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 Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches )

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MessageSujet: Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches )   Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches ) EmptyJeu 6 Jan - 2:28

♣ Las Noches, 2ème jour ♣


[...]


Encore ce rêve ? Suis-je condamné à faire ce cauchemar tout au long de mon existence ? Non jene veux pas, je ne veux plus, qu'on me réveille je vous en supplie..


* Trop tard... *

Encore cette nuit la, encore la nuit du 29 Février. Je me promène dans les rues de Tokyo. Les lumières m'assaillent, la foule m'étouffe.

* Encore cette sensation ? Je dois fuir.. *

Je prend cette rue là, je connais bien ce coin, il y a parc plus bas. Un parc pour gosse avec deux balançoires, un toboggan et d'autres jeux réservés au moins de 12 ans. Oui j'en ai 17, mais bon, j'aime ce coin, je peux admirer les étoiles et la Lune en paix là bas. Je m'engage dans cette ruelle.

* Non n'y va pas ! Je le sais en plus qu'il ne faut pas, mais j'y retourne toute les nuits.. *


La ruelle est sombre, je peux reposer mes yeux auparavant agressés par les lumières folles de Tokyo. Ce passage est étroit, mais je ne suis pas bien épais, des poubelles bloquent l'accès, c'est vraiment dégueulasse ! Je continue d'avancer, je sors enfin de cette ruelle, et squat à clochards par la même occasion. Me voilà dans un petit quartier sympa. Que j'aime cet endroit ! Je poursuis ma promenade, j'arrive au parc, non, je me souviens maintenant, je passe devant un couple avec deux gamins. Je me rappelle du couple, ce sont eux, oui j'en suis sur, ils vont mourir cette nuit, ils avaient l'air si heureux..

* Préviens les ! C'est trop tard maintenant, je ne peux rien faire, l'histoire déroule encore.. *


Me voilà sur une balançoire, j'admire le ciel. La Lune est pleine, entourés de superbes étoiles qui brillent de milles feux. J'ai l'air heureux, fier d'être là, comme ça on ne dirait que je suis seul et désespéré. D'un coup je baisse la tête, comme si j'avais été interrompu dans quelque chose, des cris ? Encore des cris, arrêter, je vous en prie, fermez là !

* Fuis ! N'y vas pas.. Ecoute moi, ne cours pas vers les cris.. *


Je ne fais pas attention aux premiers cris, mais aux autres, ceux qui sont plus fort et plus atroces, cette fois j'y cours. Pourquoi ? Je n'en sais rien, je ne veux même pas y aller, mais j'y cours. Je ne me stoppe pas, je me dépêche même d'y aller. Je ne comprends pas, il y a à peine vingt minutes, j'avais l'air serein.

* Dire que cette nuit là fut la dernière fois que je vus la vrai Lune.. *


Je suis là où les cris se faisait entendre. Face au couple de tout à l'heure, enfin de ce qu'il en reste. Les deux enfants sont morts, ils gisent sur le sol baignant dans leurs propre sang. Cinq homme en costumes, trois sont armés de katanas. Un homme est accroupi dans le sang des gamins, il les a butés, l'enfoiré ! Je dois agir, mais que faire ?

* Fuis, il est encore temps.. Cours vas y, vite.. *

Face à moi, un des cinq Yakuzas, effectivement c'était sans nul doute la mafia, égorgea l'homme. Quel atrocité ! De sang froid, il l'égorgea, lui trancha la gorge, lui décapitait la carotide. Pourquoi suis-je là ? Mais qu'est ce que je fous ici ? La femme continuait de crier, elle gueulait, tout se passait si vite, mes oreilles allaient éclatées, elle pouvait pas se taire, j'arrive plus à penser. Je panique, je le vois, je suis en sueur. Un des Yakuzas m'a vu, je suis mort. Il me plante. Je souffre, ma voix, comme mon souffle, sont coupés. Je n'ai pas le temps de crier, il recommence par me planter, encore et encore, il ne s'arrête pas, stop, s'il vous plaît arrêté ce massacre..

* ... Que quelqu'un me réveille, je vous en prie... *


22 fois, il a continué à planter mon corps 22 fois. Au delà de ça, mes dernières images avant de quitter le monde des vivants fut cette femme pleurant, criant, se faisant violer par les deux mafieux qui n'étaient pas occupés à égorger ou planter les autres, moi comprit. Le trou noir.


[...]


J'ouvre les yeux. Je suis en sueur. Je viens encore de faire ce cauchemar, je ne veux plus dormir. Ma mort, quelle traumatisme. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis un fantôme, je ne me souviens pas, j'ai arrêté de compter les jours. Je suis bel et bien mort, je l'ai accepté, alors pourquoi suis-je obligé de revivre ma mort, nuit après nuit ? Je devrais peut être en parler. Je ne sais pas s'il existe des psychologues pour les morts, faudrait que je me renseigne..

Je me lève de mon lit, prêt à attaquer cette journée, ma première véritable journée à Las Noches. J'avais hâte de visiter ce palais. Une fois remit de mes émotions, je me préparait, enfin je mettais cette uniforme sinistre, cette longue toge grisâtre, ce pantalon de même couleur et ses chaussures noires. Des habits conforme aux règles assortis aux murs du palais. Une fois prêt j'entamai la visite, visitant coins et recoins du somptueux château du Roi Barragan. On pouvait dire qu'il s'était fait plaisir ! Sur ma route je croisa plusieurs Adjuchas et Vasto Lorde, tous me firent un signe de tête, comme un signe de respect. Comme si ils savaient déjà tous qui j'étais. Moi ce que j'aurai voulu c'est un compagnon, pour discuter. Pour cela j'aurai aimé rencontrer un autre Espada, mais personne, je n'avais vu aucun autre Espada, rien, aucun de mes compères. Une journée peu intéressante, peu rempli, et d'un ennui fou. Je retournai dans mes quartiers pour finir cette longue et fastidieuse journée, ne voulant qu'une chose, de la compagnie. Être le Quinta et représenter le Désespoir, était ce aussi d'attendre désespérément une venue ? Je n'espère pas..

La journée vient de commencer et je m'ennuie déjà, c'est fou, je voudrai qu'elle passe vite. Je pourrai aller tuer des Hollows ? Non, inintéressant comme programme; je suis un Arrancar je n'ai plus besoin de me rabaisser à ces méthodes. Je pourrais m'entraîner ? Non seul ce n'est pas amusant, puis je n'ai pas envie non plus. Aller dans le monde des humains ? Mouais, et risquer de mourir dès mon 2ème jour à Las Noches, pas attrayant non plus. Il n'y a vraiment donc rien à faire dans ce palais ? Je décidai donc de repartir me promener. Avec cette fois ci le réel désir de rencontrer des gens, je ferais un effort pour la conversation, je veux vraiment ne plus être seul et attendre désespérément un ami..

Je marchai tranquillement dans les couloirs sans fin du palais, quand ma route croisa de nouveau le Vasto Lorde d'hier soir. J'ai voulu me rattraper et entamer une discussion, mais le couard partit par la droite, pour m'esquiver. C'est gênant et vraiment vexant de sa part. Je décidai de pas y faire attention et continuai ma route, à la recherche d'Espada. Ce château est si immense. Je ne sais pas vraiment où je me trouve.


* Et merde ! Je suis paumé. Pourquoi personne a mis des panneaux ? Du genre à 100m, quartier du Quinta. Sa m'aurait éviter de me perdre. Quelle poisse ! En plus personne pour que je demande mon chemin. Tant pis, je fais demi tour et je verrais bien. *


Me voilà à rebrousser chemin, essayant tout les chemins pour retrouver mes quartiers, personne dans les couloirs, toujours dans ses situations là où on ne trouve personne. Sa commençai à m'énerver, je n'avais qu'une envie c'est de tout péter. Mais je n'avais pas le droit, le vieux nous l'a interdit, à nous les Espada. Au bout de quelques heures, au moins trois, je reconnu le chemin, enfin, je me rappelai être passé par là pour arriver à ma chambre, je devais être dans mes quartiers. Au bout de ce couloir, je me retrouvai dans ma chambre. Il aura fallu au moins 3 bonnes heures pour la retrouver. Je la re quitterai pas de si tôt ! Quelle journée de merde ! Espérons que ça ne soit pas tout les jours comme ça. Me revoilà au point de départ, à m'ennuyer encore... Est ce ça la mort ?

