peau trop fragile. Pendant qu’il l’aidait elle avait pensé à s’en aller pendant la nuit, mais comme un fil invisible qui l’emprisonnait dans cet endroit elle ne put se résoudre à prendre sa décision finale dans l’instant. Elle se fit docile, écoutant ses conseils, se laissant faire, comme un animal blessé qui sait que c’est là le seul et unique moyen de pouvoir espérer mener une vie un peu plus longue et un peu plus prospère. La conversation fut des plus appétissante, elle en fut même instruisante, les banalités avaient été échangées et seules les anecdotes prônées joyeusement dans cette discussion. Elle avait des questions à poser. Qui était-il vraiment ? Comment un shinigami pouvait-il avoir renié la soul society ? Partie déplaisante qu’elle se réserva pour plus tard, pourquoi gâcher un moment délectable. Et puis il s’endormit, happer par les bras de Morphée, divinité sournoise et tellement vicieuse prête à se faufiler au moindre moment dans les recoins d’une âme en peine. La vision de cet être endormi ne la laissa pas indifférente, un sourire espiègle sur les lèvres elle s’escrima à le déplacer en douceur sur le lit qui était le sien, après tout elle n’était là qu’en mode « squatteuse ». Puis, maternelle elle banda la plaie qu’elle lui avait infligée plus tôt, réflexe plutôt que nécessité ; et à bien y réfléchir s’il l’avait tué à ce moment là peut-être qu’il aurait eut moins de problème, mais pour l’instant elle était reconnaissante envers ce sauveur inespéré.
Puis la nuit l’emporta, elle s’endormit, la tête posée sur le rebord du lit. Aussitôt Plongée dans un sommeil réparateur, Tsukihime refit irruption dans ce monde remplit de chose réelles et de plaisir, de dégout et de bonheur. Elle lança un regard vague sur la pièce avant de se diriger vers la fenêtre. La lune diffusant sa lueur diaphane sur sa peau neige, une aura divine l’entourait reflétant ses cheveux nacre dans la pièce, un spectre de lumière, une princesse de la neige en personne. Puis elle murmura, seule, comme pour elle-même.
« Tu étais là...Pourquoi ? »
Tous les occupants de cette pièce dormait, mais elle savait bien que la personne à qui elle s’adressait se reconnaitrait bien, qu’elle réagirait, qu’elle savait qu’elle était en train de lui adresser la parole.
« Que faisais-tu là bas ? Réponds !»
Son ton était impérieux, inflexible, quiconque l’aurait entendu n’aurait eut d’autre choix que de répondre, comme animé par une volonté extérieure, envouté pour cet ange de la mort.
« Pourquoi…Comment…Peux tu savoir ces choses ? Comment peux-tu connaitre ce secret bien plus noir que l’enfer ? Réponds moi je t’en prie – je t’en supplie…Que faisais-tu là bas ?»
Souviens-toi de mon nom: Invité Invité
Sujet: Re: Warrior's pride [pv Castiel] Ven 21 Jan - 18:07
Linkin Park - Across The Line
Darkness's yours
✖ Les ténèbres déambulent la chambre par une nuit de plaine lune, décelant par ce fait l'immensité de leur vœu pieux, un serment qui incluait faire de l'homme leur chimère, leur rêve le plus fou. C'est pourquoi l'ensemble des personnes qui s'y trouvait étaient ténébreuses, fielleuses , envieuses, et folles sous la divine lumière lunaire. Dans son esprit, teinté par cette nuit macabre, nacré et renforcé par le mal qui le ronge, Castiel somnole, sclérosé par le pouvoir du vide, comme pour cicatriser et régénérer un tissu organique, le peu d'affection qu'il venait de dépêtrer des cages de son cœur équivaut tant bien que mal aux dégâts d'une blessure mortelle. Et dans ses entrailles tortueuses et aveuglantes, il entrevoyait l'avenir. Une telle chose ne devrait pas être possible, il était -comme toujours- tiraillé entre action et inaction, que faire, comment le faire ? Des choix et des hypothèses qui apparaissent dans des flash maculés de génie, tandis que d'autres possibilités et conséquences ternissent et finissent par s'annuler. Toutes sorte de réflexion, à la conquête d'une idée ou d'un pouvoir ultime, permettant d'innover de nouvelles lois. Là, dans ce qui semblait être son monde intérieur, un semblant d'anarchie assujettissait à son plain, le monde n'était plus régis par les lois de la physique mais par celles de la métapsychique. Ici, l'on ne brandissait plus des épées pour l’assaillir mais des idées. C'était des plaines et des mondes, étales et fécondes, dans les quelles s'incarnait chacun de ses idéaux, chaque pensée était représentée sous forme de bribe immatérielle, de vide. les architectures étaient sous forme de pénates du 16ème siècle, encore teintées de vide, le vide qui faisait facteur commun de tout dans ce monde. Vacante et abandonnée, cette