À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi]
Souviens-toi de mon nom: Fukamichi Notsue
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Sujet: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Mar 8 Mar - 18:38
............Il commençait à se faire tard. Cela faisait plusieurs heures que la nuit était tombée sur la soul society lorsque je quittais le bureau de recherches technologiques. Probablement mes cernes se dessinaient encore plus que d’habitude sur mon visage. Kurotsuchi-sama avait eu besoin de moi plus longtemps que d’habitude. Sans doute avançait-il dans la confection de son analgésique. Je commençais à avoir l’habitude de ces interminables séances d’expérimentations; aussi je me sens moins fatigué que les premières fois, malgré le fait que la raison m’aurait depuis longtemps amené à rejoindre mon lit si je n’avais eu à m’y soumettre.
............Les rues du sereitei étaient désertes, tout le monde avait du rentrer depuis bien longtemps. Même si la journée de demain ne s’annonce pas particulièrement chargée, je choisis de prendre le chemin le plus court pour gagner du temps, bien que celui-ci me fasse passer loin de la forêt; il me faisait passer non loin du manoir des Kuchikis, et je pourrais peut-être profiter de la vue des cerisiers, si la pénombre se dissipe un peu. Je doute pouvoir croiser des membres de mon ancienne division debout à cette heure-ci; assez peu des shinigamis de la sixième avec qui j’ai fait équipe avait pour habitude de veiller tard.
............Mince! Je me suis laissé entraîné au fil des rues et j’ai commencé à prendre mon itinéraire habituel. Je n’ai pas envie de faire ce détour ce soir, je devrais pouvoir rejoindre mes quartiers en coupant par la droite, devant le quartier général de la dixième division. J’empruntais cette route et fût surpris d’entendre du bruit. De plus en plus de bruit à mesure que je me rapprochais, de la musique aussi. Quelques pas encore et je pus voir de la lumière, ainsi qu’entendre la voix de la Jû Ban Tai Fukutaisho au milieu du tumulte:
............«Bien sur Hiroki, je vais parfaitement bien...Encore du saké Tsushiro! Tsuishiro!!»
............Le shinigami de la douzième s’arrêta non loin d’où provenait la lumière. À en juger au vacarme ambiant, la cour de la dixième division devait s’être transformé en terrain de beuverie. Fukamichi avait entendu parler de cette presque habitude de Matsumoto-san d’organiser ce genre de choses, sans y avoir prêté attention avant ce soir. Aussi connaissait-il assez peu le caractère de son homologue de la division d’Hitsugaia Taisho et passa-t-il devant l’ouverture devant la cour d’un pas serein, assez lent comme d’habitude, un peu plus à cause de la fatigue.
............«Eh, si ce n’est pas Fukamichi-kun...Gotcha!»
............Celui qui rentrait chez lui n’avait remarqué l’approche peu discrète de Matsumoto qu’une fois qu’elle fût agrippée à son bras. En effet, voyant Notsue passer, elle s’était simplement levée et avait couru en s’agitant, bousculant un shinigami dansant, probablement aussi ivre que la coureuse qui atteignait à présent le shinigami revenant des expériences de Kurotsuchi Taisho.
............«Eeeeeh, Notsue, tu viens boire avec nouuus? ha, ha, ha!»
............Le nouvel arrivant inclina légèrement la tête en souriant, accompagnant le geste d’un «Non, merci, je suis un peu fatigué». Voyant qu’il n’était pas lâché, il tenta de se dégager de l’étreinte de l’autre, en bougeant légèrement son bras. Sans assez de conviction, de peur de faire mal à la demoiselle, puisque le geste n’eut pour incidence que de faire bouger légèrement l’imposante poitrine appuyée contre le shinigami. Notsue n’était pas particulièrement sensible à ce genre de spectacle, mais cet important charme féminin attira néanmoins son regard. Le léger moment de distraction causé suffit à faire regretter à celui qui s’oubliait de n’avoir pas fait plus d’efforts pour s’écarter. En effet, la gradée de la dixième était presque aussi forte physiquement que lui, et l’hésitation à la violenter, ne serait-ce qu’un peu, permit à celle-ci, malgré l’inhibition causée par l’alcool, d’amener son homologue masculin à terre, se mettant immédiatement à quatre pattes au dessus de lui, ses deux bras placés sur ses épaules afin de les empêcher de décoller du sol.
............Fukamichi ne dit rien, il se contenta d’avoir un léger rire face à la situation, sachant que rien de ce qu’il pourrait exprimer ne le débarrasserait de la chevelure blonde qui retombait sur son visage, ni de la vision de la charmante créature qui se dessinait au dessus de lui.
............Aussi Notsue se retrouvait les bras en croix au sol et eut un instant l’impression qu’un silence partiel s’était installé autour. Il observa Rangiku sourire, puis relâcher l'épaule gauche de sa victime pour tendre la main droite derrière elle, où quelques shinigamis de la dixième qu’il avait déjà croisé commençaient à arriver. Sans remarquer ce qu’il se passait au niveau de la main de la seconde d’Hitsugaya, il la vit revenir et sentit le goulot de la bouteile de saké contre sa bouche avant de réellement la voir. Le bras gauche de celui à qui la bouteille était porté tenta de repousser par le coude le bras tenant l’alcool, mais la fêtarde savait faire boire les gens et s’allongea complètement pour ne plus avoir à tenir l’épaule de celui sur qui elle était, récupérant sa main gauche pour repousser les bras de l’homme tentant de la repousser, accompagnant, lorsqu’elle eut immobilisé son adversaire, les gorgées d’un langoureux «Allez, bois, bois...».
............Fukamichi avait eu de la chance que la bouteille soit à l’origine amoindrie de plus de la moitié de son contenu puisque ce n’est que lorsqu’elle se fût vidée que Matsumoto roula sur le côté et poussa un soupir de contentement. Même si Fukamichi avait renversé beaucoup d’alcool en tentant de se débattre, il n’aurait pas pu supporter une bouteille pleine de saké, et déjà il sentait que la tête lui tournait malgré la «faible» quantité ingurgitée.
............Matsumoto se remit sur son séant avant lui, levant le poing en signe de victoire, en criant un «yohooooo» qui fit sourire Notsue: au moins, il ne serait pas le plus ivre de la soirée. Il commença à se relever lorsque Matsumoto-san l’agrippa par le bras, encore et couru en l’entraînant au milieu de la cour, faisant manquer au Fukutaisho pris dans son élan de tomber lors de l’arrêt. Ils se trouvaient dans une cour carré et herbeuse, en face du bâtiment de pierre à grande porte et au toit en tuiles qu’était le quartier général de la dixième division, alors que deux grandes tables de bois étaient disposés le long du mur opposé à la bâtisse. Une vingtaine de shinigamis, plus ou moins frais, étaient sois en train de danser, sois accoudés aux tables, sans compter les shinigamis restés à l’endroit de l’interception du dernier invité.
............Une nouvelle musique débuta et les longs cheveux blonds commencèrent à remuer en face du shinigami qui se remettait encore de sa course. Fukamichi n’était pas un danseur. Il aimait se trémousser, mais supposait avoir l’air parfaitement ridicule lorsqu’il s’adonnait à l’exercice. Cependant, l’alcool aidant, il commença à agiter des bras et des jambes. Les mouvements du haut de son corps étaient beaucoup trop larges pour être harmonieux avec ceux de ses jambes, ses mouvements brusques aidant l’alcool à donner à son visage habituellement pâle une légère empreinte pourpre. Il passa néanmoins un bon moment à danser face à Matsumoto, leurs regards se croisant parfois. Heureusement qu’ils ne furent pas plus proches où la Fukutaisho, plus habituée à danser, se serait sans doute fait marcher sur les pieds. Ils continuèrent ainsi jusqu’à la fin de la chanson. Notsue eut put croire que Rangiku s’intéressait à lui s’il n’avait pas entendu parlé de son penchant pour la fête, et malgré son esprit engourdi par la boisson qu’il fût forcée d’avaler, il voyait cela considéré comme un amusement entre camarades. Assez dommage, d’ailleurs, car c’est une femme intéressante qu’il venait de «rencontrer» ou plutôt de découvrir.
............À mesure qu’elle s’éloignait, tout en la regardant, le bras droit de Kurotsuchi recula de quelques pas, puis tourna la tête sur la droite pour regarder derrière lui. Il atteint le mur formant l’angle avec le quartier général de la division, avant de se laisser tomber en arrière, sur le derrière, avec un léger rire. Il s’installa en tailleur avec «oh» poussé dans un soupir.
............Il resta quelques minutes, seul, ainsi, à observer le déroulement de la soirée, les gens dansant et buvant, sans penser à rein d’autre, un sourire niais fixé sur ses lèvres, se rehaussant parfois alors que le shinigami esquissait un rire, sans ouvrir la bouche pour le laisser sortir.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Ven 11 Mar - 15:13
"If today was ‘ur last day"
Dans ce monde comme dans l’autre, il existait une petite habitude assez commune et terriblement monotone que tous connaissaient et pratiquaient pour la plupart sans vraiment s’en rendre compte en réalité, il fallait l’avouer. Pour tout dire, le quotidien est une répétition de geste habituels, voir de tics, l’on se réveille d’un pas nonchalant, l’on se fait un café, douche, habiller, aller au boulot, manger, revenir, douche, manger, s’occuper, dormir et rebelote jusqu’au lendemain, surlendemain…ainsi de suite….Bref nous nous épandons un peu trop dans les détails. Bref, au réveil, il y ait des jours comme ça où l’on sent un grand engourdissement dans chacun de ses membres, où la chaleur du lit est plus attractive que la température ambiante, où le seul et unique ami qui existe sur Terre – ou plutôt dans ce cas, à la Soul Society- était : son oreiller. Cette habitude était le fléau de Toya. Si elle avait été un péché, elle aurait été la paresse. Tic tac…tic tac.. DRIIING quoi ? Déjà une heure ? Oh monde cruel pourquoi tant de haine. Bah…10 ou 15 minutes de retard c’était pas la mort n’est ce pas ? A vrai dire ça n’aurait pas été la mort si et seulement si –relation d’équivalence l’impose- une tornade blonde n’avait pas déboulé dans la chambre de la jeune troisième siège encore emmitouflée sous sa couette, pour lui arracher promptement le tissu protecteur, dévoilant ainsi sa peau nue sur son futon.
Abasourdie, et quoiqu’un peu surprise, Toya ouvrit à moitié les yeux pour apercevoir la poitrine plantureuse et tout à fait indécente surmontée de mèches blondes. La jeune femme émit seul grognement pour réponse. "Ghuuunnnnnnmmmm……" “Tooyaaaaa-chaaaaaaann ♥ ” "C’est fubuki…fukutaisho…gnhuuummm laissez moi dormir …"
Sur ces mots, elle se recroquevilla sur elle-même bien décidée à dormir malgré sa nudité et le froid de l’air extérieur qui l’attaquait. S’eusse était bien rêver que de croire que Matsumoto allait la laisser s’en sortir comme ça, elle s’affala sur Toya tel un énorme chat s’affale sur son maitre et , faisant des allez-retour avec sa tête, se frottait amoureusement le visage contre sa troisième siège.
« Allez toyaaa-chaan ♥nous sommes liées par nos grosses poitrines !! Tu ne peux quand même pas laisser ta fukutaisho seule, comme ça fasse à la paperasse. ♥♥♥ »
Et encore une fois rebelote elle devait s’occuper du travail de sa supérieure…En quel honneur cette fois ? D’ailleurs elle se demandait si matsumoto-san se rendait compte que Toya avait essentiellement des missions sur le terrain… Balayant d’un revers de main ces questions un peu trop existentielles à son gout, matsumoto commença à lui bisouter le visage pour l’encourager à se lever : elle devait préparer la beuverie qu’elle organisait ce soir au sein de la 10eme division, et pour cela il lui fallait du temps ! Or temps + Travail ne font pas bon ménage, d’où l’équation Temps – Travail + Alcool = moment de plaisir. CQFD ! Elle ajouta promptement que l’on avait qu’une seule vie et qu’il fallait en profiter pendant qu’il en était encore temps ! C’est-à-dire pendant qu’elles étaient jeunes. Puis la remerciant d’accepter – chose que la jeune troisième siège n’avait absolument pas accepter, mais qui allait de soi évidemment- elle sortit en sautillant, toute aguerrie de son travail. Prenant une grande inspiration Toya lui lança depuis sa chambre
"TECHNIQUEMENT NOUS SOMMES DEJA MORTE !!!!"
Elle entendit un petit acquiescement lointain avant de pousser un long soupir d’exaspération. Comment pouvait-elle profiter de sa jeunesse quand sa supérieure la tuait sous le travail ? Poussant un autre soupir, elle se releva, chercha son uniforme avant de jeter un regard vide… L’on a qu’une seule vie….
« If today was your last day… Tomorrow was too late… Could you say goodbye to yesterday ?”
*
Quelle heure était-il lorsqu’elle en avait fini avec la paperasse ? 20 h ? 22h ? C’était un mystère…Mais une fois n’est pas coutume, elle espérait pouvoir rejoindre son lit en toute sérénité. Des bruits de festivités émanaient de la cour de la dixième division…Ah oui c’est vrai…Le lieutenant avait organisé une fête…une pause dans le travail…Rien qu’une fois de plus. Elle traversa les corridors de sa division en toute discrétion, le tout était de ne pas se faire repérer pour aller du bureau jusqu’à ses quartiers –chose qui pouvait être potentiellement réalisable si matsumoto ne l’apercevait pas lorsqu’elle longerait la cour. Au pire elle utiliserait Tsukihime pour échapper à la furie…OUI juste pour une fois elle serait capable même d’utiliser son zanpakuto juste pour que matsumoto la laissa terminer sa nuit de sommeil qui avait été interrompue un peu trop précipitamment au gout de la troisième siège. Le moment redouté était arrivé : il lui fallait passer par le long couloir qui longeait la cour de la dixième division sans se faire repérée. Prenant une grande inspiration, elle avança alors d’un pas rapide qui se voulait discret : le tout était de passer vite, mais passer sans se faire voir… 5 mètres ….3 mètres…50 cm… OUF ! Elle était passée sans se faire repérer, elle penserait à remercier une quelconque entité supérieure plus tard ; déjà les projet de sommeil s’éveillaient en elle alors qu’elle passait dans la partie obscure du bâtiment pour rejoindre ses quartiers… Lorsqu’une main la saisi par le col de son uniforme à moitié enlevé, donc ce fut plus par ses cheveux ébènes qu’elle fut ramener à la lumière.
« Toyaaaa-chaaan♥ ce n’est pas bien de fausser compagnie aux autres membres de ta division pendant la feeete ♥»
Et merde… Elle se sentit entrainer en arrière alors que les bruits de discussions s’arrêtaient à son approche.