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MessageSujet: Re: Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches )   Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches ) EmptySam 8 Jan - 20:46

12 Elle avait mal, horriblement mal. C'était la première fois qu'elle ressentait quelque chose de cette intensité, si désagréable et insupportable. Sa mécanique cervelle n'y faisait rien, la douleur était bien là et ne comptait pas s'en aller comme cela. Tout était flou, un vieux gout de vomi séché emplissait le fond de sa gorge. Mais pourquoi avait-elle renifler cette étrange poudre blanche il y a quelques jours?! Comme si ce genre de chose de chose n'était pas assez suspecte comme ça. Merde quand on a un minimum de bon sens et connaissances on ne fourre pas son nez dans un sachet de farine sortit du pan d'une toge d'un mec se baladant en toge façon César dénudé avec un reste de Fajitas sur la tronche et ceci même si on possède une IA voulant analyser la substance. Enfin au moins ces évènements désormais effacés de la mémoire de la petite souffrant d'une perte de la mémoire à court terme avait pu conserver une information dans son Unité de contrôle légèrement endommagée: "Ne plus jamais toucher à la farine", ah! Il y avait une autre entrée..."Éviter les clodos"?


12 La dope, vraiment en prendre quand on ne tient pas c'est la mort. Prenez le cas de 12, en une simple respiration bam! Elle était déjà raide. Tout son système avait été endommagé par le détraquement total de son esprit à cet instant, tombé dans une sorte d'état proche du coma profond. C'est en grande partie pour cela qu'elle ne se souvenait plus de cette journée, comment se souvenir de quelque chose que l'on n'a pas directement vécu? Ça, son corps l'avait vécu on pouvait le dire au vu de son état en rentrant l'esprit par contre...Et encore, les effets se faisaient encore sentir après 2 jours! Le mal de tête était l'un des symptômes, la fatigue aussi. Seuls les rêves cheloux n'avaient pas encore été cités dans l'examen de sa condition actuelle. Vous savez, ce sont ces genres de délires de toxicos complètements illogiques et étrangement perturbants ou embarrassant. Dans son cas, la logique aurait dicter un style de rêve à moitié ancré dans la logique binaire qui constituait une moitié de son être mais, hmmmmmmmm disons que même pour moi ça parait barré. Imaginez, une armée de belettes ninjas multicolores dans un monde rempli d'arbre à pudding, un monde où les nuages étaient en chocolat et où l'eau courante était remplacée par des distributeurs de gelée à l'orange. Un pur produit de la génération Lollipop, licornes blanche à la corne en arc-en-ciel et oiseaux chapeautés livrés dans le lot. Et 12 dans l'histoire? A chevaucher l'un des ongulés nommés pégases et à se la jouer façon Valkyrie auprès d'une bonne de pirates loutres sur une mer de guimauve.

12 Pour du délire de shooté, c'était du beau trip. Certains échantillons de choco rendent extralucide à ce qu'il parait, si là c'était le cas le monde tel que nous le connaissons courait à sa perte. Ça ou 12 serait transportée dans un futur proche dans une réalité alternative et dénuée de ses parties de métal. Actuellement, elle était dans un sale état, enroulée dans une couverture et à moitié comateuse dans son lit, une folle envie de banane lui tiraillant l'estomac pour ne rien arrangé. Pourquoi des bananes d'ailleurs? C'est long, jaune et plein de vitamines mais pourquoi ce fruit plus qu'un autre? Surtout que ce n'était pas une petite envie, elle commençait même à songer à ouvrir une bananerai dans le dôme. Les Arrancars sont des être à part et difficiles à cerner, alors une espada. Voila qu'elle commençait à s'agiter et à sortir de son lit, l'avantage de léviter en toute circonstance c'est que vous n'avez aucun mal à sauter du pageot même quand vous êtes torché. Et la voici qui se laissait porter par sa première impulsion jusqu'à l'extérieur de sa tour, refuge pour tous les Hollows aériens et ovipares de Las Noches. Heureusement pas une trace de guano dans le coin.

12 Elle continua à flotter ainsi quelques temps allant un peu au hasard, à droite et à gauche. Encore totalement dans le cirage elle manqua à plusieurs reprises de s'endormir sur place, si seulement ce putain de mal de tête ne revenait pas à la charge toutes les 6 secondes avec ces tambours de guerre et leur rythme complètement foiré qui ne faisait qu'empirer les choses. Une IA se reconstituant encore à l'heure actuelle, ouais c'était la gamine un poil autiste qui se trouvait quasi totalement aux commandes sans aide et sans filet. Tout pouvait arriver. Et forcément, vous devinez que quelque chose arriva, sinon ce récit s'en trouverait aussi inutile qu'ennuyant. Nous avions donc la gamine en approche d'un bâtiment venant vaguement exciter les souvenirs présents dans sa petite tête. Une entrée se situait en contrebas, là-bas deux forme vaguement humaine s'agitaient et piaillaient en toute quiétude. Que vois-je? Serait-ce l'objet de ses désirs actuels? Une banane! Chouette! D'un seul mouvement elle prit appui sur une petite accumulation d'énergie spirituelle pour partir à plein régime sur le duo détenant le trésor et bouche en avant elle mordit droit dans la banane sur le premier Arrancar assommant le deuxième larron sans y prêter réellement attention. Comment? Avais-je oublier de mentionner que durant tout ce temps, en plus d'être dénuée de son habituelle cape remplacée par un simple drap, l'arme de secunda l'avait accompagnée jusque dans son assaut se déplaçant de plus à la même vitesse? Ben maintenant vous savez!

12 Le truc, bon en effet il y avait une banane mais elle était noire et non jaune comme on aurait pu se l'imaginer. Noire ouais, c'était pas un fruit comme vous vous en doutez mais une banane à la Fonzi, bien formée et recouverte de gel fixation béton. Grossière erreur car pour lui faire lâcher le morceau à la Zwölf maintenant ça va être la galère! Il commença à courir dans tous les sens le pauvre bougre, à essayer de la faire lâcher par bon nombre de moyen mais évitant l'usage de la force à l'état pur sur elle. Un car il connaissait pertinemment son identité et deuxièmement car toute approche de ses mains entrainant un grognement immédiat de la part de la petite montant d'entre ses dent. Et voilà il venait de rentrer dans le bâtiment, c'était l'effervescence là dedans. Entre l'épée monstrueuse suivant sa maitresse causant dégâts et belles bosses dans son sillage on pouvait suivre l'avancée de la cavalière ainsi que sa monture à travers l'édifice juste en tendant l'oreille. Et ça gueulait, ça hurlait à la mort, ça vociférait, ça jurait. Charmant.

12 Et puis...12 finit par lâcher prise. Enfin disons plutôt que ce fut la banane qui ne teint pas, elle ainsi que son cuir chevelu. Arraché en une fois, scratch! A cause de l'inertie ambiante la petite vola sur une bonne dizaine de mètres passant à travers une porte au passage. A moitié assommée, elle avait atterrit sur une chose molle et douce à la fois. Une touffe de poil blanc sous le nez, elle reprit ses esprit fixant d'un air tout à fait indifférent l'homme sur lequel elle se trouvait, la banane de l'autre encore entre les dents. Elle recracha l'engin commençant enfin à se rendre compte que le gout de ce fruit était plus que douteux et dénué de sucré, leva les yeux et regarda autour d'elle. Une chambre? Ça y ressemblait. Étrange, en tout cas celle ci était bien différente de la sienne, bien loin de toute sa sobriété et son dévouement à la cause oviparde. Elle finit par reporter son regard à nouveau sur le jeune homme, approchant son visage et plissant fortement les yeux. Elle ne voyait pas clair, c'était sûr, mais il n'avait pas l'air si mal même si son teint était un peu pale selon les critère physiologiques de la base de données médicales de la secunda. Un manque de vitamine? Il avait besoin d'une bonne grosse banane celui là! Elle prit ensuite lentement de la hauteur, ayant tout à fait l'air d'une simple apparition sinistre drapée dans son suaire alors qu'elle ne se remettait péniblement debout usant plus de ses pouvoirs de lévitation que de la puissance de ses muscles pour se maintenir debout, elle était encore bien torchée ne l'oublions pas.