ville se miroitait dans le ciel, sa jumelle prenait la position inversée, accentuant de ce fait la tournure anarchique que prenaient les choses dans ce monde. Fluctuants, mystérieux, volatiles, les ectoplasmes du passé régnaient en maître dans cet endroit, les sens n'avaient plus leur valeur, seules des illustrations maintenaient la raison des visiteurs, des églises maculées de neige, des amours qui n'aboutissent plus, des mourants des salauds, des cris dans la bourrasque, des liquides qui s'éparpillent, la sueur qui s'effiloche, des sanglots et du sang. C'était un monde bien trop sombre, c'était la psychose de la création, le dérèglement de la réalité, c'était une toile bien trop violente, c'était la folie de l'humanité. Affranchies mais fraichissantes, les Tsukihime venaient prôner ce monde qui n'avait de cesse que de rattraper le tact de son créateur, de son silence encore plus tapageur que le bruit. Elles s'avançaient courageuses vers l'inconnu, à la recherche d'une réponse, mais déjà plongées dans les creux de la peur, c'est un Laevatein porteur d'angoisses qui vient s’enchevêtrer à leur craintes, il modela le monde de façon à les suffoquer de chagrin, il leur murmurait des choses, et s'apprêtait à façonner leur souffrance raffermissant encore cette illusion d'oppression, jusqu'à les submerger de folie, comme pour leur prohiber le droit de venir ici. Mais soudain, dans un moment si unique, c'est une voix qui vint tout cesser, Il n’y avait plus d'illusions, plus de violence. Seulement une envie de finir.
[Castiel] <> Ça suffit Laevatein, je prends le roller.
[Laevatein] <> Ma foi, j'y trouvais une certaine satisfaction il faut dire, tu sais, c'est encore meilleur que ...
✖ Et tel un pharaon connaissant chacune des bifurcations de sa pyramide, Castiel fit évaporer le contour opaque, qui semblait courber toute sorte de lumière, pour les amener vers un château médiéval, triste construction que voilà, mais puisant sa beauté de par son chagrin. "Là, tout n'était qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté". Et c'est dans ce domaine aristocratique qu'il lui arriva de leur expliquer la raison ...
[Castiel] <> Laevatein a le pouvoir de maîtriser le vide et l’intangibilité, et à travers son œil gauche, il peut voir des choses immatérielles, tel que les pensées et les sentiments ...
✖ Le lendemain était un samedi, Toya plongée dans son éternelle narcose semblait aussi feignasse que morte. Perplexe, Castiel la contempla longtemps d'un moitié sourire, tachant ses traits par ses pensées. Lui qui était déjà habillé soupirait d'un tel supplice, se remémorant l'époque où il pouvait paresser des jours et des mois ... Un bonheur en soi. C'est ainsi que l'idée de l'utiliser vint ronger ses songes, elle n'était pas spécialement puissante mais exceptionnellement prometteuse. Là encore, une vive lueur s'encagea momentanément dans ses yeux, reflétant la profondeur de l'idée qui le tracassait par un moment si tangible.
[Castiel] <> Tu es simplement splendide à rêvasser à tort et à travers ... Baaaka.
Souviens-toi de mon nom: Fubuki Toya | Jû Ban Taï San Seki | ♦ Bloody Princess ♦
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Sujet: Re: Warrior's pride [pv Castiel] Dim 23 Jan - 14:00
"A better place to fall Asleep"
Impériale et insensible à cet enchevêtrement discontinu d’obstacle et de brouillard, Tsukihime resta plantée là où elle était. Elle n’était nullement émue par chaque goutte de poison qui s’écoulait, secondes après seconde du monde intérieur qu’elle avait investit de force tout comme le possesseur de ce tombeau avait osé envahir le sien. Elle se tenait droite, royale, fière, comme toute princesse devait se tenir. Dans ce château obscurément glauque à l’atmosphère douloureuse elle restait digne et froide. Le chagrin l’envahissait, elle restait stoïque. Et plus ce délicieux poison s’acharnait autour d’elle plus un sourire malsain se dessinait sur les contours de sa bouche. Il pouvait cracher tout le venin qu’il avait, il pouvait formuler ses pires craintes et ses pires illusions : la mer était infinie, tout comme sa peine. Il n’avait pas une seule idée de ce qu’était la véritable douleur ; le jour où il la connaitrait alors, peut-être réussira-t-il à la chasser de se monde noir et mouvementé. Elle ne broncha pas, supporta tout, digne malgré la douleur son visage ne trahissait aucune émotions ni signes d’inconfort, elle ne se sentait pas attaquée, du moins pas directement ; « Donne-moi du poison pour mourir ou des rêves pour vivre. », en l’occurrence le mélange des deux la laissait de marbre et de glace.