« Regardez les gaarrs j’ai réussi à attraper un oiseau rare ! – elle passa la tête de toya sous son bras et la lui gratouilla vigoureusement Ma jumelle de poitrine est parmi nous ! Hein ma Toya que tu vas faire la fête avec nouuus ? ♥ »
Elle pouvait percevoir une menace dans la voix de matsumoto… Sa fukutaisho savait pertinemment que Toya était assez difficile à attraper. Elle était distante et proche des autres membres shinigamis à la fois ; présente mais abscente, une beauté éclatante qui se voulait discrète, et sans doute la plupart des shinigamis ici ne l’avait entrevus qu’une fois, mais ceux qui lui avaient déjà parlé avaient toujours en eux cette impression de chaleur qu’elle émettait…Une chaleureux terriblement glaciale. Toute l’ambigüité de la troisième siège résidait là : elle était discrète mais visible, elle se faisait aimé mais à la fois effrayé les autres…C’est pourquoi elle cherchait la discrétion plus que tout… Matsumoto la relâcha avant de lui tendre une bouteille de saké. Puis elle se rapprocha d’elle pour que personne d’autre ne l’entende « Allons Toya … pour une fois accepte de te mêler aux autres…Ils sont tous très enthousiastes à chaque fois que tu es là … »
Chose qui était vrai…Bah pour une fois, elle acceptait de se mêler à la foule. Elle rigola, bu, se mêla aux autres shinigamis, apprenant à faire connaissance –mais pas trop quand même- aussi bien avec les nouvelles recrues qu’avec les anciens. Elle était nouvelle à son poste de 3eme siège, on le lui avait assigné à peine sortie de l’académie, mais aussi de son coma de 4 mois…. Vu le caractère de sa 3eme siège, et bien qu’elle l’adorait, matsumoto avait eut du mal à l’intégrer totalement à sa division….Surtout dû au manque d’enthousiasme, et au regard vide de sa subordonné…Alors pour une fois qu’elle se laissait appâter…. Fait étonnant, alors qu’elle était à peu près sure de n’avoir jamais gouter à l’alcool elle apprit qu’elle avait une capacité effarante à le supporter…une bouteille…Deux bouteilles…Trois bouteilles… La soirée allait bon train, Toya attendit que l’attention se soit rapporter sur sa fukutaisho pour chercher un coin tranquille, le seul disponible était près d’un jeune homme assis en tailleur, elle le rejoignit discrètement puis s’assit à coté de lui, un sourire amical dû à l’alcool qui la rendait un peu plus apte à communiquer avec les autres sur son visage.
« Je me retrouve auprès d’une autre victime de ma fukutaisho ou alors d’un homme qui est déjà K.O à cause du saké ? »
Elle avait un air amical pour une fois et alors qu’elle dévisageait le jeune homme elle se rendit compte qu’elle ne le connaissait absolument pas et ce malgré sa capacité effroyable à retenir le noms et visage des personnes qu’elle avait déjà vu. Elle tendit sa main vers lui
« Toya Fubuki -comme matsumoto a put me présenter à tout le monde tout à l’heure comme vous avez pu le constater – présentation de force je précise…. Et vous êtes… ? »
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Dim 13 Mar - 10:30
............Il se passa longtemps sans que Fukamichi ne soit dérangé de sa place. De temps en temps, un danseur s’approchait de lui dans des pas guidés par la musiques et par l’ébriété. Le Fukutaisho commençait à avoir moins mal à la tête. Le bruit environnant, au lieu de continuellement agresser l’oreille comme il le faisait à l’arrivée du shinigami, semblait un bourdonnement lointain et inaltérable, d’où parfois une phrase intelligible, car prononcée plus fort que les autres, se distinguait. Il pouvait examiner ce qui se passait autour de lui: Matsumoto-san semblait passer la majeure partie de son temps près de la table, à vider les bouteilles de saké encore nombreuses, tout en jetant de fréquents coups d’oeil vers les quartiers de sa division.
............Il tourna ensuite lentement la tête pour examiner le reste de la soirée. Lentement, car même si l’effet de l’alcool s’amenuisait petit à petit, les mouvements brusques et les sources de lumières fixées de manières prolongées faisaient encore tourner la tête du shinigami, chose qu’il avait remarqué à ses dépends. Un couple avait commencé à s’embrasser depuis quelques temps, adossé à l’opposé de la bâtisse. Quatre shinigamis s’étaient allongés sur l’herbe, non loin des danseurs, du côté opposé à celui de l’assis, semblant dormir ou observer le ciel. Fukamichi leva également les yeux, se laissant aller à la contemplation des étoiles. Il se laissa émerveiller du spectacle durant quelques minutes. Une partie du ciel était obstrué par un gros nuage, mais à part lui, nul ne venait éclipser les scintillements nocturnes. Lorsqu’il rabaissa la tête, il fût éblouit par un feu qu’il n’avait pas remarqué, sans doute allumé au cours de la soirée, entre la table et les premiers danseurs.
............Pendant une seconde, son regard ne distinguait plus que des silhouettes, l’empêchant de reconnaître la personne qui s’engouffra dans le bâtiment bordant la cour. Ce n’est que lorsqu’elle ressortit que Fukamichi reconnut Matsumoto, qui entraînait quelqu’un avec elle. Elle s’exclama ensuite que...poitrine était parmi nous? En voulant observer la nouvelle venue, le shinigami s’était cogné la tête contre le mur derrière lui, et la douleur avait pris le pas sur sa compréhension de ce qui se disait. Non pas que le shinigami fût douillet, mais que sa nature distraite mêlée à son état et à la fatigue, rendaient chaque événement capable de capter l’attention du shinigami comme s’il fût aussi important que l’arrivée du vieux Yamamoto. Aussi était-il conscient d’avoir mal compris lorsque Matsumoto se pencha pour chuchoter quelque chose à l’oreille de l’autre, après avoir annoncé que la dénommée Toya allait rester faire la fête.
............Au moins, le shinigami n’avait pas tout perdu de la présentation, songea-t-il en observant les deux s’avancer vers la table. Toya semblait habituée à boire. Elle hésita un peu avant d’entamer les boissons, mais ne s’arrêta pas une fois lancée, laissant le temps au Fukutaisho, toujours dans son coin, d’estimer ne l’avoir jamais rencontré, comme une partie des shinigamis se trouvant à cette soirée.
............Fukamichi reporta son attention sur le couple au loin qui n’avait cessé son activité, ne remarquant plus les autres déplacements autour de lui, se plongeant dans des souvenirs datant du temps de l’Académie.
............Cette pensée aurait peut-être fini par lui arracher son sourire avec l’aide de l’alcool. Personne ne semblait vraiment prêter attention à lui, de toute manière.
............Peu avant qu’il ne décide de se laisser aller, les pensées du shinigami furent interrompues. Celle que Matsumoto avait présentée plus tôt passait à côté de lui, sans qu’il ne l’ait spécialement vu approcher. Elle s’assit avec lui en souriant... Elle sentait le saké si fort que la tête de Fukamichi tourna un moment, lui faisant penser qu’il devrait se jeter un vrai godet avant de partir, histoire d’apprécier le breuvage.
............« Je me retrouve auprès d’une autre victime de ma fukutaisho ou alors d’un homme qui est déjà K.O à cause du saké ? »
............Le Fukutaisho sourit largement à cette phrase. En effet, il était un peu des deux. Dans son cas, plutôt, les deux étaient indissociables. Il dodelina un peu la tête en guise de réponse avec un mouvement de main désignant qu’il était entre les deux.
............Il n’eut pas besoin de chercher un moyen de s’introduire plus avant, l’autre semblait ne pas le connaître également et ouvrit les présentations:
............« Toya Fubuki -comme Matsumoto a pu me présenter à tout le monde tout à l’heure comme vous avez pu le constater – présentation de force je précise…. Et vous êtes… ? »
............D’accord, Toya, il avait bien compris, tout à l’heure. Il sourit encore, avant de tendre la main.
............«Fukamichi Notsue, je suis là...par hasard.»
............La soirée commençait à se rafraîchir, ou Fukamichi en avait l’impression. Il appuya sa main sur le sol pour se lever et une fois debout, tandis l’autre vers celle qui était venait de s’asseoir.
............«Commence à faire frais, m’accorderiez vous votre compagnie pour une danse, ou une ballade, peut-être?»
............Le shinigami avait une nette préférence pour la promenade, mais il savait que c’était inconvenant de proposer cela à quelqu’un qui venait d’arriver à une soirée. Sans compter la surveillance de Matsumoto. Toujours est-il qu’il pensait que l’autre refuserait de se lever, pour quelque motif que ce soit, venant juste de s’asseoir à un endroit où nul ne la dérangerait. Cette proposition était le seul moyen que Fukamichi avait trouvé pour entamer la conversation, espérant que son sourire comblerait son manque d’inspiration.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Mer 16 Mar - 14:42
"Reminiscence"
La musique tout comme l’effervescence continuait de crachait son joyeux venin parmi les invités. Toya sentait l’alcool… c’était gênant, très sérieusement l’odeur de l’éthanol…l’odeur du C2H6O2 était d’une immondice assez insupportable…Prenant un grand verre d’eau qui était à sa gauche elle se le renversa sur la tête, lui rafraichissant les idées. C’était un geste inattendu, pourtant si Fukamichi pouvait y prendre attention, il aurait remarqué que l’eau restait sur son corps… C’était comme ça, elle pouvait empêcher l’eau de quitter son corps comme elle pouvait l’empêcher de la laisser sur elle. Prenant une grande inspiration elle sourit amicalement à son interlocuteur, le regard dans le vague au même instant alors qu’elle considérait sa proposition elle regardait la fête qui était toujours à son plein. Matsumoto s’occupait toujours de garder l’ambiance à son maximum bien que certains commençaient déjà à montrer des signes de faiblesse. Infatigable et surtout alerte, elle n’arrêtait pas de scruter inlassablement la foule des jeunes gens. Toya observait les couples qui se formaient alors, ceux qui dansaient, ceux qui se prélassaient et ceux qui dormaient discrètement. Elle poussa un long et languissant soupir avant de relever ses yeux lunaires vers son compagnon d’infortune pointant extravagamment du doigt sa fukutaisho.
"Vous pensez vraiment que cette blonde va nous laisser nous échapper comme ça ?"
Puis elle dénia de la tête pour lui faire comprendre qu’a moins d’une aide divine, cela allait être à placer dans la catégorie « impossible » c’était une force de la nature, il aurait fallu une aide du destin pour pouvoir échapper à sa surveillance… Mais danser n’était pas –ou du moins elle ne s’en souvenait pas- quelque chose qu’elle avait un jour pratiquée… Elle se mit à réfléchir…. Entre se dresser contre le destin et se lancer dans l’inconnu la question était rude, elle ne savait trop que choisir, mais certaines préférences commençaient à faire émergence. Néanmoins elle se demanda si l’éclair qui avait traversé son esprit en valait la chandelle…Est-ce que cela valait le coup d’essayer de faire un petit tour de passe passe… A l’origine elle ne voulait absolument pas venir à cette petite sauterie, elle avait passé la sainte journée à bosser sur des dossiers que sa fukutaisho lui avait donné avec pour excuse, cette même petite fête au sein de la division. Un sourire espiègle sur son visage apparut, une petite étincelle enfantine qui venait de ci ou de là de temps en temps, et sans doute aidé par la présence de l’alcool éthylique dans son sang. Elle tourna son regard une fois de plus vers Matsumoto, qui elle était encore, une bouteille à la main – mon dieu cela faisait combien de litre d’alcool ? Ses hématies ne devaient plus nager dans du plasma mais dans de l’alcool ! Elle allait nous faire un coma éthylique à ce rythme ! Au moins, on aurait put espérer que la boisson aurait atténué ses sens ?
"Une ballade….oui…c’est une excellente idée…Mais il faudrait un peu pousser le destin car je sens que Matsumoto a un radar pour me détecter."
Elle mit son index devant sa bouche comme pour lui susurrer de se taire, alors que discrètement son autre main dégainer légèrement son zanpakuto, assez pour que la lame blanche soit visible. Elle murmura quelque chose qui fut caché par les embruns de la musique, alors qu’elle fixait Fukamichi dans les yeux. Leurs champs de vision devint alors plus compact, et sans doute son charmant compagnon allait penser que la boisson venait de troubler sa vue, mais elle y était habituée. Avec la même discrétion qu’elle avait sortit sa lame elle la rengaina et puis…Se releva brusquement, attrapa à la volée la main du jeune homme, et l’obligea à se relever brusquement. L’effort physique soudain réveilla encore les effets enivrants de la boisson qui lui firent tourner quelques peu la tête mais elle ne s’en souciait guère, elle avait commencé sa course effrénée jusqu’à faire le tour de la cour, sortant de la fête. Au même moment, Matsumoto, prise d’une soudaine intuition tourna la tête vers le coin où se trouvaient sa Troisième siège et le Lieutenant : ils étaient tous deux en train de bavarder autour d’un reste de bouteille. Rassurée elle retourna à sa préoccupation première.
Toya ne s’arrêta pas avant d’avoir atteint les jardins qui bordaient la dixième division, un peu essoufflée à cause de l’alcool elle s’arrêta enfin.
"Mission evasion réussie ! Nous pouvons avoir notre ballade dans un coin plus tranquille maintenant"
Elle lui offrit un grand sourire joueur, alors que la lune miroitait sa peau ivoire en une couleur argentée. Elle se rendit alors compte qu’elle tenait encore la main du jeune homme et la lâcha enfin. Elle s’étira paresseusement tel un chat près à se lover contre son lit. Elle s’avança un peu plus dans le parc. Ce lieu était un coin de détente pour les shinigamis de sa division, mais aussi un lieu d’entrainement ou d’isolement, elle s’était instinctivement dirigée vers ces bois abondamment éclairés par la lumière de la lune, vers cet endroit qu’elle adorait par-dessus tout grâce à la tranquillité qu’il procurait. La partie préférée de ce lieu se trouvait quelques centaines de mètres plus loin, à travers les sous-bois, après avoir franchis cette pseudo réserve d’arbre l’on débouchait sur une clairière où dormait le lit d’une rivière et un lac miniature… Peut-être que son partenaire accepterait de se laisser conduire dans ce lieu un peu reculé certes, mais d’une beauté époustouflante.
Elle revint à la hauteur du jeune homme et marcha à ses côtés un instant sans dire mots. Elle ferma les yeux, respira l’air nocturne. Il était frais, non pas froid, frais, agréable, doux, comme la mer qui nous berce à minuit. La nuit était sans doute le seul moment de la journée où chacun pouvait réellement trouver la paix, aussi bien extérieur qu’intérieure. Elle marchait les yeux fermés, l’herbe sous ses pieds était humide, il est vrai, chacun de ses pas faisait un petit bruit étouffé, craquellement sourd, plainte silencieuse de l’étendue sous leurs pas. Elle n’avait jamais fait de promenade avec quelqu’un –matsumoto le lui disait souvent : sociabilise toi un peu plus Toya, peut-être que ça te rappellera quelque chose !- Et bien qu’elle n’avait jamais tenu compte de ses conseils, les évènements de ces dernières semaines lui avait effectivement rappeler des choses… Pas vraiment des souvenirs, plutôt des sensations, des impressions de déjà vu… Et là encore une fois… Cette agréable sensation de déjà vécu…Se sentir vivante… Dans un corps mort.