"J'ai faim, auriez vous des bananes fraiches sous la main?"

Ben voilà, qu'est-ce que je disais! Techniquement elle n'avait pas faim, c'était plus une sorte de brève fureur gourmande vu qu'elle se nourrissait de particules d'énergie en suspension dans l'air mais bon.
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MessageSujet: Re: Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches )   Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches ) EmptyDim 9 Jan - 0:17

♦ Las Noches, deuxième jour, serait-ce le jour d'une amitié ? ♦


Ma chambre était vide, mais que pouvais-je faire d'autre que d'y rester ? Oui j'ai bien essayé de me balader, mais je ne connais rien de ce palais, je me paumerai une nouvelle fois...

* La galère --' ! *


Pour faire passer ces heures d'ennui, je regardai le ciel gris du Hueco Mundo, un ciel d'une tristesse, je vous jure, rien de passionnant. Ma première journée en tant qu'Espada, ma deuxième journée à Las Noches, et j'avais déjà envie de me tirer de là. Le palais était vide, je m'ennuyai comme s'est pas permis, rien à faire. Des bruits se faisaient entendre dans les couloirs. Des bruits étranges, cela était intriguant, mais mon expérience des bruits étranges me fit bien comprendre de plus aller vers eux, la dernière fois que j'avais couru vers des bruits je suis mort. Les bruits devenaient de plus en plus audible, ils se rapprochaient. D'un coup une fille blonde vêtu d'un drap en guise de cape, vola à travers l'entrée de ma chambre, pour finir juste à côté de moi.

* Qu'est ce que c'est ce bordel ? *


Elle me fixa comme si j'étais pas là, enfin son air et son regard passèrent devant moi sans vraiment m'apprêter attention. L'histoire de ma vie. Elle fixai ma chambre, regardant tout les détails de cette dernière, puis elle revint à moi, me fixant, rapprochant son visage du mien, les yeux plissés, comme si elle se concentrait de tout son être pour me voir. Très étrange, vraiment très bizarre cette personne. Après un petit moment de silence elle prit la parole :

"J'ai faim, auriez vous des bananes fraiches sous la main?" 


Des bananes fraîches ? Mais qui est cette fille ? Soit elle est folle, soit elle est aussi douée que moi pour les relations. Enfin, elle était surement meilleure que moi, je ne savais pas quoi répondre, jene savais pas quoi dire. Tout ça, je l'ai déjà vécu ! Oui je me souviens...

Flashback


7h00 du mat', le réveil sonne. Je m'étais couché vers 2h00, seulement 5h de sommeil, la matinée allait être dure. Mais jour de rentrée oblige, impossible pour moi de sécher, ou même d'arriver en retard. Je me levai, nonchalamment. Douche, café, clope, un cocktail parfait pour se remettre d'aplomb. Une fois prêt je partais pour le lycée, laissant derrière moi mon appartement. Mon propre appartement, rien qu'à moi, tout petit mais douillet, loyer peu cher, normal vu le lieu, indépendance mais solitude, bref une demeure pour un orphelin qui en avait marre d'aller de familles en familles. A pied j'étais à seulement un quart d'heure du lycée. Habillé de l'uniforme, coiffé d'un bonnet, cigarette aux lèvres, j'observai ce qui allait mes futures « camarades », ceux avec qui je partagerai 3 années, ou plus, de mon existence et qui allait ensuite sortir de ma vie comme ils sont arrivés. Des amis ? Une chose que je ne mesurai pas encore, quelque chose d'inconnu et fort inutile pour moi à cette époque. Aujourd'hui je donnerai tout pour connaître ce que c'est. Mais du peu que je me souvienne de ma vie, je me rappelle que les amis n'étaient pas fait pour moi. Une chose qui était là pour te raconter sa vie, te créer des problèmes, te faire t'inquiéter, et tout un tas de trucs aussi futiles que les autres. A cette époque je ne savais pas ce que je disais, un ami c'est merveilleux, enfin je pense...

Bref, ma journée débutait, je découvrais ma classe, autant de garçons que de filles, un prof principal qui rassemblait tout les stéréotypes de l'instituteur, lunettes rondes, coiffé d'une raie sur le côté, un costume marron cousu sur les coudes, un sous pull rayé en losange d'une couleur verdâtre et des chaussures noires allant teint sur teint avec le noeud de cravate, surement préalablement noué par sa femme. Comme à mon habitude je m'étais placé vers le fond, pas tout au fond pour ne pas faire mauvaise figure, mais vers l'avant dernier rang, côté fenêtre, évidemment. Déjà las des paroles du prof, je me laissai distraire par les cerisiers de la cour de récréation. Passons tout ce début de journée un peu ennuyeux, enfin carrément ennuyeux. Allons directement là où ce souvenir veut vous emmenez.
Il devait être midi, ou un peu plus tard, alors que je m'étais échappé pour fumer sur le toit, une blondinette, inconnue, débarqua en trombe. Après avoir enfoncé la porte, elle s'étala de tout son long sur le sol. Je fixai son visage, très jolie d'ailleurs, elle avait l'air d'avoir eu mal. D'un coup elle se releva, me fixa à son tour. Un long silence démarra, je ne connaissais rien des relations, je ne savais pas quoi dire, le silence me gênait, j'en pouvais plus. Je le brisai, malgré moi, et malheureusement pour moi.

« T'es qui toi ? »


Comment voulez vous faire connaissance avec des gens en débutant une rencontre comme ça ? La fille rougit, du genre je dérange, et elle me regardai d'un air qui disait « merde sur qui je suis tombé ? Et elle dit, tout simplement :

« Avant de demander le nom des gens on se présente, mal poli ! »


Et elle me tira la langue. Suis-je fou ? C'était la première fois que quelqu'un me donnait la réplique. Surpris, étonné, complètement sur le cul qu'on me réponde autre chose que des insultes. Je ne savais pas quoi faire, et je pris le fuite. Voilà comment gâché une possibilité d'amitié, voilà mon expérience des relations, voilà mes aptitudes aux maximums, un exemple de courage et d'assurance pour sûr. Je ne recommencerai pas avec cette fille étrange, je ferai mieux, je me le suis promis...


Fin du Flashback

J'étais vraiment mal à l'aise, déjà jamais on m'avait approché de si près, puis je n'avais vraiment aucunes compétences pour les relations. Et que voulez vous répondre à une inconnue qui demande des bananes ? Je dis la première chose qui me passa par le tête.

« J'ai pas de banane..fraîche. Mais on peut partager une pomme si sa te dit ? »


Je me leva, prit la pomme que j'avais sur le bureau. La coupa en deux, et lui tendit la moitié. C'était quelque chose que j'avais lu dans un livre, partager n'importe quoi avec des personnes tissait des liens. Donc pourquoi pas essayer d'avoir un ami ? Pour une fois je gâcherai pas tout. J'affichai un grand sourire, toujours en attendant qu'elle prenne la moitié de pomme, et lui posait une question des plus banales :

« Je m'appelle Raito Murasaki, je viens d'arriver. Quel est ton nom, à toi ? »


Je n'avais pas refait d'erreurs, j'étais bien parti, enfin je pense. Cela serait magique, une rencontre ? Ma première rencontre à Las Noches, une possibilité d'avoir un ami. Mon premier ami, enfin quelque chose d'intéressant dans ce palais. J'aimerai tellement faire plein de rencontre, plein d'amis, le rêve. Mais c'était mal parti, ce château était vide. Cette fille dans ma chambre était étrange, mais cela était très intriguant, je ne pourrais dire si cela était normal, vu mon expérience dans les relations amicales, mais je ne pense pas, je restais là en attendant une réponse. Et en priant pour tisser un lien...