Pourtant elle ne vint pas cracher au visage de Castiel lorsqu’il fit cesser cet assaut de tourment et de dégout. Elle se sentit soulagée, mais pas reconnaissante, non loin de là. C’était un peu comme calmer la momentanément la douleur que l’on ressentait sur une plaie ouverte et béante au lieu de rajouter du sel sur la blessure qui commençait à s’épancher. Emoustillée elle secoua la tête pour reprendre ses esprits puis d’un revers de main dissipa les dernières couches opaques de venin qui venaient encore la titillait, sardoniques. Elle se redressa et fit face à Castiel. Elle pensa qu’il aurait été poli de gentiment le remercier pour l’aide qu’il lui avait apporté – bien qu’elles auraient put s’en sortir tout de seule- néanmoins elle lui devait une fière chandelle sur ce coups là, elle lui rendrait l’appareil lorsque la situation se présenterait. Bien sur aucune de ses réflexions n’atteignirent son centre de la parole, restant flottant dans la zone de son cortex. Elle lui lança un regard glacial et impartial, comme si elle lui disait haut et fort «Heureusement que tu as fait arrêter ce cinéma sinon j’aurais été forcé de l’arrêté moi-même ». Son petit coté espiègle montrant à quel point elle pouvait être aussi vipère. Le serpent se faufila un peu plus vers son interlocuteur, ses pas résonnaient dans le corridor de pierre qui la séparait du maitre des lieux. Une princesse dans un château quoi de plus normal ? Elle se sentait à son aise et à sa place, juste pour ces raisons elle s’avança encore un peu plus jusqu'à faire face à l’imperator de ce lugubre manoir.
Une fois arrivée face à lui, ses traits se radoucir, presque suppliant, mais toujours indéchiffrables, un subtile dosage entre ordre et demande.
« N’en dis rien à Toya. »
Puis elle sortit de la même manière dont elle était entrée : d’une démarche gracieuse et royale.
L’intéressée dormait toujours, d’un sommeil réparateur et bien faiseur : qu’il était bon de dormir et paresser – bien qu’a moitié sur le lit et a moitié sur le sol n’était pas la position idéale mais comme dirait l’autre on s’en fiche royalement. La sensation de béante contemplation que l’on éprouve est juste incomparable. Une sensation de bien être totale et de laissé-allé sans fin. Elle se laissait divaguer dans un sommeil sans rêve cette fois, sans ombre ni fantôme, sans tracas ni problème. Elle entendit une voix de loin, une voix proche et lointaine à la fois, un sourire se dessina sur le bout de ses lèvres.
"Ce n’est pas...une raison…pour me tuer dans mon sommeil."
Elle esquissa une demi-lune avec ses lèvres alors que ses paupières, encore lourdes et malgré sa voix endormie commencèrent à s’ouvrirent. Elle mit du temps à vraiment s’immergée et ses propos étaient encore incohérents, un peu comme quelqu’un qui sort d’une cuite.
"Bien le bonjouuuuuuuuuuuuuuuuuuur (Etirement pour essayer d’enlever sa paresse) monsieeuuuuuuur (derechef même problème) le bellâtre."
Elle esquissa un baillement derrière sa frêle main alors que ses paupières s’habituaient à la lumière ambiante. Puis elle s’escrima à observer son sauveur. Il avait l’air d’avoir quelque chose derrière la tête. Une idée qui germait au coin de son cerveau, quelque chose de nouveau qui avait jaillit telle une étincelle mais qui était encore au stade primitif et embryonnaire.
"Somethin’ don’t go well dude ? >.>"
Elle s’étira encore une fois puis laissa retomber ses members alors qu’elle s’affalait sur le lit libérer pour faire un gros calin à l’oreiller qui sentait à plein nez l’odeur du shampoing de Castiel. Et après plusieurs minutes, alors qu’elle semblait s’être endormie.