Elle ouvrit les yeux et sourit à Fukamichi.
« Vous n’avez toujours pas réellement répondu à ma question… Vous avez l’uniforme des vice-capitaines et pourtant je ne vous connais pas…Alors qui êtes-vous ? »
[Sorry I was late >w<]
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Sam 19 Mar - 2:27
............Plouf ! Alors que Fukamichi tournait la tête vers Matsumoto pour évaluer une éventuelle sortie, son interlocutrice s’était versée de l’eau sur sa tête. Ses cheveux noirs luisaient grâce au liquide dont ils étaient imbibés. Un sentiment étrange traversa l’esprit du Fukutaisho, comparant la femme à l’une de ces statues de marbre si bien sculptées qu’on eût pu penser qu’elles étaient vivantes, très attirantes, et, il ne sut pourquoi il pensa cela, parfaitement immobiles. Fubuki sourit et il fit de même. Notsue continuait d’observer la San seki alors qu’elle jaugeait la soirée, et particulièrement Matsumoto. Il se tût devant l’odre donné par l’index de sa compagne, remarquant à peine le Zanpakuto dégainé, se préparant néanmoins à reculer, par réflexe face à une arme plutôt que par réelle méfiance. Il esquissa un mouvement de recul alors qu’il fermait les yeux à demi : sa vision se faisait moins nette sans qu’il en connaisse la raison et il se fît entraîner par la main.
............Le paysage défilait à mesure de leur course, ressemblant plus à une folle succession de textures qu’à la cour dans laquelle la fête se déroulait. Le Fukutaisho jeta un dernier regard vers son homologue de la dixième division. Elle regardait là où les deux fuyards se trouvaient un instant auparavant. Impossible qu’elle ne les ait pas remarqués, mais elle les laissa partir, à son grand soulagement. La course du duo cessa dans les jardins de la division.
............J’inspirais longuement. La tête me tournait un peu, et je voyais Fubuki reprendre son souffle à mon côté. Je sentais encore sa main contre la mienne, et j’ai du sourire réellement pour la première fois de la journée losqu’elle tourna la tête vers moi, la lune créant des reflets argentés sur ses cheveux noirs.
............"Mission évasion réussie ! Nous pouvons avoir notre ballade dans un coin plus tranquille maintenant"
............La phrase fît atterrir Fukamichi ; il se sentait toujours étonnamment bien, et même s’ils étaient parvenus à fausser compagnie au reste de la dixième division, il n’avait plus guère envie de rentrer. Il donna pour toute réponse à la phrase un sourire de ceux que l’on fait lorqu’on est sur le point de s’endormir, une pensée joyeuse à l’esprit, puis se laissa guider docilement.
............Des rayons de lumière argentée se faufilaient au travers des feuilles sous lesquelles ils s’aventuraient. Ce jardin ne rappelait pas des promenades faites de son vivant au Fukutaisho ; il n’avait découvert la nature qu’à son arrivée à la soul society, et il était toujours tel un enfant émerveillé devant cette atmosphère. L’ombre de géants majestueux les surplombant, agitant doucement leurs branches au gré du vent, dans un léger bruissement de feuilles, l’atmosphère fraîche et humide se dégageant des végétaux. Le Fukutaisho observa un mouvement dans les feuilles ; un petit animal qu’il ne parvint pas à identifier, et redressa la tête à l’entente de la voix de sa compagne.
............« Vous n’avez toujours pas réellement répondu à ma question… Vous avez l’uniforme des vice-capitaines et pourtant je ne vous connais pas…Alors qui êtes-vous ? »
............Qu’est-ce que cela changeait, au fond, son grade, sa division ? Le moment était appréciable, entre deux inconnus, mais la question était légitime. Fukamichi se décida donc à y répondre. Il s’adossa à un arbre, le bras croisés sur son torse. Il leva la tête vers a cime des arbres. Un rayon de lune éclairant la partie droite de son visage. La nature de l’éclairage adoucissait un peu ses cernes, sans les faire disparaître. Il sourit en reportant son attention sur la membre de la dixième division.
............« Oui, je suis le nouveau Fukutaisho de la douzième. »
............Pour la première fois, il avait dit ça en souriant. Le destin tragique de son prédécesseur s’était rappelé à lui, comme à chaque fois qu’il évoquait son nouveau grade, mais il chassa vite la pensée de son esprit. Quant au grade de son interlocutrice, il n’en savait rien et s’en moquait pour le moment. Il la supposait de la dixième division ; probablement gradée puisque proche de Matsumoto. Quoique pas sur, vu le caractère de cette dernière. Toujours est-il qu’il avait son nom, et c’était suffisant. Il pourrait obtenir son grade facilement avec celui-ci, lorsqu’un jour, l’envie lui prendrait de revoir cette personne. Il releva la tête.
............Les branches qui ondulaient au dessus de moi semblaient me narguer, m’inviter à monter. Un léger coup de vent me fît frissonner. J’avais envie de jouer, simplement. Je m’imaginais en train de chatouiller ma partenaire dans cette promenade. Dommage qu’on ne se connaisse pas plus, cela aurait été tentant. À la place, je m’accrochais à une branche basse située au dessus de ma tête et me hissais lestement à califourchon dessus. Je passais ensuite la jambe gauche du même côté que la droite, pour faire face à Fubuki, prenant à l’occasion le vent dans mon visage.
............J’observais un instant le visage encore humide de la protégée de Matsumoto. Je réalisais alors qu’alors que si je trouvais l’air frais, elle devait être moins réchauffée, même si je suis plus frileux que la normale, je crois.
............« Mince, vous devez avoir froid »
............J’ôtais de manière brouillonne mon Kosode, faisant de grands gestes de mes bras. Je dus me précipiter un peu, surpris que j’étais de n’avoir pas eu l’idée avant. Je me prends la tête dans le tissu, tout ceci en l’espace de quelques secondes, et mes bras pris ne purent m'empêcher de tomber à la renverse du haut de mon perchoir naturel.
............Le Fukutaisho retint un léger gémissement alors qu’il atterrissait lourdement à quatre pattes. Il s’était laissé émouvoir par la jeune femme, et tentait à présent tant bien que mal de dissimuler la gêne que sa gaucherie lui inspirait. Il se releva lentement et finit d’ôter l’habit qu’il tendit à la demoiselle. Il chercha ses mots le temps d’un sourire :
............« Vous aurez plus chaud avec ça. »
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Sam 19 Mar - 11:17
"The spirit of….."
La brise était légère, un peu comme l’atmosphère qui régnait dans ce petit coin du seireitei. Deux inconnus qui se parlent à cause d’une fête un peu trop bondée, cela arrivait fréquemment non ? De leur point d’arrêt l’on pouvait par ailleurs entendre encore une complainte étouffée de la musique festive qui régnait derrière eux. Toya avait un air assez distrait, presque absent pendant un instant, elle contemplait la lune, à moitié pleine qui submergé de sa lumière bienfaitrice les jardins. Quelle heure était-il déjà ? Fukutaisho de la douzième division…ces mots résonnèrent dans son esprit, absente ? juste en apparence, elle écoutait très bien au contraire. Oui elle se tenait, là… Nouveau.. A oui c’est vrai l’explosion… Trois fukutaishos étaient morts… Mais qu’est-ce que « la mort » ? Eux des shinigamis des « dieux de la mort » qui expérimentés ce sentiment d’impuissance et de vide laissé par le cours de la vie ? Ils avaient une vie alors ? Ils pouvaient « mourir » eux qui étaient, par définition « déjà mort » ? …une question apparut dans l’esprit de Toya… Qu’y avait-il après cette vie ? Lorsque le temps aurait commencé ses ravages sur les corps des shinigamis, lorsque le souffle qui leur avait été insufflé s’estomperait … Il neige…pourquoi veux-tu absolument sortir maintenant ?...Ce n’est pas un jour pour vivre…ni pour mourir.
Vieille parole qu’elle avait entendue quelque part. Elle se retourna vers fukamichi et émit un rire assez expressif, on aurait dit qu’elle riait de bon cœur avec une pointe de plaisanterie envers le nouveau lieutenant.
"ça fait plaisir de ne pas être la seule déphasée qui vient de se faire grader…"
Puis elle rigola derechef. La douzième division. Cette pensée lui arracha un frisson. Elle avait toujours éprouvé un certain…refus dirons nous à vouloir rencontrer le capitaine de cette division. Des mois qu’elle avait été dans le coma, jusqu’à sa sortie où elle avait été amnésique elle avait été sujet aux expériences sur la mémoire de Mayuri. Rien que les images floues de son état végétatif lui avaient induit inconsciemment d’une peur chronique sur cet homme aux attraits étranges et aux expérimentations plus que douteuse. Elle frissonna encore une fois…Et elle se demanda si la température extérieure y était pour quelque chose où si c’était juste cette peur bestiale et effarante de ce qu’elle avait pu subir il n’y avait pas si longtemps que ça. Néanmoins l’air était frais, aussi elle s’escrima à se réchauffer grâces aux gouttes d’eau qu’elle avait gardé promptement sur sa peau.
"Vous n’êtes pas tomber dans la division la plus soft….tout ce travail doit vous accabler…"
Elle disait ça mais la dixième division, en charge de la stratégie de la soul Society était sans doute celle avec le plus de paperasse à remplir à faire ou à défaire….Chacun son hobby comme on disait, mais en tout cas, celui de Toya n’était pas de faire des expériences dans le noir et de se faire sans cesse snober par un capitaine à moitié humain totalement dépourvu d’une forme quel qu’elle soit « amicale »….. Il y a ceux qui aiment la science plus que tout et les autres comme on dit. Elle observa un instant Fukamichi, en train de se hisser sur une branche un sourire amusé sur les lèvres puis elle détourna son regard vers la lune. Elle laissa s’échapper un « magnifique soirée n’est-ce pas ? » avant de se mettre à faire quelques pas en tournoyant au beau milieu de l’herbe, la lune éclairant son corps, elle se repu de cette lumière salvatrice et diaphane, éclairant sa peau de la sorte elle ressemblait à un spectre blanc… Un rire résonna dans sa tête, et elle s’arrêta de tournoyer cherchant l’origine de cette moquerie. Plus loin sur la pelouse, une jeune fille encore plus blanche et plus rayonnante que Toya s’amusait à tournoyer, danser au clair de lune, rigolant de ce rire enfantin…Effrayamment sadique. Tsukihime dansait sous le clair de lune, et sans doute son interlocuteur se demandait pourquoi Toya fixait-elle le vide…C’était parce qu’il ne pouvait pas la voir, cette enfant espiègle aux manières incongrues, elle apparaissait quand elle voulait, narguait la jeune shinigami de son rire sadique, lui lançait une ou deux piques et puis disparaissait à nouveau.
« Ne croit pas que tu es plus belle que moi sous le clair de lune Toya…Ah et puis juste comme ça, ton « ami » va bientôt tomber »
Saleté de gamine … Elle se retourna vers Fukamichi et en effet alors qu’il se débâtait contre le tissu elle voulut l’aider à se relever lorsqu’un petit rire la parcouru, ce n’était pas méchant, mais face à ce genre de situation, l’on ne pouvait s’empêcher de se faire arracher un petit sourire. Elle accouru néanmoins pour essayer de l’aider mais il était déjà debout, lui présentant amicalement le vêtement contre lequel il avait du se battre. Elle émit un autre petit rire.
"Ne vous inquiétez pas pour moi. ...Vous n’avez pas à vous battre avec vos vêtements pour ça…"
Elle n’avait pas froid…Elle n’avait jamais froid… Ou plutôt elle était de la même température que ce que l’on qualifie de « froid » alors elle ne pouvait pas réellement percevoir la différence. Si Fukamichi s’était égaré à touché la jeune Troisième siège il aurait trouvé ses membres frigorifiés, mais elle ne ressentait rien. Elle sourit derechef et se saisit du tissu.
"Néanmoins je le prend…il est chaleureux "
Un sourire mystérieux en demi-lune alors qu’elle mettait par-dessus ses épaules le tissu… Elle fit glisser les gouttes d’eau de son corps de peur de mouiller l’étoffe. Puis elle se mit à marcher sur l’herbe. Silencieuse, dubitative aussi, elle savait que quelque part derrière elle son interlocuteur la suivait alors elle accéléra le pas et se planta à 5 bon mètres de lui avant de se retourner, un air joueur sur le visage.
"Les nuits de demi-lune sont magnifiques n’est ce pas ? Les pleines lunes sont meilleures ! Mais lorsque la lune est à moitiée pleine cela donne …je ne sais pas…un côté joueur à la nuit…."
Elle virevolta sur place derechef, redevenant ce spectre diaphane de quelques minutes plus tôt. Elle n’avait pas envie de penser à ses problèmes, ni à son passé…Sans doute l’alcool commençait à lui monter à la tête… Elle revint d’une manière sautillante vers le fukutaisho, un visage enfantin et un sourire aguicheur à la fois…contradiction.
"Jouons à un jeu ! Oh oui ça serait une bonne idée ! Et puis il vous faut en profiter pendant que l’alcool agit-elle émit un petit rire- après je risque d’être un peu plus stoïque que maintenant et vous allez rater une chose !"
Elle rigola encore une fois puis sautilla sur l’herbe, discrètement et gracieusement…Une idée germa dans sa tête. Elle s’éloigna à nouveau de son interlocuteur…
« Je voudrais vous montrez un endroit…Qu’en dite vous ? Jouons à cache cache si vous le voulez ?! Je serais dans cet endroit et si vous me trouvez vous ne serez pas déçu du spectacle qu’en dites-vous ? »
Elle frétilla sur place, attendant la réponse…Telle une enfant qui attends l’autorisation.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Lun 21 Mar - 14:20
............Fukamichi observait sa camarade. Malgré l’alcool, à mesure qu’ils se parlaient, il lui trouvait un air de plus en plus pensif ; Peut-être était-elle du même genre que le shinigami, à se dissimuler derrière soi-même. Après tout, qui pouvait se vanter être réellement franc avec les autres ? Juste que dans le cas du Fukutaisho, c’était peut-être un peu poussif, et il se demandait si l’autre n’était pas dans un état de dissimulation proche du sien à mesure qu’elle parlait. Le second de Mayuri retint des dires de Fubuki qu’elle était nouvellement promue, et qu’elle voyait la douzième division comme une division croulant sous le travail.
............Certes, dans ses premiers temps à la douzième furent assez difficile, mais à mesure que le temps passait, il avait pris l’habitude des missions données à des horaires extravagantes par son Taisho, des rapports détaillés qu’il fallait livrer sur les sujets intéressants et des soirées de veille à aider les membres du bureau de développement shinigami.
............Il ne répondit cependant pas à la question, plongé qu’il était dans ses pensées. L’autre semblait pensive aussi. S’en suivit la chute qui avait salit le bas d’uniforme du Fukutaisho. Ce n’est pas grave, d’autant que la demoiselle prit le vêtement enlevé si difficilement.