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches )   Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches ) EmptyJeu 20 Jan - 19:21

12 La secunda était encore pas mal dans le cirage...bon soyons clair et net, elle était complètement à côté de ses pompes. Déjà qu'elle était assez hallucinante quand sa personnalité enfantine prenait le dessus sur son O.S., et quand je dis hallucinante ce serait bien entendu de connerie. Un cas social autiste avec un embryon d'esprit qui renait bloqué entre une armoire à glace remplie d'électronique et une barrière osseuse formant son front et le masque le recouvrant. C'est le genre de problèmes récurant quand on instale ce genre de système à une gamine, quand le machin bug c'est toujours la merde. Ces gosses sont perdus sans ça, même quand ils ne l'ont pas d'implanté dans le cerveau. Alors imaginez dans ce cas, avec en plus un reste de choco dans les veines. Ça elle ne toucherait plus jamais à la farine ni ce qui s'y rapporte après les expériences traumatisantes qu'elle a vécu, comme si le fait d'avoir passé tout le début de sa courte existence d'Arrancar isolée dans une cuve de stase à se faire charcuter par un groupe de scientifiques aux petits yeux de fouines et se rinçant les dits organes à longueur de journée n'avait pas suffit. Bah, c'est pas le fait de s'apitoyer sur son sort qui allait changer quoi que ce soit désormais, autant occulter ça des souvenirs et le balancer à la poubelle, ou le passer à l'incinérateur.

12 Elle fixait toujours son hôte de ses deux adorables pupilles azurées, laissant s'échapper une douce impression dans le prolongement de leur ligne de mire. Penchant sa tête tantôt à droite, tantôt à gauche, elle observait en silence se laissant flotter dans les airs tranquillement. Enfin presque tranquillement, en effet elle se mordillait légèrement le bout des lèvres signe évident du petit ennui qu'elle avait en tête. C'est vrai qu'il y avait de quoi, vu l'état dans lequel était ce lieu, en grande partie à cause d'elle. Du cuir chevelu ensanglanté là, belle banane d'ailleurs, un arrancar étalé à terre la bouche écumante de bave, des débris un peu partout. Un vrai désastre se rendit-elle compte alors qu'elle ne portait l'une de ses phalange à ses lèvres. Quel embarrassement, elle n'y était pas vraiment habitué et ne savait pas gérer la chose. Il faut dire que là encore en temps normal, c'était son système de contrôle central qui prenait le relais et supprimait ce genre d'émotion, quand ce n'était pas toute bien entendu. Vu comment il avait été endommagé il ne pourrait pas tout supprimer à 100% comme avant même une fois réparé, chose qui pouvait très grandement nuire aux plans originaux du créateur du dit système. Cette vieille raclure aux cheveux vert doit toujours être en vie quelque part chez les humains à essayer de mettre la main sur la petite, espérons qu'il n'y arrivera pas.

12 Bon, où en étions nous? Ah, la scène. Donc a notre gauche un jeune homme, enfin arrancar mais tout est relatif comme vous le savez mes biens chers frères, aux cheveux blancs qui paraissait pas mal intimidé par cette rencontre inopinée provoquée par notre douce et chère 12 dans le coin droit de la pièce. Sa, ahem, "cape" tomba lentement alors qu'elle ne fixait la créature gênée par une chose lui échappant totalement. Étrange, elle même ne savait comment réagir mais elle ne s'encombrait pas de remords ou de doute ou d'autre chose au moment d'agir. Même ses éventuelles trace d'embarrassement et de peur s'envolaient alors comme magie, elle avait été conditionnée pour cela. Nature, oui elle l'était même si ce n'était en réalité qu'un effet secondaire de sa prise de conscience qui a l'origine n'aurait jamais dû arriver. La conscience de sa conscience une aberration, on aura tout vu. D'ailleurs on dirait que le gaillard prenait conscience du fait qu'il devait entamer la conversation s'il espérait le moindre retour de la part de la jeunette mais non singulière Arrancar.

"J'ai pas de banane..fraîche. Mais on peut partager une pomme si sa te dit ?"

"Une pomme?"


12 Et il se leva de sa position actuelle pour aller chercher le dit fruit. Il la prit, la coupa en deux en proposant une moitié à Zwölf tout en affichant un grand sourire. Elle conservait une mine relativement froide et neutre faisant peut fonctionner les muscles de son visage alors qu'elle ne se rapprochait du fruit. Il avait une odeur sucrée des plus appétissante, ce qui attira un très léger regain de la production de salive de la petite dont un mince filet s'échappa d'entre ses lèvres. Elle cligna deux fois des yeux, tendant l'oreille alors que l'Arrancar ne se présentait avant de ne se jeter bouche grande ouverte en avant sur le morceau de pomme. Gnap! En une bouchée elle avait engloutie la pomme tout en mordant malencontreusement la main de son interlocuteur. Sans desserré des dents elle leva ses yeux dans la direction des siens avant de ne laisser s'échapper un drôle de son étouffé d'entre ses mâchoire.

"Gnenoléé..." A traduire par "désolée" pour ceux n'ayant point compris le gag

12 Elle relâcha son emprise et s'écarta lentement alors qu'elle s'asseyait sur le rebord de son épée bâtarde elle aussi en suspension dans les airs. Elle aimait prendre de la hauteur, même quand elle ne se sentait pas très bien. Vous connaissez le vertige? Et bien elle c'est l'inverse, les hauteurs et les vols à très haute altitude il n'y a rien de mieux pour la remettre en forme. En tout cas actuellement, la pomme avait fait son effet et amélioré son état psychomoteur de façon visible alors qu'elle ne commençait enfin à esquisser un très léger et distingué sourire tout a fait digne du physique d'ange qu'elle arborait. Zwölf était une créature douce et délicate, il ne fallait pas la brusquer et malgré ses étranges réactions le jeune homme semblait avoir conservé son calme, enfin avec 12 on ne sait jamais. Le gaillard serait entrain de fulminer qu'elle n'aurait rien vu. Chose qui aurait été regrettable, ses traits étaient tellement fins et prompt a afficher de la gentillesse et des bonnes intention qu'il aurait été criminel de tout ruiné. Elle se présenta à son tour, imperturbable sur son perchoir.

"Je suis Zwölf, c'est un simple numéro dans mes souvenirs, et accessoirement je suis la secunda Espada."


12 C'était devenu naturel de se présenter sous l'étiquette de la secunda, surtout ici. Elle ne savait pas précisément ce que ça voulait dire de se retrouver Secunda, ça n'avait aucune espèce d'importance à ses yeux, et pourtant tous les autres y réagissait comme si ce simple titre possédait un grand pouvoir. Une si grande puissance entre des mains si innocente, de tous les Arrancars existant elle devait être celui qui était le moins adapté au meurtre et la consommation d'âme qui ne composait en aucun cas sa principale source d'alimentation. Elle bailla, s'étira de tout son long comme un félin avant d'appuyer sa tête contre le manche doré de son épée.

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MessageSujet: Re: Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches )   Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches ) EmptyDim 23 Jan - 21:29

♣ Las Noches, deuxième jour, Relationship ♣


« Une pomme ? »


Pourquoi cet étonnement ? Ne savait-elle pas ce que c'était ? Bref, ces interrogations ne sont pas spécialement intéressantes, mais bon c'est ce qui me passe par la tête. J'ai toujours eu l'habitude de rester sur mes gardes face aux personnes, par conséquent j'ai toujours pris la mauvaise initiative d'analyser chaque mots, chaque parole, chaque gestes. Seulement ici, au Hueco Mundo, tout est différent. Nous, les Arrancars sommes dépourvus de sentiments, d'émotions, nous ne savons plus ce que c'est que l'amour, la gentillesse, l'amitié ou encore la haine. Nos réactions peuvent sembler humaine, normal, nous n'oublions pas ce nous étions. C'est réactions pseudo humaines ne sont que les restes de notre vie dans le Monde Réel. Passons, nous ne somme pas là pour ressasser le passé ou encore pour parler de notre nostalgie. La scène d'une rencontre continua ainsi. Elle prit la pomme, à sa ses gestes je pus définir qu'elle ne connaissait pas ce fruit. Pour moi la pomme était le meilleur des fruits, le jus était bon, la chair du fruit était dure et sucré et la peau renfermait toutes les vitamines. J'adorai les pommes.