............Elle se mit à marcher, tournant le dos à Fukamichi qui lui emboîta le pas. Heureusement qu’elle avait accéléré brusquement avant de se retourner, sinon il lui serait rentré dedans. Il esquissa un sourire en pensant à ce qui n’aurait été que sa énième bourde depuis l’ingurgitation du saké forcée par Matsumoto. Le sourire qui était sur le visage de Fubuki semblait indiquer que les penseries étaient terminées pour ce soir, et que quelque chose de plus léger était lancé, qu’on ne devrait pas arrêter.
............"Les nuits de demi-lune sont magnifiques n’est ce pas ? Les pleines lunes sont meilleures ! Mais lorsque la lune est à moitié pleine cela donne …je ne sais pas…un côté joueur à la nuit…."
............Le Fukutaisho sourit : c’était bien ce sentiment qui se dessinait sur le visage de sa compagne, joueuse. Son visage reflétait assez bien l’atmosphère nocturne d’aujourd’hui. À la fois très attirante et insaisissable. Et Fukamichi sourit à Fubuki comme on sourit en s’émerveillant devant un beau paysage, puis hocha la tête en signe d’approbation.
............"Jouons à un jeu ! Oh oui ça serait une bonne idée ! Et puis il vous faut en profiter pendant que l’alcool agit-elle émit un petit rire- après je risque d’être un peu plus stoïque que maintenant et vous allez rater une chose ! Je voudrais vous montrez un endroit…Qu’en dite vous ? Jouons à cache cache si vous le voulez ?! Je serai dans cet endroit et si vous me trouvez vous ne serez pas déçu du spectacle qu’en dites-vous ? »
............Mais qu’est-ce que c’est beau une femme qui sourit. Je pense à un sourire vrai, de ceux qui se dessinent devant mon visage. C’est probablement la seule chose à pouvoir me faire fondre. Je regardais autour de moi. La forêt était assez vaste. Suffisamment pour que je ne puisse examiner toutes les cachettes et recoins possibles en moins d’une heure, mais je ne pouvais refuser un jeu proposé avec un sourire si charmant. J’ai du sourire, sans trouver de réponse, et tout ce que j’ai trouvé à dire pour accepter, c’était :
............« Envole toi, jolie nuit : je compte jusqu’à cent. »
............J’avais dit ça en souriant, naturellement, comme quoi, des fois, l’alcool est un ami imprévisible.
............Je m'adossais à un arbre et regardais Fubuki partir en souriant, avant de commencer mon décompte.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Ven 25 Mar - 15:54
"A shadow"
« Envole toi, jolie nuit : je compte jusqu’à cent. »
Le pacte scellé elle se précipita d’une démarche dansante, sautillante presque, vers la lisière des arbres… L’endroit n’était pas facile à trouver, elle allait lui donner des indications, ou du moins laisser aller quelques indices. 10… Elle s’arrêta à la bordure de la forêt, détachant le ruban rouge qui était accroché à son bras droit, là où son uniforme était détaché, laissant apercevoir son buste. Elle l’accrocha à la branche, il frémit à la caresse du vent, puis elle s’enfonça entre les arbres. La soul Society était-comme il le paraissait, un peu différente dans sa végétation, les arbres touffus étaient à peu près tous à la même hauteur, les sous bois recouverts de mousses, faisaient craqueler les branches mortes sous chaque pas de la jeune femme… 35…La voix de son compagnon de jeu commençait à être inaudible…Il pourrait savoir quel chemin elle avait prit grâce au ruban qu’elle avait laissé derrière elle, mais maintenant elle faisait attention de cacher ses résidus de particules spirituelles qui auraient rendus cette petite chasse tellement ennuyante. Elle buta contre une racine et un long sourire apparu sur ses lèvres…50 !…
Elle avait prit l’habitude de se repérer grâce à cette racine, elle était assez mal placé, et n’importe qui aurait pu, même avec le plus grand soin, buter contre elle, sournoise et cachée elle mené vers trois chemins naturels ….Elle devait s’enfoncer un peu plus dans la foret, encore un peu plus… Elle toucha du bout des doigts l’arbre qu’elle avait choisit comme repère alors qu’une fine couche presque indétectable de reiatsu se déposait à l’endroit où sa main avait effleuré le tronc…Si fukamichi aurait voulu la voir il aurait dû être dans un périmètre d’un mètre autour d’elle, c’était parfait, à peu près la distance qu’il fallait pour hésiter entre quel chemin prendre…. …70… Elle n’entendait plus depuis un moment la voix du lieutenant, maintenant trop lointaine ou étouffée par le bruissement des feuilles, le décompte qu’elle faisait dans sa tête se calquait néanmoins sur celui du jeune homme, aussi, c’est toujours en courant qu’elle se hâta vers « cet endroit ». Le croisement des trois chemins n’était qu’une moitié du parcours, il fallait maintenant faire preuve d’assez de curiosité pour chercher entre les arbres et les fourrés. Elle sauta sur une énorme roche callée entre deux troncs d’arbres morts et recouverts de mousses pour s’engager dans une mini-chute d’un mètre environ. Elle atterrit sur des fougères qui amortirent le choc de ses pieds sur la roche et en profita pour reprendre son souffle….…90… Prenant une profonde inspiration elle se mit à compter ses pas…5….9….10….14… au quinzième elle atterrit sur une clairière… Elle n’était plus très loin de l’endroit qu’elle s’était escrimée à rechercher depuis… Ce qui le rendait exceptionnel était sans doute le fait qu’il était assez reculé. Dans cette partie du Seireitei, rejoignait presque le mur d’enceinte qui le séparait du rukongai…et de part son isolement entre des rochers, elle avait supposé, en le découvrant, que très peu de personnes l’avait foulé… un petit coin secret…Juste pour elle. ….…100 !…
Le décompte devait être depuis longtemps finit, néanmoins Toya ne se pressa pas, elle huma l’air humide et l’odeur de fraicheur qui se dégageait de la végétation. Elle prit son temps pour traverser la clairière. Puis arrivée de l’autre coté de cette ouverture sur le ciel elle ôta l’habit que Fukamichi lui avait cédé en guise de « protection contre le froid ». Elle le serra une dernière fois, par habitude sans doute, et pour se rappeler cet instant où elle avait senti une chaleur entrer en elle, réchauffer ses organes frigorifiés, fait fondre ces membres cadavériques et meurtris. Puis elle l’accrocha à une branche, le laissant au caprice du vent, mais s’arrangeant pour qu’il ne puisse s’envoler…S’eusse été tellement dommage… Et surtout elle devrait rembourser l’habit au fukutaisho. Elle s’engagea une dernière fois sous les arbres, marcha encore pendant cinq bonnes minutes et buta contre un mur de pierre… Toutes personnes normalement constituées aurait fait le tour, se serait détourné puis aurait cherché d’un autre coté… Du moins s’il n’entendait pas le léger bruissement de l’eau qui venait par derrière cette ex-cavité rocheuse. Elle choisit le meilleur endroit puis commença à l’escalader, laissant, volontairement, une dernière fois un peu de son reiatsu… Elle avait semé des miettes de pain pour aider Fukamichi, après tout, cela serait tellement étrange d’attendre pendant des heures l’arrivée de son acolyte. La paroi rocheuse n’était pas particulièrement accueillante, néanmoins, il aurait été dur de l’escalader sans y réfléchir avant… Elle ne dépassait pas la cime des arbres, la paroi ne devait pas faire plus de quatre mètres de haut. Arrivée à son sommet c’est un tout autre spectacle qui apparaissait aux yeux du témoin.
Une autre clairière, parcourue par une cascade miniature qui coulait le long de la roche, qui, façonnée par le temps, s’était creusée en une sorte de lac naturel assez profond. L’érosion avait provoqué un tel émerveillement. L’eau était bleu nuit, la lune se reflétait à sa surface, mais ce qui donnait à cette scène un caractère fantomatique et irréel, c’était la couleur de la roche sous la lumière lunaire : blanche, rayonnante, chaque pierre recevait son propre halo de couleur, comme si elle éclairait de l’intérieur .Sur le lac flottaient des lotus d’un rose aussi pales qu’ils devenaient de la même couleur que les pierres, lumières provisoires qui éclairent ce lac.. Cette nuance donnait à la scène une couleur argenté, lunaire, diaphane, alors qu’elle se répercutait sur l’eau. Un large sourire apparut sur le visage de Toya…Qu’elle aimait cet endroit…un endroit magique qui n’apparaissait que la nuit…Et dès que le soleil repointait le bout de son nez cet endroit féérique disparaissait à nouveau pour réapparaitre le soir suivant.
Il y avait, taillé dans la roche, un escalier naturel qui permettait l’accès à cette clairière fermée, elle s’empressa de l’emprunter pour descendre, puis… Elle arriva au bord de l’eau, elle y mit d’abord un pied…puis l’autre…puis elle arriva jusqu'à ce qu’elle n’ait plus pied et s’enfonça dans les eaux obscures des ténèbres. L’eau de est particulièrement froide…elle ne s’en ait jamais rendue compte, elle aime juste ressentir cette sensation glacée sur sa peau, elle coule le long de son corps, remplit son être. Elle aime l’eau. C’est l’élément vital au Seireitei où l’on ne connait pas la faim… Enfin….où les autres ne connaissent pas la faim. Elle n’entend enfin plus les bruits extérieurs : elle peut enfin en faire abstraction, elle s’enfonce dans le précieux liquide, retenant sa respiration. Là où l’air lui manquait horriblement elle ne pouvait se sentir plus vivante, comme si elle pouvait respirer dans ce liquide. Elle ferme les yeux profitant de cet instant délectable. L’eau lui caresse la peau, le courant est continu, pas trop fort, ses cheveux ébènes virevoltent dans ce milieu clair et opaque à la fois. Elle arrive presque à percevoir les battements de son cœur….un ….deux….trois….
Cette sensation…Combien, ô combien elle l’aimait…Elle allait attendre là…là dans cet eau sombre et obscure, là dans ce liquide, dans cette seule chose qu’elle connaissait, dans la seule chose qui l’ai un jour aimait….Et détestait à la fois. Oui elle allait attendre là que Fukamichi arrive…le temps n’était pas un problème : l’eau n’allait pas la rejeter, elle n’allait pas laisser mourir son enfant en son sein… Oui, elle allait rester là à attendre….Dut-elle attendre milles ans…Elle appartenait à l’eau tout comme l’eau lui appartenait...Une alliance sacrée oui…Jusqu'à ce que la mort nous sépare.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Jeu 31 Mar - 21:22
............Je commence à compter et entends Fubuki s’éloigner. Un, deux, trois. Je sens dans le bois un instant son parfum porté par le vent qui me fait frissonner. Je regrette mon vêtement, même si je l’ai abandonné pour une cause qui en vaut la peine. Je me frotte les avants bras de la paume de mes mains pour me réchauffer un peu, et le bruit des pas de ma compagne commence à s’estomper sur ma droite. Dix, onze, douze. Je m’appuie sur l’arbre à ma gauche dans l’espoir qu’il me réchauffe, et me revois admirant les cerisiers du manoir Kuchiki, de l’autre côté du mur d’enceinte qui les séparaient des couloirs de la soul society. Je m’assois, voyant dans ma tête se succéder les paysages et les souvenirs: les missions dans le monde réel, ma première rencontre avec Kurosutchi-sama, brièvement quelques années à l’Académie...Je remonte un peu trop loin et un frisson me parcours le corps, mais à présent, ce n’est pas grave. Trente-trois, trente-quatre, trente-cinq.
............Je pense encore, mais me recentre sur cette partie de cache-cache, déterminé que je suis, par jeu plus que par orgueil, à ne pas tenter de localiser Fubuki grâce à son reiatsu, je me demande comment je pourrai la chercher. Je ne me fais pas d’illusion et aussi romantique que cela puisse être, la trouver à l’instinct serait long et aurait le temps de faire retomber la douce atmosphère qui avait eu le temps de s’installer. Aussi déjà arrivait quatre-vingt-dix-sept, et il n’était plus temps de penser.
............Cent! Je redresse la tête, et, toujours enivré de l’envie de chercher ma compagne de ce soir, je commence à tourner autour de l’arbre sur lequel j’étais appuyé, et je commence à me diriger, instinctivement, vers où le bruit léger de ses pas avait commencé à porter mon oreille, jusqu’à arriver à un long morceau de tissu accroché à un arbre, de ceux qu’on met pour tenir les uniformes shinigamis. J’effleure le tissu et l’approche de mon visage. L’odeur pourrait me tromper presque, mais j’ai l’impression de reconnaître la vêtement de Fubuki-san. Je la décroche de son arbre et me la mets autour du cou, nouant le bout autour de mon bras pour ne pas qu’elle s’accroche dans les arbres lors de mes déplacements.
............Bon, si je dois chercher partout, je vais en avoir pour des heures, ce serait dommage. Comment je vais faire ça? Si c’est si extraordinaire, ça se voit sans doute d’en haut. Enfin, je suppose, ça ira plus vite comme ça. Cette réflexion m’aurait semblé sans fondement avant l’apprentissage que j’avais eu seulement récemment du shunpo. Ainsi, je m’appuyait sur les particules de reiatsu pour explorer d’en haut la forêt, redescendant à chaque lieu qui aurait pu sembler plus dégager. La sensation du vent à cette heure, ainsi que le défilement des étoiles au dessus, celui des arbres et clairières en dessous, étaient simplement grisantes. Je m’imagine déjà la trouver. Je nous vois un instant partir ensemble d’un rire sans fondement que le fait d’être à nouveau ensemble en ayant participé à ce jeu si enfantin, puis nous allonger en regardant les étoiles, qui devenaient de plus en plus visibles et agréables à mesure que le nuage qui obstruait une partie du ciel était chassé par le vent.
............Ce n’est qu’au quatrième lieu digne d’intérêt, soit environ une vingtaine de minutes, ne m’arrêtant que pour examiner les éventuelles cachettes des lieux déboisés, que mon attention fût attiré sans que je n’aie besoin de chercher. Mon vêtement était accroché, laissé aux caprices du vent. Du moins, je suppute que’il s’agit de mon vêtement et l’ôte de son perchoir pour le remettre sur mes épaules. je m’immobilise un instant pour profiter de sa douce chaleur, avant d’explorer les abords de la clairière. Elle s’y trouve manifestement, ou c’est bien comble de sournoiserie de mettre mon habit à cet endroit. Je souris à l’idée d’un machiavélisme si poussé. Je commence à me demandé si elle n’a pas fait preuve de ce trait d’esprit. En effet, je fais des tours de plus en plus larges autour de la clairière, en me pressant, pourtant, sans pour autant voir autre chose que des arbres, des arbres, jusqu’à arriver devant un mur dressé à même la roche, qui semblait si bien façonné que ma première réaction a été de le pensé construit par les shinigamis, avant de m’approcher et d’admirer la majesté de la chose qui n’appartient qu’à la nature, aux arbres, aux monts...
............Je commence à faire le tour du monument pour l’examiner et regarde autour de moi pour deviner une cachette où se trouverait Fubuki. Manifestement, il n’y a pas d’entrée, il faudrait grimper pour examiner la chose. Ce n’est peut-être pas nécessaire, mais c’est le seul endroit où je crois à présent pouvoir trouver ma compagne. La pensée qu’elle se soit lassée et soit partie fait un instant s’effacer mon sourire, et je me dis tout haut, pour me réconforter:
............«Oublie-toi un peu, Notsue, tu ne vas pas faire attendre une dame.»
............Je me remets à sourire: elle m’attendait encore, je n’en était pas persuadé, mais quitte à espérer, autant le faire franchement. J’ai envie d’arriver en haut, maintenant, tout de suite, je voudrais grimper le long de la paroi, mais je savais que je ne serais pas satisfait de simplement sauter sur les particules d’énergie spirituelle, et probablement qu’elle non plus, si elle prend ce jeu autant à cœur que moi. Les occasions de jouer étaient rares, autant profiter jusqu’au bout.
............J’évalue un moment la roche avant de grimper. Ce n’est pas bien haut. C’est probablement pour ça que je ne l’ai pas vu d’en haut. Tant mieux, ça ne me gâchera pas l’ultime plaisir de ce jeu. D’autant que cette partie d’acrobaties était parfaitement dans mon domaine. Je pose mes bras sur le mur et commence à me contortionner. Mon corps devait être étrange à regarder, pas grâcieux, vraiment étrange, se tordant beaucoup pour trouver les appuis qui me permettent de grimper avec le moins d’effort possible. Je reste collé à la roche pour gravir lentement, et sûrement, poussant à peine sur mes jambes pour monter, toujours plus. J’écarte à un moment une branche, qui doit être, de ce que j’ai vu, mon principal obstacle au sommet. C’est agréable: la roche n’est pas sèche, grâce à la rosée, et je n’ai pas cette impression désagréable aux mains qu’on a parfois en escaladant de la pierre rugueuse. Je pose déjà la main au sommet de «l’épreuve».
............Je me hisse et jette un regard circulaire. La roche descend doucement vers un lac sur lequel la lune se reflète à peine. C’est vrai que le lieu est agréable. J’accède à l’endroit, et m’accroupie au bord de l’eau. Je caresse une fleur de lotus avant de plonger mes mains dans le liquide et de m’en imbiber le visage.. J’observe autour de moi, avant de commencer mes recherche. La pierre n’offre nul abri au regard, et mes yeux se dirigent instinctivement vers le lac. C’est complètement absurde d’imaginer qu’elle soit dedans, mais l’espoir fait vivre, enfin, dans mon cas, l’espoir fait sourire, et j’avais envie de sourire encore.
............«Au pire, je pourrai toujours nager en solitaire et profiter de la nuit.»
............Je prends un peu d’élan en plonge, ouah, je m’en étais mis sur le visage, mais dès qu’on descend, elle se fait froide, brrrr, j’oublie la nage en solitaire. Je n’en aurait même pas eu besoin, puisque je ne tarde pas à tomber nez à nez avec Fubuki, ou alors avec une femme qui aurait profité de la nuit pour s’immerger. Je brasse un immédiatement pour remonter à la surface et émerge en basculant la tête en arrière pour que l’eau ne me dégouline pas sur les yeux, tout en faisant attention que mes jambes ne heurtent pas la dame. J’attends son arrivé, me préparant, avec un grand sourire à m’exclamer un infantile «Trouvé!».
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Mer 6 Avr - 15:42
"Lead me into the light…"
[HS: désolée pour la chanson mais le clip est juste magnifique alors je l’ai dans la tête XD –je me sens terriblement honteuse T.T- Sinon pardon pour le retard !! et mon TPE s’est bien passé pour la parenthèse^^ Merci d’avoir attendue et désolée]
L’eau est calme, elle est sombre et pourtant une légère ondulation la traverse, depuis combien de temps était-elle sous cette masse liquide ? En réalité dans ce monde parallèle elle perdait toute notion du temps, elle devenait un corps à part entière, elle n’était plus dans l’eau, elle était l’eau. C’était tellement jouissif de retourné dans ce milieu qui était le sien, cette autre dimension dont elle était née. Dix minutes ? Trente minutes ? Depuis combien de temps était elle ainsi sous l’eau… Elle l’ignorait. Ses cheveux ondulaient sous la surface et devenait une algue inconnue d’un ébène où les rayons de la lune reflétaient un argent diaphane. Des teintes luminescentes et pourtant tellement mystiques, elles étaient différentes des teintes hors de ce liquide, marines, aquatiques, vert, argenté, cascade, bleu azur, ébène…. Une multitude de couleurs différentes. Depuis combien de temps était-elle sous l’eau ? Trente minutes ? Une heure ? Hypnotique. La vue du ciel sous l’eau était juste… Magnifique… Futuriste. Le temps ne compte pas, elle aurait put le mesurer à ses battements de cœur…Un…Deux..Trois.. Si tremblant. Elle sentait son cœur vivre, elle sentait son corps mourir. L’air n’est pas un problème, pourtant il faut un moment où elle devait remonter à la surface, elle ne voulait pas. Si elle avait pu mourir ici…Si elle avait pu mourir dans cet endroit, alors plus aucun regret ne lui torturerait l’esprit... Ni sa mémoire perdue, ni son passé oublier, ni ses futures actions, ni les choses qu’elle regretterait… Rien, car en ce lieu, rien n’était plus important que de devenir ces molécules.
Dans ces ténèbres argentées une lumière apparu dans son esprit. Comment vous représentez vous un reiatsu qui apparait ? Par une simple lumière, un point en particulier, cette lumière se rapprochait de plus en plus alors qu’un sourire se dessinait sur son visage. Notsue l’avait trouvé…du moins il n’était pas loin, il devait être au niveau de la clairière, elle pouvait encore l’attendre dans ce royaume obscur et compact. Et puis elle sentit un changement dans l’eau, non, elle sentit son corps entier vivré, elle ressentait les vibrations de l’eau dans son propre corps, comme s’il était passé à travers son corps. Elle sourit, et le laissa s’approcher. Puis il était arrivé à sa hauteur… Elle sortit lentement du poison qui l’entourait, image des anciennes sirènes ayant charmés les marins pour les entrainer dans les abysses. Sa peau avait blanchi, s’était légèrement bouffie, ses lèvres avaient pris une teinte violacée, et alors qu’elle perforait cette poche protectrice pour pouvoir rejoindre l’air contraignant elle se sentit étouffer. Un sourire magnifique sur son visage, rayonnant et tout à fait charmant. Elle lui susurra doucement
"Trouvée…"
Puis elle rigola… Elle se rapprocha de Notsue, à une distance qui se voulait indécente… puis passant ses bras autour de son cou elle l’attira lentement vers elle, puis, doucement, précautionneusement elle l'entraina sous l’eau. Elle ne savait pas comment il allait réagir, et sans doute allait-il paniqué, aussi passa t’elle doucement sa main près de son front pour le calmer, puis ayant estimé qu’ils étaient descendu assez profondément elle lui montra la surface. On y voyait le reflet de la lune. Elle était à moitié pleine mais éclairait d’une lumière bienfaitrice la surface, d’en bas le spectacle était…Magnétisant…Attirant. Les fleurs de lotus ressemblaient à d’autres étoiles perdues dans l’éternité du ciel. Elle ignorait totalement si Notsue pouvait voir ce qu’elle voyait. De ses yeux elle voyait l’univers, son propre univers. Son esprit était ainsi, un océan où l’on ne pouvait voir la surface, elle était noyée dans l’eau jusqu'à ne plus pouvoir respirer. Est-ce qu’il appréciait la vue ? Elle n’en savait rien…Puis elle se dit qu’il ne fallait pas s’attarder sous l’eau, sans doute le fukutaisho n’avait pas l’habitude des immersions prolongées. Lui prenant la main elle s’escrima pour le guider à la surface, comme si elle avait peur de perdre son hôte par un caprice quelconque de son habitat naturel.
Elle reprit son souffle et attendit que Notsue en fasse de même. Un sourire satisfait sur le visage. Minuit devait être passé car l’eau commençait à se réchauffée : la chaleur emmagasinée par la terre durant la journée se diffusait.
"Alors …Comment trouvez vous cet endroit ?"
Elle se laissa glisser au gré de l’eau, par ce léger courant, elle évitait le plus possible de bouger. Puis elle s’immergea à nouveau, voulant jouer un instant de plus avec le jeune homme. Elle nageait avec aisance autour du jeune homme et s’amusait à apparaitre puis disparaitre à un endroit, puis à un autre. Elle puis elle réapparut définitivement derrière Notsue puis d’une voix claironnante, rigoleuse et même chantonnant elle continua de son petit air enfantin à vanter les mérites de l’endroit.
"Alors …cela valait-il la peine d’attendre ? De me chercher ? Cet endroit reculé ! Comment le trouvez-vous ? "
Elle s’approcha de lui un grand sourire aux lèvres.
"Personne ne l’a jamais trouvé…ou du moins cela fait assez longtemps…C’est un peu mon jardin secret où je viens pour me reposer, prendre un peu de recul par rapport au travail…"
Elle se revint alors face à lui, attendant sa réaction.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Jeu 7 Avr - 23:00
............Je vis Fubuki sortir à son tour du liquide glacé. Le léger remous crée dans l’eau par sa remontée m’atteint le bas du menton. L’immersion prolongée avait donné à son visage, à son corps, un aspect irréel. Je ne peux la qualifier de belle ainsi alors que je plonge un instant mes yeux dans les siens. Pourtant, je le voudrais. Son visage avait changé de couleur, ses lèvres ne ressemblaient plus à des lèvres et la teinte de sa peau lui donnait un peu l’allure d’un cadavre immergé des profondeurs. Malgré cela, j’étais attiré, elle restait charmante malgré ses traits déformés, sa peau décolorée et ses doigts fripés. Elle avait l’allure d’une femme satisfaite de son attente, de quelqu’un qui s’est amusé de manière un peu excessive et sans doute dangereuse. Je pensais qu’un sourire était la chose la plus troublante qui puisse être sur le visage d’une femme, en cet instant pour la première fois j’ai cru me tromper à ce sujet. La radicale transformation était pour moi excessivement attrayante, presque excitante, ou plutôt réellement excitante. Bien plus qu’un simple changement dans son apparence ou dans son attitude, l’impression d’avoir pénétré son intimité éveillait en moi des palpitations bien au delà de la curiosité. Je brûle en tentant de deviner ce qu’elle a pu penser durant le temps où elle se trouvait là. Seule. Immergée. En dehors de toute atteinte. J’ai été l’espace d’un instant un être invité à se joindre à cet instant de solitude, de ceux que l’on peut savourer au plus haut point, qui nous enivre à oublier le monde. D’un simple moment de volupté que je n’imaginais pas pouvoir partager. Elle laissa échapper elle aussi un «trouvée» et pour couronner le spectacle en mon esprit, elle eut un rire. Nous semblons si proche et elle rit, et à nouveau, malgré les attaques de l’eau, le la trouve belle, sans que la chape fantasmagorique qui l’entourait ne perde ne serait-ce qu’un peu de son attrait.
............Je songeais à tout cela en regardant son visage violacé. La température de l’eau ne m’importait plus. Je crois que je reste bouche bée, un instant, alors que je reprends un peu mon souffle et qu’elle s’approche de moi. Elle s’approche près, vraiment près, et m’enlace du bout de ses bras pour m’attirer vers elle. Je crois que si cet instant avait duré un peu plus longtemps, je l’aurais embrassée, d’un de ces baisers ordonnées par l’instincts et auxquels on ne peut résister, mais je me fais entraîner sous l’eau. Cela était bien plus appréciable qu’un simple baiser, qui n’aurait pu que gâcher un peu le rêve dans lequel je me trouvais en ce moment. L’instant n’était pas aux embrassades. Je veux profiter encore des instants féeriques offert par cette nouvelle connaissance sans qu’ils retombent en intensité. Je me fit entraîner sous l’eau. J’étais si calme que cela s’est passé sans résistance. J’étais juste intéressé par tout ce qui se passais autour de moi et avait envie de suivre celle qui m’emmenait explorer les profondeurs du lac dans lequel elle avait séjourné durant le temps que je la cherchais. Elle passa sa main sur mon front. C’était agréable, et me relaxa encore, tant que j’ai fermé les yeux un instant, avant de la regarder à nouveau, en souriant.
............Au bout d’une longue descente durant laquelle je me laissais porter. Elle me retourna délicatement vers la surface. Je la regarde un court instant avant de tourner les yeux vers le ciel. Le ciel...Au travers du liquide dans laquelle nous nous trouvons; je n’arrive pas à distinguer le ciel de la surface. La lune, irradiant, semble danser tel un feu follet, guidant avec elle les fleurs de lotus dans un lent ballet aux dessus d’eux. J’ai l’impression de vivre sous l’eau, même si je sais que ce n’est pas mon élément, et que pour moi, ce spectacle ne pouvait être qu’éphémère. J’observe Fubuki en me demandant le temps qu’elle a du passer à observer le ciel de dessous ces mètres d’eau, combien de fois elle a pu oublier de remonter à la surface à cause de cette sensation. Je suis subjugué par la proximité qui s’installe entre nous. ses cheveux volent au dessus de sa tête, ajoutant à son aspect irréel. J’ai l’impression d’avoir à l’instant pénétré dans un monde qui n’appartient qu’à elle, et les palpitations provenant des tréfonds de mon âme se fond un peu plus régulières; un peu plus intenses.
............Elle nous remonte à présent. Elle tient ma main et je ne sais pourquoi je la sens un peu précipité. Si elle avait attendu d’avantage, je n’aurais pas du tarder à regagner la surface, et je ne m’étais retenu que pour rester un peu plus près d’elle. Nous regagnons l’air libre. J’expire l’air qu’il me reste avant d’inspirer profondément. Elle sourit, l’air contente, et je crois que j’ai du rire de plaisir, tout en reprenant mon souffle, ce qui étouffa l’expression de ma joie en cet instant. Je la suivait à peine des yeux, ne voulant me contraindre à d’autre effort qu’à celui que nécessitait de retrouver une respiration normale, alors qu’elle se laissait déjà flotter autour de moi.
............"Alors …Comment trouvez vous cet endroit ?"
............Je dus attendre un peu avant de répondre. Je prends quelques respirations, et laisse aller ma tête sous l’eau une seconde, juste assez pour ressentir à nouveau le liquide sur tout mon corps. Presque aussitôt que j’émerge, je bascule ma tête en arrière pour laisser dans ma nuque couler le liquide dont s’étaient imbibés mes cheveux. Je rabaisse la tête et me tourne vers Fubuki avec un sourire:
............Ses yeux me troublent un peu, d’autant que ma réponse n’est pas facile à formuler, mes pensées difficiles à ordonner, et je n’ai pu que rester à la regarder nager un instant alors qu’elle avait déjà repris assez de souffle pour s’immerger plus longuement, au point que je ne pouvais suivre sa trajectoire que lorsqu’elle faisait surface, jusqu’à un moment où elle s’immerge plus longuement. Je la cherche du regard, mais sursaute presque lorsque j’entends des remous derrière moi. Je souris, probablement sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle demande depuis un endroit que je ne vois pas.