Je lui en avais proposé une moitié, affichant un sourire pour montrer une certaine gentillesse. A quoi se sourire rimait ? A rien à vrai dire, je ne le fis pas pour être gentil ou affectueux, je le fis pour montrer que je n'étais un méchant en quelque sorte, je pensai qu'un sourire était un bon moyen de créer des relations dites amicales. Cependant, elle, resta froide, complètement insensible à mon sourire ravageur, hem, elle resta neutre. Ne la voyant pas parler ni rien, la regardant dans son air enfantin je me présentais. Je ne la regardai pas en face, n'ayant aucunes expériences et en étant un peu gêné, enfin soyons honnête, j'étais carrément mal à l'aise. Je dus sortir de ce malaise sociale lorsque je sentis une douleur au bout des doigts. Le genre de douleur qui survient d'un coup, qu'on ne contrôle pas. Oui, elle m'avait mordu. A pleine dents hein pas un petit peu, mais complètement mordu les doigts pour manger le bout de pomme. Je dois dire que j'eus mal oui. Mais je ne sais pour qu'elle raison je ne dit rien, je ne bougeai pas. Je la regardai, je la fixai, je plongeai dans ses yeux bleu écarlates. La bouche encore pleine de pomme et de mes doigts elle s'excusa :

« Gnenoléé... »


C'était, hum je ne peux pas vraiment définir, je pourrai dire mignon à la limite. Sa jeune apparence puis son caractère enfantin, ainsi que ses faits et gestes fluides sans aucunes contraintes, elle avait l'air libre et emprisonnée à la fois. Je pense que cette sensation que j'avais est dut au fait qu'une amitié pourrait être possible ? Mais bon il restait encore pas mal de questions intrigantes, du genre Pourquoi agissait-elle comme ça ? Ses actes étaient étrange mais bon je dois dire qu'au fond de moi cela m'amusait. Elle enleva ses dents de mes doigts pour ensuite s'envoler sur son épée. Elle flottait, complètement insouciante. C'est à cet instant qu'on remarque le plus l'étreinte d'un certain emprisonnement. Je l'avais vu, je ne peux dire si j'avais raison mais en la regardant flottée sur son épée, tout était clair. Bref, ce n'est qu'une analyse objective et non vérifiée. A son tour elle se présenta :

« Je suis Zwölf, c'est un simple numéro dans mes souvenirs, et accessoirement je suis la secunda Espada."


Zwölf ? Pourquoi un numéro en prénom ? D'après ses dires elle ne se souvenait pas de son origine. Tout comme moi elle ne connaissait pas son passé. Je pouvais savoir ce qu'elle ressentait, enfin même si nous ne sommes pas supposés ressentir. Elle était la Secunda, elle était par définition bien au dessus de mon niveau, par ce fait, elle en devenait une source d'entrainement et d'amélioration pour moi, moi Raito Murasaki, Quinta, cherchant à ne plus jamais être faible. Depuis déjà plusieurs minutes les actions s'enchaînaient, et j'écoutai ses dires, je ne m'en était pas rendu compte mais la conversation était débutée, c'était le moment où jamais de lié une amitié, de tisser un lien.

« Dit, Zwölf, tu es là depuis longtemps ? »


Par cette question mes intentions étaient claires en faite c'était en gros Est ce qu'on se fait autant chier à la longue ? Ou est ce qu'on s'habitue à l'ennui ? Oui, le Hueco Mundo était vide et immense, on avait rien faire. Et j'espérais, je priais pour me faire des amis et profiter un peu. Une vie sans guerre et sans combat où il n'y a pas de fort et de faible, est ce possible ? Je n'en savais rien, mais au plus profond de moi j'attendais la paix, bien que mon désir le plus fort est justement possible par la guerre. Oui c'est confus, je veux être plus fort car d'un côté je pense qu'un monde paisible n'existera jamais, et d'un côté mon désespoir s'éteint en me faisant croire, tout au fond de moi, que la paix est possible, qu'une vie où l'on peut vivre avec des gens qu'on apprécie existe, tout un désir mélangé avec tout un rêve, assez pathétique n'est ce pas ? Bref, me voilà mort et dans un monde vidé de sentiments, me voilà mort, me voilà avec ma seconde chance, cette fois ci je ne perdrai pas..
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MessageSujet: Re: Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches )   Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches ) EmptyDim 30 Jan - 18:02

La jeunesse, vraiment il lui manquait l'expérience des relations avec autrui cette petite. S'il n'y avait que ça, diantre si je devais faire la liste de ses carences mentales on en aurait pour la semaine. Faut dire qu'en plus de n'avoir conscience de sa propre existence depuis un temps relativement court, la gamine se retrouvait plongée dans une relative solitude où les seules créatures à la briser se trouvaient être de charmants petits zoziaux et leurs gazouillis enchanteurs. Sympa pour se sentir accompagnée et soutenue, mais pour la conversation ou du concret on repassera. Elle avait vraiment besoin d'amis, ou d'une compagnie humaine quelconque pour l'aider à faire évoluer son esprit enfanté effacé puis enfanté par un fou furieux au sourire ravageur. Non il n'a pas d'appareil dentaire abruti! Juste une présence écrasante et éprouvant les sens, le genre de charmante petite aura aussi effilée que les bistouris ayant arrangés le physique de 12 lors de sa renaissance. Seul point positif, elle était un exemple vivant que la chirurgie esthétique ça pouvait vous donner autre chose qu'un épouvantail à la peau tellement étirée qu'elle se met à craquer par endroit si on ne l'hydrate pas toutes les 20 minutes. Bon c'est vrai, il y avait plus risqué et élaboré comme technique qu'un simple arrachage de masque, enfin passons. L'avantage informatique de la secunda étant hors service, elle était au naturel à 100%, arborant une façon de penser et de réagir digne d'un autiste. Pourtant elle n'était à proprement parler idiote ou attardée, bien au contraire. Dieu, ce que l'ignorance peut faire comme dégâts c'est à peine croyable. Un seul avantage, elle n'avait aucune honte ou réelle gène sous le pied, faut bien assumer ses actions non?

Les yeux de zwölf, actifs et en alerte, ne lâchaient pas un seul instant ce jeune homme se tenant devant elle analysant chaque avec attention ses gestes. L'effet de la substance s'estompait enfin, sans doute que le fait de n'avoir rien manger depuis des lustre par voie orale, et pas de mauvais trait d'esprit les amis, en avait prolonger la durée de vie dans les veines de la secunda. Bon, c'était un pomme qu'elle avait chercher à ingurgiter à l'origine, mais les pommes c'est bon aussi. Autre chose semblait assez bon d'ailleurs, pas au sens propre bien entendu. Cette personne, elle semblait mal à l'aise et pourtant, il se dégageait une sorte de gentillesse ou plutôt de douce attention de sa façon d'être ou de sourire timidement. Raito, de son petit nom, semblait être une bonne personne sur bien des points de vue, car il en fallait du self control pour ne pas réagir après s'être fait mordre comme ça! Surtout qu'elle y était aller franco.

Quelques secondes s'étaient écoulées depuis ce regrettable accident de parcours, étalée de tout son long sur son arme désormais arrangée comme un lit de fortune elle appuyait sa tête contre ses mains prenant en tenaille son visage toujours aussi neutre bien qu'un peu triste. Un masque de mélancolie arboré sans réelle raison, du moins hors celle dictée par son unité centrale. Peut-être était-ce pour endormir la vigilance d'autrui? Ou juste pour éviter de gaspiller le moindre millième de calorie dans des mouvements musculaires jugés inutiles. Oui, une machine c'est con mais heureusement qu'elle ne l'était qu'en partie. Alors voyons, nous avions donc notre petit ange en position couchée flottant quelques dizaines de centimètre au dessus du sol sur un bout de métal tranchant avec une jeune créature ne réussissant pas à s'habituer visiblement au contact humain lui faisant face. Raito, il venait de franchir le cap et de réussir à nouveau à s'exprimer et à poser une question à l'angélique spectre amateur d'oiseaux. Une simple question, toute bête et innocente.

"Dit, Zwölf, tu es là depuis longtemps ?"