............"Alors …cela valait-il la peine d’attendre ? De me chercher ? Cet endroit reculé ! Comment le trouvez-vous ? "
............Cette fois, je ne sais si c’est que je crois qu’elle ne peut voir mon visage, ou simplement parce que je ne la vois pas en face de moi, mais les mots me viennent naturellement.
............«Vous valez largement la peine d’être cherchée, et l’endroit est magnifique, votre compagnie fait simplement de ce moment un instant merveilleux.»
............La phrase peut sembler naïve, pourtant chaque mot correspondait à ce que je voulais exprimer. C’est la première fois depuis longtemps que mes mots révèlent d’eux même ma pensée; que celui que je suis paraît au travers de la carapace qu’est «celui que j’ai crée». Je me retourne pour observer ma compagne et la voir s’approcher; souriante.
............"Personne ne l’a jamais trouvé…ou du moins cela fait assez longtemps…C’est un peu mon jardin secret où je viens pour me reposer, prendre un peu de recul par rapport au travail…"
............Cette phrase semblait être faite pour atteindre le plus profond des méandres de mes pensées, les mots se bousculaient dans mon esprit pour formuler une réponse, et je commençais à nager à reculons, pour donner à faire à mes bras pendant que je parlais, tant les pensées frétillaient à l’intérieur de moi. Je m’exprimais toujours en fixant Fubuki, ma voix se fait légèrement précipitée.
............«Je ne pensais pas que le jardin secret d’une autre personne puisse être si beau. Je crois que voir un lieu qui a ce genre d’importance à vos yeux ajoute au charme de l’endroit. Je crois simplement que je suis plus heureux encore que lorsque je m’adonne à mes propres loisirs, et même que je suis plus heureux que je ne l’ai été depuis bien longtemps.»
............Le fait d’exprimer mes sentiments, ou plutôt la confiance que m’inspirait malgré moi cette personne, la rendait de plus en plus fascinante, ce qui m’encouragea à parler encore d’avantage, sans avoir réellement quelque chose à dire.
............«J’ai l’habitude des promenades en solitaires, dans la forêt, j’aime voir les écureuils courir au milieu des feuilles, mais votre compagnie ce soir fait bien plus que cela.»
............Je repris ma respiration un peu et me laisse flotter en face d’elle, observant ses lèvres toujours bleuies et, sans que cela n’ai aucun rapport avec ce que j’avais dit précédemment, sortant guidée par une envie brûlante qui s’exprimait à cet instant, j’ai dit:
............«Vous êtes belle.»
............Lentement, je me suis laissé glisser sous la surface de l’eau, le temps d’un lent mouvement de brasse, avant d’émerger juste devant elle. Je l’observe un court instant, passe ma main gauche sur sa joue et l’arrête non loin de son oreille, puis approche lentement mon visage de ses lèvres pour l’embrasser.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Sam 9 Avr - 19:15
"Sweet dreams are made of this…"
L’endroit est magnifique, c’était exactement ce qu’elle pensait elle aussi, si un mot pouvait surpasser magnifique alors la caractérisation de l’endroit aurait été ce mot. Irréel ? Non pas assez fort, c’était une sorte de passerelle entre le monde physique et le monde spectrale. Spectaculaire ? Non, ce n’était pas assez caractéristique, il aurait fallu quelque chose de plus précis, quelque chose de plus intéressant…. Indescriptible ? Oui sans doute, cela devait s’en rapprocher du moins, ou plutôt c’était le mot qui exprimait le mieux l’incapacité à pouvoir décrire cet endroit qui était le sien, comme s’il avait été fait sur mesure pour elle. Pour elle et uniquement elle, et pourtant, elle était là, à partager une part d’elle-même avec une autre personne, un être extérieur, une présence qui n’était pas capable de la comprendre totalement-car c’était ce qu’elle ressentait, c’était pourquoi elle s’était depuis toujours, escrimée à conserver ce territoire vierge de toute présence : pour pouvoir être comprise… Et pourtant, Dieu seul sait si l’alcool l’avait aidé, elle était là, en symbiose avec son environnement et, pour la première fois, elle semblait être comprise.
Une étrange joie la parcourue, une chaleur bienfaisante qui avait depuis longtemps quitté ce cœur de pierre semblait petit à petit reprendre ses droits, comme si, par ces mots simples et qui malgré tout signifiaient tellement pour elle, bien qu’elle se disait qu’ils n’étaient pas volontaires- les sentiments d’isolement et de différence étaient partis, envolés, volatilisé, engloutis dans les profondeurs des abysses. Alors un large sourire la parcouru, spontané. Sourire que l’on fait lorsque l’on comprend que finalement, l’on n’est pas seul en ce monde…ou du moins que l’on ne l’est pas totalement. Naitre seul, mourir seul… se réveiller des ténèbres seul, ne connaitre personne autour de soit…Ne se rappeler de rien. Alors que ces pensées lui traversaient l’esprit elle ne put s’empêcher de réfléchir sur son amnésie… Car pour une fois…rien qu’une fois…Elle avait envie d’oublier qu’elle ne savait pas…D’oublier qu’elle avait oublié, oui, ne pas se soucier du reste, se focaliser sur l’instant présents…Sur le dos qu’elle fixait depuis un moment déjà.
Un jardin secret peut-il être aussi beau ? En réalité tout ce qui nous entoure l’est, du moins si l’on prend le temps de regarder, d’observer, d’attendre les bonnes images, rencontrer les bonnes photos, trouver les bonnes postures. Oui cet endroit était magique. Il était, journée, une simple étendue d’eau près du grand mur du Seireitei, cachée par des remparts naturels avec aux alentours une forêt des plus normale et des lotus des plus banals qui flottaient paresseusement à sa surface. Et voila que la lune arrive, mystérieuse et complice, d’un coup de baguette magique transforme ce paysage monotone et fade en un des plus beaux tableaux que la nature ait jamais peinte. Mais ce lieu ne prenait réellement sa consistance que s’il y avait une vie qui pouvait s’y exprimer. Que serais ce lac miniature sans les deux protagonistes qui y nageaient ? Rien qu’une masse noire mouchetée d’argent au dessus de laquelle virevolteraient des points lumineux au gré des courants. Sur cette image, chaque chose à sa place, chaque roche, chaque fleur, chaque remous de l’eau…Elle observait son environnement alors que ces pensées lui venaient à l’esprit. Puis d’un ton mélancolique, comme si elle venait de retrouver l’endroit où elle était née elle s’adressa au fukutaisho.
"Vous n’en parlerez à personne n’est-ce pas ? "
Elle ne voulait pas que quelqu’autres âme vienne s’installer dans son petit coin de paradis sans que Toya elle-même l’y est conviée, c’était la seule chose qu’elle pouvait posséder réellement, le seul endroit, ou du moins la seule notion matérielle qui pouvait être considérée comme « la sienne ». Il aimait les promenades en solitaire ? Voila un point commun…Elle n’était pas associable non, elle était juste distante. Une distance qui s’était creusée entre le monde des shinigamis et le sien par le manque…Le manque de ce que les autres avaient : un but, une histoire. Pourquoi es-tu devenue shinigami ? C’était une question à laquelle elle était incapable de répondre. Aider ? non … Parce qu’elle en avait la possibilité peut-être ? Très sincèrement elle ne le savait pas, elle ne le savait plus. On lui avait juste dit qu’elle devait passer un ultime examen pour devenir troisième siège de la dixième division à son réveil. Rien d’autre.
Toya nagea sur place, méditant sur ses paroles. Puis d’une simplicité enfantine, presque naïve elle ajouta dans un rire léger
"Si vous êtes las un jour de devoir parcourir seul le monde… Vous pouvez venir ici…Je serais toujours à cet endroit…Ainsi vous vous sentirez moins seul .. Non ? "
Toujours ! Un mot bien grand que les cieux immortels entendent prononcer. C’était vrai, elle était toujours là, d’une manière ou d’une autre. L’eau. Elle était l’eau, cette eau qui stagne, qui dort, qui cache sa véritable puissance. C’était une autorisation formelle de pouvoir entrer dans son monde quand il le souhaitait, ce n’était pas vraiment un privilège qui était accordé au premier venu ! A vrai dire, il s’agissait d’un privilège qu’elle n’aurait sans doute pas accordé sans une aide quelconque de la boisson.
"Ou du moins nous serons deux solitaires errant au même endroit…Donc… "
Elle lui fit un grand sourire alors qu’il se rapprochait d’elle. La proximité n’était pas une source de gêne pour elle, après tout, n’était-ce pas il y a juste quelques minutes qu’elle était collée presque sur son visage ? Vous êtes belle… Elle émit un sourire pâle, et sans doute depuis un bon moment, signe qu’elle était en vie, ses joues se tintèrent légèrement de rouge. Ah le traitre ! Afflux sanguin qui n’était pas prévu à vrai dire… Elle resta silencieuse à ces mots… Belle. Oui c’était vrai, on le lui disait souvent, et elle se contentait de répondre à chaque fois « aussi belle que le cadavre que je suis ». Pourtant elle n’avait pas envie de sortir son éternelle phrase sarcastique…Les compliments n’étaient pas son fort, alors en recevoir avait une tendance assez exaspérante à faire ressortir son côté acerbe –mais sans doute l’atmosphère aida la phrase à mieux passer ?
"Belle…"
Elle éprouvait une certaine gêne cette fois, étrange…Comment peut-on trouver une marionnette belle ? Il est vrai que les poupées sont magnifiques néanmoins, elle ne se considérait pas comme belle. Tsukihime était belle, d’une couleur de nacre de la tête aux pieds ou bien d’un ébène corbeau. Alors vraiment comment… Et puis elle sentit une pression s’exercer sur ses lèvres. Une décharge électrique passant sur sa peau alors qu’elle sentit son cœur sauter un battement…Un…deux…Trois…quatres…Son rythme cardiaque s’accélère. Ses lèvres ont le gout de l’eau, un gout sucré et doux à la fois…Ah ! Cette sensation…elle était appréciable, elle ressemblait à celle qu’elle éprouvait lorsqu’elle était en immersion totale. Tellement plaisant. Elle ferma le rideau de ses yeux pour gouter un instant de plus à cette douceur…Et puis lorsqu’elle y fut habituée l’étreinte se rompit. Oui elle la connaissait cette sensation, elle y avait déjà gouté…où ? Quand ? Pourquoi ? Elle l’ignorait. Pendant cette demi-seconde qui suivit la séparation des chairs elle ouvrit lentement les yeux, elle aurait tellement apprécier que cet instant dure juste un peu plus longtemps…Juste le temps de l’enfermer dans ce lieu pour pouvoir ne jamais l’oublier ne jamais le gâcher. Elle sourit légèrement, puis hésitante, elle tendit la main vers la joue de Notsue et la caressa doucement, ses longs doigts passèrent sur l’arête de son nez détaillant son visage puis descendant à la commissure de ses lèvres…
"Je ne sais pas trop ce que c’est…ni ce que cela veut dire…mais…Ce moment…S’il pouvait durer juste un peu plus longtemps…"
Elle posa alors son doigt sur ses lèvres comme pour lui dire de se taire.
"Cet endroit et ses souvenirs...Ce sera notre petit secret d'accord ?"
Puis dans un sourire, sans chercher à réellement comprendre pourquoi, comment, quand elle passa ses bras autour de Notsue pour déposer à nouveau sur ses lèvres, tel une brise, un autre baiser.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Mer 13 Avr - 17:06
............Tous les mots de Fubuki semblaient fait pour m’émouvoir. Elle était la seule à pouvoir percer ma solitude sans que mon esprit la repousse, sans que je ne sois à nouveau sur la défensive. Parler de cet instant à quiconque? Je n’en aurai ni le désir, ni l’occasion, je ne saurai exprimé à quiconque ce partage d’intimité, autant parce que j’aurais du mal à mettre des mots le décrivant que parce que nul autre que celle qui se tenait devant moi en ce moment n’avait réussit à m’inspirer suffisamment de confiance pour que je puisse transmettre la moindre bribe de mon intimité.
............Quant à la lassitude, cela faisait longtemps que je m’étais accommodé de ce sentiment, ou plutôt que je l’avais assimilé au point qu’il ne soit plus négatif à mon esprit, cette répétition de gestes du quotidien, les petits goûts qui se renouvellent, les nouveautés, j’avais appris à les apprécier. Les malheurs gardés pour moi dans la solitude, j’avais appris à les surmonter seul, pour ne plus jamais dépendre de quiconque. Même de Fubuki à présent je en dépendrai pas, mais je reviendrai bien sur la voir. Vivre ce moment idyllique à nouveau, ou plutôt vivre un nouveau moment idyllique en sa compagnie. Voir à nouveau son sourire, je ne saurais résister à l’appel d’une pareil joie, ou plutôt, résister ne m'apporterai rien, et même dans le pragmatisme qui m’anime, je ne trouve pas de raison de fuir ce genre d’instant, et je remerciais Fubuki de son invitation que je savais précieuse.
............Deux solitaires ensemble? C’est peut-être le mot. C’est l’expression que j’aurais employé si je ne ressentais pas cette ouverture nouvelle que laissaient transparaître ensemble mon esprit et mon cœur. J’avais l’impression de n’être pas seul en ce moment, que nous n’étions pas deux solitaires côte à côte, mais d’être réellement deux vraies personnes partageant pleinement l’instant. L’expression employée me fit me demander un instant si Fubuki ressentait la même chose, ou si elle était en train de se forcer comme je le faisais tant de fois. J’aimerais tellement qu’elle éprouve ce sentiment de liberté en ce moment, un sentiment total d’abandon qui fait du bien, surtout du fait qu’il n’est ressenti qu’en de rares occasion, et en aucun cas en raison du sentiment lui-même. Ne goûte-t-on pas d’autant mieux à la liberté qu’elle est rare et précieuse?
............«Vous êtes belle»
............«Belle...»
............Son expression lorsqu’elle dit ce mot me subjugua encore plus que ces sourires, ces mouvements, ou encore le teint que l’eau avait donné à son visage, et c’est sans réfléchir plus avant, comme transporté, que ma bouche était venues déposer un baiser sur la sienne.
............La pression de ses lèvres sur les miennes me donnait l’impression de partager un peu de mon âme. Sans doute avec une autre personne cela aurait-il été différent, et l’atmosphère qui s’était crée contribuait pour beaucoup à l’extase de l’instant. cet échange dura quelques secondes, cet instant où je savais être regardé et où j’avais l’impression de pouvoir ne pas jouer sans crainte. Cet instant où je ne jouais pas. Depuis le début de la soirée, à vrai dire, j’avais fini de jouer mon rôle, la carapace qui m’entoure, le «faux moi» s’était évaporé, mis en confiance. Seulement, jusque là, le jeu que constituait la soirée l’avait rassuré et lui avait montré qu’il n’était plus utile, les sujets légers abordés ne risquant pas de mettre en danger ma personne. Cependant, ce baiser, c’était abandonner des sentiments, confier de ma personne, et avec nulle autre que Fubuki, je ne me serais laissé à partager un tel moment, simplement parce que j’en étais incapable.
............Le goût de ses lèvres continua de m’émouvoir après que nos visages furent séparés, et je n’osais refermer entièrement ma bouche de peur de sentir ce parfum s’en échapper. Je respirais lentement, mes yeux plongés dans les siens, mes sens toujours éprouvant l’extase de l’instant, alors qu’elle portait sa main à ma joue. J’ai frissonné un peu. Le contact de sa peau était froid, mais ce n’était pas suffisant pour laisser échapper un tremblement, aussi faible soit-il. Le contact de sa main venait me rappeler la réalité de cet instant, un instant si appréciable que je ne l’aurais pu envisager sans l’avoir vécu.
............Le shinigami en extase s’était pourtant déjà abandonné dans les bras d’une femme. Un premier amour rencontré à la soul society, à l’académie shinigami. Pourtant, il ne pensait pas du tout à elle, son bonheur était aujourd’hui bien différent et bien plus savoureux. Plutôt que cette fille rencontré il y a longtemps et avec qui il était prêt, dès le départ, à vivre de doux instants, la carapace qu’il avait forgé pour ne plus subir les atteintes qu’on peut porter lorsqu’on est près du cœur venait de s’écarter pour laisser passer la caresse d’une femme, non pas par simple envie d’amour, que le shinigami ne pourrait assouvir si elle émanait de lui, simplement parce que c’était comme ça, que l’être qui se tenait en face de lui avait le pouvoir de calmer le superficiel chez Fukamichi, pour n’en laisser que le naturel.
............"Je ne sais pas trop ce que c’est…ni ce que cela veut dire…mais…Ce moment…S’il pouvait durer juste un peu plus longtemps…"
............Je me laissais absorber par ses yeux lorsqu’elle dit ceci, et elle posa son doigt sur mes lèvres encore entrouvertes qui déposèrent un baiser autant par envie que par une pulsion naturelle venant des tréfonds de moi.
............"Cet endroit et ses souvenirs...Ce sera notre petit secret d'accord ?"
............Évidemment: par choix et par désir:
............«Oui»
............J’ai répondu avec un sourire la réponse la plus naturelle qui soit venue à mon esprit et donc celle qui sortait d’elle-même, sans me laisser penser à quelque autre mot ou suite de mots.
............Elle passa bras autour de mon cou et approcha ses lèvres des miennes. je me laissa complètement faire et inclinait légèrement la tête pour ce second baiser. Je le qualifierais plutôt de prolongement du premier. les sentiments ne sont pas les même, à présent que j’ai déjà le goût de ses lèvres, je profite uniquement de la personne, uniquement d’elle. L’échange charnel, bien que toujours présent, laisse place pleinement à la communion de deux êtres.
............Je la regardais un instant après que l’étreinte ait cessée, en souriant, calmement. Je me sentais juste bien, et me laissais guider. Je me laissais flotter à reculons, doucement, m’aidant un peu de mes mains lorsque j’atteins le bord, pour m’asseoir sur la roche inclinée. Je ne voyais pas comment la soirée aurait pu un instant être mieux, mais même en gardant à l’esprit que cet instant merveilleux avait du en être l’apothéose, je ne pouvais me résoudre à partir. Je m’inclinais un peu en arrière et levais les yeux au ciel. Je rabaissais mon regard vers Fubuki pour lui parler, inclinant la tête vers la droite, avec un sourire:
............«La nuit est magnifique, profitons-en encore un peu ensemble, s’il te plaît.»
............La brise semblait gelée sur mon corps mouillée, et je frissonnais un peu en la regardant, et derrière elle le ciel maculé d’étoiles. D’aucun des deux mon regard ne se lassait, et regarder le ciel à ses côtés était tout ce dont j’avais envie, pour l’instant, si elle aussi le voulait.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Dim 17 Avr - 16:39
"You do, You don’t…"
Si l’eau était calme et douce, le baiser qu’elle avait donné à Notsue lui semblait enflammé et pourtant la froideur lui donnait une étrange impression. Un peu comme un mélange sucré –salé. Elle appréciait ce gout fin et agréable, c’était tellement … simple….tellement….Normal. Cette sensation qu’elle connaissait, où l’avait-elle ressentit ? Cette impression d’un cœur qui s’emballe lentement mais surement, cette gorge qui se serre de peur de devoir rompre ce lien, ses lèvres qui ne voulaient pas bouger de là où elles s’étaient posées. Cette sensation de déjà vu lui arracha une larme. Enfin…elle pouvait se rapprocher un peu plus de toutes ces choses qu’elle avait perdues, elle pouvait les toucher, du bout de ses lèvres. C’était tellement réconfortant de savoir qu’elle avait été capable d’expérimenter cette douce sensation…autrefois. Avec qui ? Pourquoi ? Une réponse qui entrainait d’autres questions… Mais pas maintenant.
Non, maintenant elle était avec lui, ici, dans l’eau, dans ses bras, et ces questions pourraient attendre, ou du moins être reporter à un moment un peu plus ultérieur. Et puis la réalité doit revenir, à un moment où à un autre, c’était inéluctable. Pourtant elle paraissait plus légère. Peut-être était-ce due à la félicité du moment ? L’euphorie qu’il provoquait ? Ou alors était-ce tout simplement le fait qu’elle était encore un peu imbibée par l’alcool. Ma foi l’éthanol était utile en certaines situations, exemple : là. Chose à noter quelque part, pas trop loin. Elle plongea ses yeux dans ceux de Notsue sans jamais le quitter alors qu’à reculons il atteignait la rive. Elle sourit légèrement. Oui cet endroit resterait-non plus son- mais leurs secrets. Quelle pensée plaisante ! Oui, se dire qu’il existait un endroit aussi réconfortant quelque part dans ce monde lui apporta alors un peu de baume au cœur, comme si elle n’était plus totalement seule dans ses heures de contemplations de la lune se reflétant sur la surface de l’eau, comme si il y avait toujours eut une âme près d’elle qui se languissait dans cette eau tiède en attendant de pouvoir un jour s’échapper de cet enfer qu’était son quotidien.
Dans les profondeurs de l’océan qui constituait son esprit, l’atmosphère n’était pas la même, elle était tendue, ferme. Tsukihime grondait en son fort intérieur. Oui elle se rappelait d’une chose qu’elle n’aurait jamais du se souvenir. Le gout d’un baiser est unique, c’est vrai, inoubliable mais il était sur et certain qu’elle n’était pas sensée s’en souvenir. Elle aurait du s’en douter qu’un jour ce genre de chose se produirait. C’était horripilant. Toute cette comédie allait-elle être vaine ? Tous ces efforts qu’elle avait déployée pour que Toya oublie tout de son passé cet homme allait-il tout effacé ? Bilan mitigé, elle était à la fois heureuse de se souvenir d’une chose passée mais elle semblait plus focalisée sur le moment présent que sur le passé… S’il arrivait…juste un peu…à lui faire oublier qu’elle avait un passé…Alors oui peut-être.
Toya se laissa portée par le courant, fermant les yeux, un large sourire aux lèvres.
"Oui…notre secret…"
C’était dans un murmure de contemplation qu’elle avait soufflé cette phrase. Puis elle revient littéralement à elle pour se rendre compte que son compagnon s’était réfugié sur la rive… Déjà ? Ah oui c’est vrai, personne ne peut vraiment avoir une telle résistance à l’eau. Enfin, il faudrait être assez fou pour rester aussi longtemps qu’elle dans ce liquide protecteur. Elle le regarda un instant et se sentit rougir. Rougir ? Comment cela se pouvait-il ? C’était comme un contrecoup des évènements précédent, cela ne l’avait nullement gêné de l’embrasser deux fois pourtant avec le recul elle reçu en plein sur elle sans s’en apercevoir et sans vraiment y être préparé. Elle passa sa tête sous l’eau un instant pour masquer sa gène et encore elle n’était pas sure que cela suffirait maintenant que sa peau avait pris une couleur ivoire le moindre changement de couleur était plus que perceptible. Elle nagea jusqu’à la rive et avec une agilité qui pouvait plus s’apparenter à une habitude certaine elle se hissa à coté de Notsue. Ses cheveux lui collaient à la peau, tout comme ses vêtements. Une légère brise passa alors qu’un frisson la traversait, elle passa alors ses mains autour d’elle car, bien qu’elle ne ressentait pas le froid, elle savait que ce n’était qu’un artifice et que, bien malgré elle son corps allait être plus parlant qu’elle, alors pour une jeune shinigami qui se promène la plupart de son temps avec son buste à moitié dévoilé, suivaient ma pensée….
Bref Toya s’empressa de faire augmenter la température des gouttes d’eaux autour d’elle pour ne plus avoir à faire avec ces petits inconvénients. Elle se mit épaule-à-épaule avec le jeune homme puis s’escrima à essayer de l’aider à se sécher le plus vite possible. Elle saisit le vêtement le plus sec qui lui arriva sous la main puis, alors qu’elle l’utilisait pour lui sécher les cheveux elle rigola un peu, et de ce même air joueur.
"Je ne suis pas pressée, je peux rester autant que tu veux."
Tu…elle l’avait tutoyé…Ah c’est vrai, c’était tellement naturel. Elle agita un peu plus le tissu au dessus des cheveux de notsue puis l’enleva. Ce dernier avait sa chevelure, littéralement, en mode « pétard » alors la plupart de ses mèches de cheveux allaient dans un sens totalement opposé, ce qui aurait put donner, à bien y réfléchir, à une forme géométrique assez intéressante. Sa tête à cette instant là lui arracha un rire, puis elle remettant le vêtement sur sa tête elle frictionna encore une fois avec plus de vigueur cette fois, sa tête.
"Coiffure très intéressante ma foi ! Un mélange entre un petit peu de funky et de « bonjour nous sommes le matin ! » très intéressant ! Tu ferais des ravages sur le cœur de ces demoiselles avec ça "
Elle émit un autre petit rire cristallin, puis s’arrêta.
"Et vooooila ! Monsieur est sec ! "
Elle sourit en plongeant ses yeux bleutés dans les siens…Et encore une fois elle sentit cette envie qui lui prit par la gorge, mais cette fois, avec un peu plus de retenu, elle s’empêcha de déposer un autre baiser sur ses lèvres. Un peu de tenu que diable !
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Ven 22 Avr - 0:07
............En m’approchant de la rive, je vis une larme perler sur le visage de Fubuki. Était-elle due à un souvenir? À une promesse? Je me demande ce qui peut causer cette larme et j’observe son joli visage, toujours en nageant. Elle ne semble pas m’en vouloir, je ne pense pas avoir fait quelque chose de mal. Elle n’a pas l’air réellement blessée, peut-être pas spécialement triste, pensais-je alors que la gouttelette salée glissait le long de sa joue; elle avait surtout l’air loin. Lointaine et pensive, c’est ce que je ressentais.
............Elle sourit légèrement. Cela me rassura, même si cette impression qu’elle n’était plus tout à fait en ma compagnie, mais attirée quelque part ailleurs, se prolongea. Je l’avais touchée d’une manière que je ne soupçonnais pas. Cela me fit presque plaisir: j’étais détendu jusqu’à présent, dans un autre monde que le Fukamichi que j’étais d’habitude, et quelqu’un y avait été sensible. Mais j’avais peur. Non pas peur de me dévoiler, comme à mon habitude, mais de faire du mal à cet être si spécial, si particulier qui se tenait devant moi. Je m’écorche un peu le talon droit contre la roche en atteignant le bord.
............Le shinigami ne prêta pas attention à son talon ni au sang qui pouvait en couler. Il réfléchissait beaucoup et vite à comment caresser l’esprit de Fubuki pour l’apaiser, simplement à être doux avec elle. Il s’assit et replia sa jambe pour cacher la blessure à l’arrière de son pied. Il observait sa compagne, et derrière son sourire, il était ardemment agité à l’intérieur. Il se demandais quoi faire, de l’humour? Une phrase ordinaire, qui aurait prit un ton un peu mystique grâce au lieu et au rapprochement des deux êtres? Il ne pouvait que se contenter de regarder l’autre dériver, se fondant avec l’eau, fermant les yeux, souriante. Il se rassura: elle n’était plus tout à fait avec lui, mais était détendue, heureuse, et cette larme qu’il avait vu plus tôt n’avait pas été mauvaise. Il la regardait dériver en souriant, sans savoir quoi faire d’autre, sans réellement vouloir faire quoi que ce soit d’autre, mais pensant quand même à ce qu’il devrait faire. Fubuki finit par s’immerger un instant.
............Fukamichi la regardait glisser sous l’eau et sentait son cœur battre. Il ne bougeait absolument pas, un peu crispé encore. Il observa que le visage de Fubuki avait un peu changé à son sortir de l’eau, peut-être à cause de l’ombre de la lune. Il inspira lentement. Il avait du mal à se détendre à présent qu’il s’était posé ces questions et observa son hôte sortir de l’eau, tournant la tête pour suivre son mouvement. Il sourit. Il sourit peut-être différemment de la manière dont il avait sourit jusqu’à lors, la commissure de ses lèvres était un peu plus enfoncée dans les muscles contractés de ses joues, alors que Fubuki s’installe tout près de lui.
............«La nuit est magnifique, profitons-en encore un peu ensemble, s’il te plaît.»
............Il entrevit le mouvement de sa partenaire, mais ne devina pas ce qu’elle était en train de faire avant de sentir ses cheveux vigoureusement frottés. Sa tête resta rigide dans un premier temps, et à mesure qu’il sentait les bras de Fubuki aller et venir dans son dos, son cou commença à se laisser aller, et il se laissa ballotter dans tous les sens par le séchage.
............«Je ne suis pas pressée, je peux rester autant que tu veux.»
............Il n’était pas sur d’avoir compris tous les mots, mais avait saisi le sens, et était ému par le tutoiement, il sourit un peu alors que l’étreinte du tissu se relâchait autour de sa tête. Toya émit un rire en regardant sa tête, et se rire fit immédiatement se relâcher Fukamichi. Il ne savait pas ce qui l’avait déclenché, même s’il devinait que sa tête, après avoir été malmenée de la sorte, devait en être l’initiatrice, et ses épaules retombèrent un peu alors qu’il émit un sourire de soulagement en recommençant à sourire de ce sourire naturel que Toya avait réinventé sur son visage ce soir.
............Je me laissais complètement aller dans ses bras alors qu’elle empoignait à nouveau énergiquement ma tête. je sentais ses mains à travers le tissu sur mon crâne malgré mes cheveux courts. Mon esprit désormais plus léger ne se concentrait désormais que sur sa voix, ce qui me permit de comprendre ses mots, alors que je me faisais secouer. Elle pouvait faire de moi ce qu’elle voulait: je n’opposais plus aucune résistance. Je ne la craignais pas. Non pas que je la sous-estime, mais contrairement aux autres shinigamis, j’ai l’impression que je peux m’abandonner sans qu’elle ne me fasse mal, et c’est ce que je fais.