Bonne question! A vrai dire elle ne s'en souvient pas très clairement mais ça doit remonter à moins de 6 mois, ou un truc du genre. Elle était affamée, ayant déambuler durant des lustres dans le monde des humains à l'atmosphère ténue très éprouvante pour sa constitution hors du commun. Elle s'était trouvé un bon repas et un hollow bien moche mais ayant tout de même un petit peu de jus dans la cervelle. Ils ont discutés, et de fil en aiguille il l'emmena au Hueco Mundo puis à Las Noches. Sur place elle rencontra le vieux Barragan sur son trône de morts, il lui fit un rapide topo et introduisit la belle à sa nouvelle condition. Au final, elle fut intégrée dans l'Espada s'en qu'elle ne s'en rende vraiment compte. Après? Ben pas grand chose en fait. Deux trois mission à l'occasion pour faire preuve d'un minimum de bonne volonté et basta. En fait, elle a pas mal glander depuis son arrivée quand on y pense. Lentement mais sûrement elle s'était retournée sur le dos alors qu'elle ne cherchait dans les bribes de mémoire à sa disposition une quelconque répons un peu plus précise qu'un vague chiffre. Au final elle se résigna et après s'être étirée de tout son long comme l'aurait fait un félin, mais n'allez pas lui faire remarquer qu'elle s'était comportée comme l'ennemi naturel de ses amis à plumes, elle répondit à Raito tout en lui offrant un embryon de sourire furtif et distingué alors qu'elle n'articulait ses syllabes.

"Moins de 6 mois, l'information n'est pas clairement implantée dans ma mémoire. Mon horloge interne est complètement déréglée, tout est embrouillé. Tout ce dont je me souvient c'est l'oisiveté, la solitude et quelques éclats de lumière disséminés ça et là. Quelques évènements m'ayant...je ne trouve pas de mot pour décrire ce que j'ai ressentit alors."


Bien loquasse la petite pour une fois, son ton mécanique et froid s'étaient quasiment envolés d'ailleurs. Avait-elle déjà un peu évoluer? S'était elle en partie émancipée de cette IA pour prendre quelques décisions par elle même? Ouais car même si son programme lui dictait de devenir un être parfait, en plus de ne pas être claire la chose était impossible à atteindre avec juste une machine comme maître à penser. La logique binaire était insuffisante, pour ce genre de chose il fallait un esprit sain et fort résidant dans une âme pure ou n'importe quel autre discourt du genre tiré d'une mauvaise œuvre de chevalerie. Enfin bon, la gamine bailla une nouvelle fois avant de ne s'assoir plus conventionnellement sur le rebord de son arme en fixant de ses deux grandes pupilles azure Raito.

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MessageSujet: Re: Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches )   Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches ) EmptyVen 11 Fév - 15:47

♥ Las Noches, deuxième jour. Un nouveau départ ? ♥




"Moins de 6 mois, l'information n'est pas clairement implantée dans ma mémoire. Mon horloge interne est complètement déréglée, tout est embrouillé. Tout ce dont je me souvient c'est l'oisiveté, la solitude et quelques éclats de lumière disséminés ça et là. Quelques évènements m'ayant...je ne trouve pas de mot pour décrire ce que j'ai ressentit alors."


La solitude ? Je n'étais donc pas le seul à me sentir seul dans ce grand palais. Je pense que la plupart des Arrancars se sentent seuls, qui ne le serait pas ? Comment voulez vous garder le sourire..


Ce n'est pas que j'ai du mal à me faire à l'idée que je suis mort, mais, j'ai cette frustration en moi. Un gêne qui est là, bien présent, je le ressens à chaque instant de solitude, vous savez, ce sentiment qui nous met mal à l'aise ce sentiment qui nous fait prendre conscience que nous ne sommes plus à proprement parlé « vivant ». C'est ce sentiment que je voudrais faire disparaître. Comment ? Je n'en savais rien, seulement je me disais que l'amitié d'une tiers personne ou même une simple compagnie me ferait me sentir bien dans cet endroit si hors du commun. N'ayant pratiquement connu que le monde réel l'habitude de n'avoir qu'en paysage un désert blanc, ou bien être cloîtré entre quatre murs grisâtre me semblait encore assez morbide et déprimant.

Bref je ne suis pas là pour radoter ni de m'apitoyer sur mon sort. La discussion avec la petite blonde aux yeux azurs se poursuivait. A vrai dire je n'avais jamais autant discuté avec une personne, c'est pour vous dire mon manque de contact humain. Zwölf était très intrigante, elle paraissait à la fois douce et violente, calme et agressive. Cela était étrange, son visage platonique ne laissant paraître que quelques micro sourires lui donnait une mine triste, alors que c'est yeux bleu ciel, pétillaient, ce qui au contraire donnait un genre plutôt jouasse. J'avais beau essayé d'observer, de regarder, d'analyser, je n'arrivai pas à cerner sa personnalité. Je serais incapable de prédire ses pensées ni mêmes ses gestes. Peut importe ce qu'elle dira, ce qu'elle fera, je resterai étonné de ses actes. Ce qui est rare chez la plupart des personnes que je côtoyai, avant. En effet, je m'en souviens encore, n'ayant aucun interlocuteur, je passai mon temps à observer, regarder, analyser les comportements. Je pense être devenu un pro dans ce domaine ! Les humains sont si faibles psychologiquement, tous arrogants, égoïste et imbus d'eux mêmes. J'ai changé, je ne ressens aucunes compassion pour ces êtres. Quand j'étais vivant, je me considérai vraiment comme faible, mais aujourd'hui c'est différent, c'est autre chose, j'ai acquis la puissance, j'ai appris à survivre, j'ai avancé avec la loi du plus fort, j'ai grandi et je suis devenu physiquement plus fort. Je ne dis pas que je me sens supérieur aux hommes, non ce n'est pas cela, je dis que désormais je ne suis pas dans la catégorie des faibles, je suis bel et bien dans celle des forts, celle des dominants..

Le Hueco Mundo m'avait aidé à prendre conscience que chaque être avait sa place quelque part, certains ont leurs place à la Soul Society entant que Shinigamis, d'autre sont voué à mourir et à devenir, au mieux un Arrancar, au pire de voir son âme réduit en poussière, et enfin les derniers sont simplement des Errants qui déambule dans la même routine, dans leur propre fabrication du monde, dans leurs pensées les plus secrètes et dans leurs corps qui vieillira et pourrira un jour. J'étais de ceux là avant, maintenant une force invisible, incontrôlable, m'a assigné ici, et je ferais ce à quoi je suis destiné, je me battrai pour une cause qui n'est pas mienne, mais je me battrai pour vivre, enfin, pour connaître les bien faits d'une amitié, d'un sentiment partagé, de dépassé l'introduction du récit de la vie, de connaître tout cela pour ensuite perduré dans un bonheur sans fin.

« Que connais-tu de ce monde ? Que te rappelles-tu de ta vie d'avant ? Ne trouves-tu pas étrange que ce monde n'est que pour sol un désert sans fin ? »


Je ne sais pas ce qu'il m'avait pris mais j'avais eu, comme ça, un élan de questionnement. Je pourrai avouer que je m'étais un peu décoincé. Je ne savais pas si Zwölf avait les réponses à ses questions mais, elles n'attendaient pas vraiment de réponses, c'était un peu des questions ouvertes, des interrogations personnelles. Même si je n'étais pas contre des réponses, si savoir était. Mon ton et mon comportement avait changé, j'acceptai petit à petit ma nouvelle vie et mon nouveau train-train quotidien. Je m'étais déplacer vers le bord de la fenêtre lors de mes questions pour regarder l'environnement. Je fixai le gigantesque désert, un regard vide, des pensées sur le futur, quelque chose bien plus réel que la vie, un nouveau départ ?


HRP : Désolé pour le petit post et pour l'attente mais comme j'ai signalé j'ai plus d'ordi et donc sur le fixe c'est plus dur de l'avoir à disposition.
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MessageSujet: Re: Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches )   Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches ) EmptyMer 2 Mar - 21:13

12 Et ben voilà, l'ambiance était bien plombée maintenant qu'elle avait étaler ce qu'elle avait sur le cœur la petite. Faut dire que le gars d'en face faisait pas de son mieux pour contribuer au joyaux de la conversation à aborder comme ça des sujets si sérieux et déprimants. Enfin, sa compagnie restait tout de même des plus agréable pour Zwölf. Il y avait un petit quelque chose chez lui qui apaisait son esprit, ainsi que les effets des résidus de choco encore présents dans son sang. Peut-être était-ce simplement parce qu'il était des plus aimable et posé dans ce qu'il accomplissait? Pour une personne qui appréciait l'ordre et la logique comme la Secunda c'était ce genre de petits détails qui comptaient, quoi de plus normal pour une personne voulant atteindre la perfection. Du moins c'était ce que l'on avait programmer en elle, devenir une créature sans égal semblait cependant bien loin voir hors de portée pour elle à l'heure actuelle. Un désir bien utopique pour une création artificielle destinée originellement à un usage belliciste et chaotique. Enfin bon, allez parler de ce genre de détails avec une autiste mécanisée possédant certes une grande intelligence, quelle soit informatisée ou non, mais dont les us et coutumes pointaient vers l'exact opposé.

12 Forcément quand vous n'avez jamais mis le nez dehors et que vos instincts sont détraqués et contrôlés, disons que le résultat est rarement beau à voir. Attrayant sans aucun doute par contre. Et il n'y avait pas que du mal à se laisser aller au gré de ces stupides envies, la situation actuelle en était la preuve. Car sans son pet au casque lié à une fringale sans commune mesure, pas de rencontre délectable avec ce cher Raito. D'ailleurs elle la voulait encore sa banane la petite, mais ayant trouvé plus intéressant pour l'instant elle apprenait ce que c'était la retenue, le contrôle de soi. Chose très difficile, plus qu'il n'y paraissait en tout cas. Elle en bavait tellement ça tournait dans sa cervelle, s'en était devenu presque une obsession. Limite si elle ne voyait pas l'objet de ses désirs à la place de chaque silhouette vaguement semblable à celle du dit fruit. Une gamine? Oui, mentalement elle l'était et j'en connaissait quelques uns à qui ça ne déplaisait pas. Que ce soit dans un combat, où une point de compassion vient entacher, sans mauvais jeux de mots, ce qui devait être à l'origine un final dans les larmes et le sang. Elle aimait les Happy Endings, ces conclusions douces et moutonneuses laissant un gout sucré et pétillant dans vos mirettes à la fin d'un bon pavé. Les livres, ils la faisaient loucher ces petits vicelards depuis des semaines avec leurs couvertures hypnotisantes et leurs lignes serpentant gracieusement. Prochaine fois elle s'en prend un tiens!

12 D'ailleurs en parlant de livre, ou du moins de comparaison vaseuse, il y en avait à l'heure actuelle qu'elle aurait aimé pouvoir consulter à sa guise. A part cette timidité quasi maladive s'estompant doucement, elle n'arrivait à distinguer quoi que ce soit. C'est dans ces moments qu'elle aurait apprécié le fait d'avoir un peu de télépathie à son arc, pouvoir faire une percée à travers l'esprit d'autrui ce serai le pied et puis ça l'aiderait enfin à comprendre ce qui arrivait dans son propre crâne. Les émotions pour qui n'arrive pas à démêler ce véritable sac de nœuds de pulsions et autres bordels moraux était une torture, surtout quand on avait mal sans savoir pourquoi. C'est le syndrome du premier râteau, celui dont on se souvient à jamais pour la simple et bonne raison que c'est la première fois qu'on se sent aussi mal pour un détail non physique. Enfin c'était du détail ça, pas la peine de s'essorer le citron pour un truc de ce niveau dans la situation actuelle. Il valait mieux se vider l'esprit et écouter les dires de Raito.

« Que connais-tu de ce monde ? Que te rappelles-tu de ta vie d'avant ? Ne trouves-tu pas étrange que ce monde n'est que pour sol un désert sans fin ? »

12 Ce qu'elle connaissait de ce monde hein? Pas grand chose en fait, juste les banalités habituelles. A savoir que c'était une dimension à part bien distincte de la soul society et du monde des humains, un monde vide remplit de sable et d'entités spirituelles. Quand à d'autres détails plus précis ou à ses origines, ben disons qu'elle avait mieux à faire que de s'occuper d'une dimension moisie où tous ses habitants se tournent les pouces en attendant que les choses se tassent. Le Hueco Mundo, 50% de glandeurs, le reste de psychopathe. Lui, elle l'aurait classé parmi les plus actifs et gentils des glandeurs avec un petit côté émo assez touchant même pour un gouffre à sentiments comme elle. Son air soucieux et mélancolique alors qu'il ne fixait les vastes étendues de sable s'étalant sur l'intégralité de ce monde creux. Encore avec un peu de salive dégoulinant le long de sa mâchoire, la bouche entrouverte elle s'approcha un petit peu de lui en penchant la tête cherchant son regard. D'un brève inspiration, elle commença ainsi à construire sa réponse son visage à moitié dissimulé par sa chevelure.

"Je ne suis pas originaire de cette dimension, je ne connais pas grand chose concernant cet endroit. Cependant...tout ce sable, il semble fait d'un mélange de débris d'os et sa forte concentrations en sels est typique de la composition des larmes. Sans doute que ce sont ses résidents qui l'ont formé au travers des âges." Elle marqua un long temps de pause dans son discours, baissant son regard alors qu'elle ne continuait à répondre aux interrogations de Raito "Je suis une entité née Arrancar, je ne possède aucun passé antérieur à celui de ma renaissance."
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MessageSujet: Re: Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches )   Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches ) EmptyJeu 3 Mar - 19:30

♠ Las Noches, deuxième jour. Vis ta vie, vol vers ton futur ♠


Je n'avais pas l'habitude d'autant parler avec une personne, c'était un peu étrange d'ailleurs. C'était comme si il subsistait un petit malaise entre elle, et moi. Le problème ne venait sûrement pas d'elle, elle paraissait tellement insouciante, tellement douce, moi j'étais bien plus coincé. J'essayai pourtant, je faisais de mon mieux. Je n'étais pas inquiet par cela, je ne me remettais même pas en question, seulement, je me rendais compte de ce malaise. La conversation était comme ce monde pour moi désormais, une métaphore assez lointaine, je sais, mais pas moins vrai. En effet, ce monde pour était un énorme malentendu, un vide manquant de couleurs, de vivacité, ce vide représentait le malaise. Cependant, ce monde était attachant une fois habitué, bien sûr, ce n'était pas parfait, mais ce monde avait un côté magnifique. L'obscurité de ce monde n'est pas forcément désastreux, non, regardez le bien, ce sombre environnement n'attend que la lumière, cette lumière sont ces résidents. Imaginez ce monde, regardez ces Arrancars, ces Adjuchas et ces Hollows, regardez les, n'ont-ils pas un but commun ? But cruel, peut être, tout dépend du point de vue après tout. Passons, ce monde semble triste à mes yeux à mon arrivée, et encore il n'y a pas si longtemps, mais maintenant je le regarde, plus que ça je l'admire. J'aime ce monde, j'aime cette conversation, j'aime être là, après tout ceci est mon monde, ceci est ma vie, ceci est mon départ..


Je me retournais pour poser mes yeux sur la jeune blonde, qui était mon interlocutrice. J'avais l'impression qu'il s'était écoulé des heures depuis mes questions précédentes, j'avais un peu dérivé dans mes pensées. A cet instant, je redécouvrais un peu ce palais. Je n'avais plus la nostalgie de ma petite vie inutile, maintenant mon sort était accepté. Alors que je fixais un peu le vide devant moi, observant les recoins de ma chambre. Le silence fut rompu, il semblerait qu'elle avait des réponses à mes interrogations personnelles après tout. Zwolf se rapprocha de moi, cherchant mes yeux, une fois trouvés, nous nous regardions comme si elle me réconfortait, je ne sais pas comment dire, mais ces petits yeux azures étaient chaleureux.


"Je ne suis pas originaire de cette dimension, je ne connais pas grand chose concernant cet endroit. Cependant...tout ce sable, il semble fait d'un mélange de débris d'os et sa forte concentrations en sels est typique de la composition des larmes. Sans doute que ce sont ses résidents qui l'ont formé au travers des âges." 



Elle n'en savait pas vraiment plus que moi. Malgré ça, la fin de ses paroles m'ont interpelés, ce sable, mélange d'os et des larmes, une utopie semblait se fissurée, prête à éclater en morceaux. D'un coup ce monde devenait bien plus triste qu'avant encore. Mais c'était la triste vie des Hollows, le triste cycle de la loi du plus fort. Ce n'était que de cette loi qu'on vivait, nous Arrancar, ne vivant que d'âmes spirituelles. Un long silence s'en suivit, ses paroles ne prêtait pas à rire en même temps. Son regard se baissa, on ressentait une douleur, un regret peut être..


 "Je suis une entité née Arrancar, je ne possède aucun passé antérieur à celui de ma renaissance."


Mes pensées sur la tristesse des larmes qui remplissaient ce désert furent coupées dans cette dernière phrase. Je fus coupé peut être à cause du long silence, mais non, pas d'excuses. Elle n'avait pas de passé, je n'en avais pas non plus, je ne savais pas ce qu'elle ressentait. Je ne savais rien d'elle, je ne la connaissais pas, seulement, je ressens sa solitude, nos deux entités étaient seules, et nous n'avions pas de passé. Des points communs futiles, pour vous sûrement, mais moi c'était différent, la seule chose que les gens aiment vraiment partager, ces c'est trucs là, « les souvenirs », toutes leurs expériences personnelles, toutes ces trucs que je n'avais pas. Niveau passé j'étais restreint, je pouvais raconter ma mort, Youhou ! Sa met l'ambiance direct, et quelques trucs inintéressant, chers pour moi, mais vraiment ennuyant pour les autres. Elle, cette petite blonde, Zwolf, était comme moi, sa solitude je l'avais discernée, nous ne sommes que deux Arrancars n'ayant rien à raconter. Le malaise se rompait petit à petit. La discussion était, faut se l'avouer, un peu platonique, mais, le reste se débloquera peut être.


« Tu sais, moi non plus je ne connais rien de ce monde. Mais, on s'y habitue. Le passé, qui en a besoin ? Les humains peut être, mais nous sommes autre chose, nous sommes ce que nous voulons être. Qui se soucie des évènements passés ? Pour tout te dire, je n'ai moi non plus aucun passé antérieur, j'ai quelques flashbacks, mais rien de bien important. En ayant discuter avec toi, je me suis rendu compte que le Hueco Mundo réserve autant de surprises que le Monde Réel. Tu sais quoi, portons-nous sur l'avenir, sans se soucier du passé ? Après tout le futur ne peut qu'être meilleur, et plus tard, on aura nos propres souvenirs.. »
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MessageSujet: Re: Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches )   Déjà paumé.. ( Libre pour les résidents de Las Noches ) EmptyDim 13 Mar - 12:07

12 La sympathie, la dernière fois qu'elle en avait ressenti ce fut auprès d'Hitori il y a quelques temps déjà, même si le sentiment alors exprimé par sa petite tête tenait plus de l'admiration et du fanatisme à l'état pur. Il est vrai qu'une certaine solitude pesante régnait en elle ces derniers temps, surtout lorsque sa véritable personnalité prenait le dessus sur la froide mécanique de son cerveau. Elle n'était qu'un outil après tout, crée pour servir les desseins d'autrui sans protester mais s'étant échappée avant de pouvoir remplir son rôle premier. Dire que jusqu'à cette chaotique fuite, ses relations avec le monde extérieur se limitaient à un échange de données avec un ordinateur dédié à la recherche et à quelques brefs fragments d'images les rares fois qu'on la sortait de son bocal pour la charcuter à nouveau. Elle n'en gardait aucun souvenir précis de ces séances de "mise à jour", pas même de la douleur juste cet éternel froid glacial qu'elle gardait en elle depuis toujours, implanté jusqu'au fondement de son cœur. Du moins ce qu'il en restait car c'est bien connu, les Hollows ont perdus cette partie de leur âme malgré que d'innombrables fragments et souvenirs ne subsistent dans leur tête ainsi que leur chaire parfois au sens propre. Ça expliquait le caractère de certains Arrancars, compensant les pertes comme ils le pouvaient avec les restes encore présents et bien accroché à la tapisserie de leur âme. Le résultat n'était pas toujours très jolie ou décent mais au moins ils avaient encore une bonne partie d'humanité avec ça certains en ayant plus que d'autre.

12 Et a vu de nez, ce Raito faisait partie de ceux ayant été le plus gâté de ce point de vue. Pourquoi s'embarrasser de choses comme du malaise ou autre si on n'avait rien dans le cœur? Et comment pourrait on le faire sans en premier lieu? Zwölf elle aussi était dans le même cas mais à quelques différence près. Même si elle ne pouvait se raccrocher à aucun souvenirs pour faire revenir la lumière ainsi qu'un peu de chaleur en elle, c'était ceux qu'elle rencontrait qui s'en occupaient faisant évoluer son âme à chaque instant et renaitre à petit feu cette partie manquant en elle. Métaphore douteuse de la part de l'auteur? Simple coup du destin? Intervention divine? Don Terumiesque? Toutes les spéculations sont permises, mais c'était un fait la petite devenait de plus en plus humaine s'éloignant à grand pas de la boite de conserve froide et calculatrice. Calculatrice elle l'était toujours un peu dans le fond, ben ouais elle en avait une en grand model dans le crâne quand même, mais elle le faisait désormais avec un peu plus de joie! En espérant qu'elle ne soit pas contaminée par la flemme monumentale du Cuatra même si son visage rigolo lui manquait depuis quelques temps déjà. Sachant que récemment elle avait appris ce qu'était le dégout sans vraiment le vouloir, dernière fois qu'elle approche un mec défoncé en toge.

12 On se demande ce qu'elle allait bien pouvoir obtenir de cette rencontre, certes l'ambiance était lourde et pesante mais elle ne pouvait s'empêcher de ressentir de la sympathie pour ce jeune Espada rendant le tout un tantinet agréable dans le fond. Et puis elle devait aussi avouer que les manières de l'homme l'amusaient atténuant ainsi les quelques troubles embrumant son esprit et paralysant son unité centrale. Il réussi même à lui arracher un sourire alors qu'elle n'avait rencontré son regard, fixant ses petits yeux avec attention et bienveillance. Elle avait brisé le silence, tentant d'ouvrir à nouveau la conversation ce qui semblait avoir fonctionné. L'homme venait de lui répondre.

"Tu sais, moi non plus je ne connais rien de ce monde. Mais, on s'y habitue. Le passé, qui en a besoin ? Les humains peut être, mais nous sommes autre chose, nous sommes ce que nous voulons être. Qui se soucie des évènements passés ? Pour tout te dire, je n'ai moi non plus aucun passé antérieur, j'ai quelques flashbacks, mais rien de bien important. En ayant discuter avec toi, je me suis rendu compte que le Hueco Mundo réserve autant de surprises que le Monde Réel. Tu sais quoi, portons-nous sur l'avenir, sans se soucier du passé ? Après tout le futur ne peut qu'être meilleur, et plus tard, on aura nos propres souvenirs..."

12 Il était assez semblable à elle dans le fond. Il n'avait aucun souvenir ou presque soit parce qu'il les avait oubliés, soit parce qu'il ne désirait pas s'en souvenir. Il avait fait table rase du passé pour se tourner totalement vers l'avenir, choix judicieux quand on n'a plus rien à regardé derrière soi. Zwölf elle aussi regardait en avant droit vers le futur tout bonnement parce que son existence ne faisait que commencer. Peut-être était-ce la raison de la sympathie de la belle envers Raito? Toujours fut-il quel lui sourie à nouveau alors qu'il ne finissait son monologue, prenant directement le suite de la conversation alors que les paroles de Raito ne se déversait dans sa mémoire s'y encrant de manière durable.

"Nous somme déjà entrai de créer de bons souvenirs, du moins ils le seront pour moi. Si je devais te donner un conseil pour l'avenir, ce serait de ne pas sous-estimer l'humanité. Après tout ils sont nous, et nous sommes eux."

Sitôt ces paroles prononcées, et après un petit tour sur elle même dans le vide, elle s'assit à même le sol les jambes en tailleur fixant de ses prunelles azures son nouvel ami une lueur de malice naissant en elle.

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