............«Au moins, ça aura le mérite de te faire rire, tsss.»
............Je ne disais pas ça d’un air agacé, j’étais juste étonnamment détendu et avais dit la seule phrase qui me venait à l’esprit, alors qu’elle avait finit de me sécher la tête. Nos regards se croisèrent un moment. J’accentuais mon sourire, et lui pris lentement le linge des mains.
............«À ton tour, maintenant.»
............Je me rapprochais un peu d’elle et me reculais pour attraper ses cheveux. Ils étaient long, et je n’avais heureusement pas besoin de prendre sa tête, faisant lentement glisser les mèches de sa chevelure à l’intérieur du tissu pour les éponger, sans pour autant tirer dessus. L’opération dura plusieurs minutes, me laissant à loisir contempler sa nuque. Je songeais. À nous, un peu à moi, et surtout à elle.
............«Tu es vraiment une femme envoûtante. Je ne sais pas si tu le prendras comme un compliment, mais je passe vraiment une soirée agréable. Je suis détendu comme je ne crois pas l’avoir déjà été, et surtout, j’aimerais qu’il en soit ainsi pour toi aussi, que tu te sentes bien.»
............Je n’avais pas perçu de gêne dans le comportement de Fubuki, ces mots étaient juste ce que je ressentais exprimé candidement, sans aucune arrière pensée. Je laissais glisser une mèche de sa chevelure entre mes doigts, remontais un peu mes mains qui effleurèrent sa nuque, et commençais à lui masser les épaules, tout doucement.
............«Tu es adorable, je ne te connais que depuis ce soir, mais déjà tu es importante, pour moi.»
............Doucement, je m’approchais et apposait un léger baiser à l’arrière de sa tête, non loin de son oreille gauche, avant de reprendre mon massage.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Ven 29 Avr - 17:15
"Sanctuary"
[HS: Bon je t’ai déjà expliqué l’histoire… XD mais bon je me suis trouvée un temps pour toi parce que flemme de révisée :p]
Ce n’était pas faux, la tête qu’il avait eut quelques instants plus tôt avait eut le mérite de la faire rire.Mais ce n’était pas la première fois de la soirée… SI ? ou alors avait-il vu cette larme qui coulait au coin de son œil sans en réellement comprendre le sens ? Elle l’ignorait et très sincèrement elle ne pouvait pas vraiment dire si cela était vrai ou faux. Avez-vous déjà ressentit les premiers contrecoups de l’alcool ? Oui bien sure, pendant cette période entre ébahissement total et lucidité partielle il se passe ce qu’on appelle un début de mal de crane et ce début commençait à pointait le bout de son nez, pas fortement certes, mais elle sentait les effets de la boisson se dissipait suite à l’effort physique que tous deux avaient effectués et elle se demandait si son compagnon éprouvait lui aussi cet effet. Bref alors que venait machinalement son tour, d’une mine un peu boudeuse mais résignait elle laissa ses cheveux aux soins de Notsue. Noooon ses beaux cheveux tous lisses allaient bouclés à l’anglaise, chose très peu conventionnelle et qui ne relevait absolument pas du phénotype généralement observé dans le seireitei mais ce n’était pas là vraiment le principal de ses problèmes.
Alors que Notsue passait lentement le tissu sur ses cheveux elle sentit un petit vent glacé du soir sur sa peau, c’était agréable. Elle ferma les yeux, plongeant dans ses pensées alors que sa chevelure ébène était entre les mains d’un homme qu’elle connaissait depuis peu, pourtant elle avait l’intime conviction qu’elle pouvait lui faire assez confiance pour lui laisser ce qu’une femme a de plus précieux : ses cheveux.Puis elle songea à la soirée, aux moments délicieux que renfermait à présent son petit coin de paradis, qu’il était attrayant de capturer des souvenirs dans un endroit comme celui-là, c’était le genre d’endroit qui les encrées dans la roche, qui les gravaient dans ses cascades, qui les murmuraient dans ses ondes, le genre d’endroit où l’on revient dix ans plus tard pour se dire enfin « ah cette nuit là…je m’en souviens encore »… Mais pourraient-ils dirent ça ? L’alcool n’allait-il pas tout effacé telle une éponge sur un tableau où l’on aurait passé un peu trop de temps à le décorer ? C’était sans doute la seule peur qui la fit frissonner à cet instant, oublié ce moment…Encore une fois ? Non elle ne voulait plus oublier. C’est pourquoi elle se souvenait de chaque personne, de chaque visage, de chaque nom…Pour avoir quelque chose à quoi se rattacher, pour combler le vide de sa mémoire. Non elle ne voulait pas oublier cet instant alors comme pour se convaincre d’encrer ses images dans sa tête elle se mordit la lèvre, encore encore et encore jusqu'à ce que le gout du sang entra dans sa bouche. C’était doux et fin, un gout de fer, mais elle était sure à présent que si demain par mégarde elle oubliait ne serait-ce qu’un détail de cette merveilleuse nuit, elle aurait sa lèvre douloureuse pour lui rappeler « ne t’inquiète pas, cette fois tu n’oublieras pas. »…Alors c’est pleine d’appréhension et quelque peu inquiète qu’elle écouta le lent discours de Notsue.
Il souhaitait qu’elle se sente bien, il la trouvait envoutante… Ah s’il savait le pauvre, si seulement il savait la vérité. Qu’il n’était qu’avec une morte vivante à qui il avait rendue un peu d’existence pour un moment qui lui semblait pourtant court et qu’elle voulait prolongée malgré le fait qu’elle savait pertinemment qu’une fois qu’il partirait elle redeviendrait cette poupée désarticulée qui n’attendait que quelqu’un lui crie « ceci est ton passé ! Voila la vérité ! Maintenant avance. » Pourtant les paroles du jeune homme lui donnèrent du beaume au cœur, comme s’il avait su exactement quoi dire pour panser la plaie qui recommencée à s’ouvrir. Elle se tourna lentement vers lui, lui susurrant sensuellement qu’elle se sentait bien auprès de lui, même mieux qu’elle ne s’était jamais senti du peu qu’elle se souvenait, qu’elle éprouvait elle aussi un attachement particulier envers ce jeune homme assez atypique. Oui c’était vrai, elle avait un support sur lequel se reposer à présent, ou du moins elle avait l’air d’en avoir trouvé un qui pouvait s’y apparenter, elle déposa un baiser sur le front de notsue puis le laissa encore une fois s’amuser un peu avec ses cheveux.
Elle contempla un instant les oscillations de l’eau puis dans un murmure susurra…
"Ce doit être l’eau…"
Face à la mine interrogatrice et l’air un peu déconfit de notsue elle sourit lui donnant une explication
" Ce doit être le fait que je lui ressemble qui vous envoute…C’est la seule explication possible…"
Elle émit un petit rire à nouveau avant de laisser planer un silence. Elle pensait et était pensive… La lune lui murmurait de se laisser allait pour une fois, et elle avait bien envie de se laisser aller, de suivre le conseil de sa bienfaitrice. Elle se laissa tomber doucement entre les bras de notsue, s’allongeant presque sur sa cuisse pour ressentir juste un peu plus la chaleur qui l’avait fascinait quelques instants plus tots et ferma les yeux. Silencieuse pendant quelques minutes l’on aurait put croire qu’elle avait cédé au sommeil, alors qu’elle était plutôt en train de céder aux derniers effets de la boisson : l’atmosphère était propice aux confidences, le genre d’atmosphère qui pousse deux personnes à révéler leurs secrets même s’ils n’en sont pas pour habitude d’être loquace à propos de leurs intimités. Elle tourna la tête vers l’eau en ouvrant les yeux.
"Je suis Amnésique… C’est ce qui me fait lui ressembler encore plus…Qui sait d’où vient l’eau ? Ce qu’elle fut ? ce qu’elle fit ? Ce qu’elle fera ? Tsukihime me dit toujours qu’elle se rappelle de tous ceux qui l’on vue, qu’elle fut la complice de nombreux amants et qu’elle cache en son sein de nombreux trésors. Et pourtant j’ai beau être comme cet élément primaire je ne me souviens de rien…Si ce n’est que mon zanpakuto est tout ce qui me reste…Ainsi que mon nom…"
Elle ignorait un peu pourquoi elle avait dit ça…sans doute qu’elle avait besoin de quelqu’un sur qui se reposer…quelqu’un sur qui compter. Elle leva les yeux vers Notsue et lui sourit.
" Tu m’as fait entrevoir une bride de mon passé même si j’ignore ce que c’est, et pour cela tu es important toi aussi...je pense que toi et moi sommes lié par une quelconque attraction… C’est étrange non ? –elle rigola…Mais c’est agréable pour moi de me dire que je peux compter sur un souvenir véritable…Sur toi lors de cette partie de cache-cache un peu enfantine mais tellement plaisante."
Elle rigola, gênée et ferma les yeux derechef.Alors se relevant, un peu inquiète elle s’approcha de son oreille pour lui demander « alors demain en te réveillant n’oublie rien d’accord ? » elle sourit et déposa un baiser sur sa joue avant de passer ses doigts sur la main du jeune homme.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Ven 10 Juin - 10:49
............Je séchais les cheveux de Fubuki en la regardant doucement fermer les yeux. Elle était belle, oui. Ou plutôt elle se rendait belle par sa manière d’agir, l’expression calme de son visage pourrait être sujet à contemplation pendant de longues minutes, tandis que je continuerais de faire glisser les longs cheveux noirs de la shinigami entre mes mains. Je la vis se mordre les lèvres, captant chacun de ses mouvements de mes yeux saisis par cette personne. Je n’émis pas de mouvement de recul. Je n’avais pas de pincement au cœur comme si elle s’était griffé ou juste fait mal sans autre but. Je voyais ses dents serrer sa lèvre inférieure, mais derrière ses yeux clos, elle semblait toujours bien se sentir, cela suffisait à me rassurer.
............Elle se retourna un instant pour exprimer qu’elle aussi se sentait bien avec moi. Je me contentais de sourire en l’écoutant et fit mes caresses sur ses cheveux plus larges et plus lentes, même si ils devaient commencer à être secs, maintenant. Je la laissais déposer un baiser sur mon front sans cesser de la regardais. Alors qu’elle s’approchais, quelques uns de ses cheveux s’étaient retournés, et je m’assurais en passant mes doigts entre eux qu’ils ne s’étaient pas noués. Jusqu’à ce qu’elle dise:
............"Ce doit être l’eau…"
............Instinctivement, je regardais l’eau et fronçais les sourcils, ne comprenant pas tout à fait le sens de sa phrase, mais elle continua, comme pour dissiper mes interrogations.
............" Ce doit être le fait que je lui ressemble qui vous envoûte…C’est la seule explication possible…"
............Elle émit un rire. Décidément, elle était belle. Elle semblait presque venir d'une autre planète tant elle me semblait différente des autres personnes. J'avais l'impression que nous étions les deux seuls êtres à réellement penser tant les autres conversations me donnait l'impression d'être superficiel de par la retenue que j'avais en les menant. J'avais juste l'impression que mon cerveau était ouvert et qu'elle le berçait doucement. Comme l’eau? Peut-être, je ne sais pas, ça ne pouvait pas être mal alors, et je pensais intérieurement que l’eau venait de monter dans mon estime à être comparée à cette shinigami, alors qu’entre les dents de ma bouche souriante, je laissais échapper un «Tssssss» mi amusé, mi admiratif. Je ne sais pas encore si c’est Fubuki, l’alcool ou la fatigue qui me détend au point que les réponses si simples que je formule suffisent à me satisfaire, mais c’était agréable, et j’avais encore envie d’écouter cette femme parler, de la regarder, de lui répondre, pour le moment de l’écouter, alors qu’elle s’allongeait sur moi en fermant les yeux, je laissais glisser mes doigts hors de sa chevelure et elle commença à me parler d’elle, de son amnésie, de ses sentiments; me demandant de ne rien oublier par la suite. J’attendais un court instant, plongeant mes yeux dans les siens, cherchant à placer les mots justes sur mes émotions, et pris une lente inspiration.
............«En me réveillant demain matin, la première chose que je me demanderai sera si ce n’étais pas un rêve, et cette soirée ira sitôt après rejoindre mes plus beaux souvenirs gravées dans ma mémoire. Même maintenant, il ne doit pas être trop tard pour recommencer à se forger de nouveaux souvenirs, faire de nouvelles expériences. Avec encore un peu de temps, tu te différencieras à nouveau de l’eau, ou plutôt, tu seras de l’eau qui a une histoire, qui commence à présent, avec toutes les réflexions que tu pourras mener, tout ce que tu pourras ressentir.»
............Je ne savais pas quoi dire d’autre, je ne savais pas ce que ressentais réellement Fubuki, je disais juste ce qui me passais par la tête pour la rassurer, lui parler encore et encore, pour chasser ses soucis pour le moment au moins, en espérant qu’ils ne reviennent plus la hanter avant un certain temps. C’était la première fois depuis longtemps que le m’inquiétais pour quelqu’un en pensant que je me sentirais mieux si l’autre allait mieux. J’avais cessé de m’inquiéter par devoir de bienséance pour ce soir. J’avais juste envie de la voir sourire, d’imaginer la rendre heureuse, ne serait-ce qu’un instant, et que cet instant dure le plus longtemps possible.
............«Tu n’oublieras plus.»
............Je lui ai dit. Il n’y a rien de vraiment logique dans cette phrase. Il n’y avait aucune certitude pour qu’elle n’oublie plus jamais, mais il n’y avait pas de raison pour qu’elle oublie à nouveau, et j’avais envie de croire que j’avais raison, pour qu’elle puisse sourire, se promener comme ce soir, ressentir les choses, les raisonner avec ses expériences passées. Je ne voulais pas qu’elle oublie non plus. Je ne saurais encore dire pourquoi, mais je voulais qu’elle se souvienne, qu’elle ne goûte pas à nouveau aux souffrances qu’elle venait de décrire. Aussi, je passais ma main droite sur son front, et j’y déposais un baiser. Ce geste me donnait l’impression de sceller la soirée dans son esprit, de demander à sa tête de ne plus oublier, à présent et aussi inutile que cela fût, c’est en pensant à cela que je le fis.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Jeu 4 Aoû - 15:26
Il y a plusieurs types de soirées : les normales, celles qui sont routinières, quotidiennes et répétitives, celles qui, lorsqu’on rentre dans son appartement personne l’on a d’autre envie que se coucher pour recommencer le lendemain matin. Les soirées qu’on veut oublier –tout est dans le titre on peut pas délibérer plus longtemps sur ça. Et enfin les soirées trop courtes. Celles qu’on a envie qu’elles se prolongent à l’infinie. C’était exactement ce genre de soirée et pour une fois, Toya aurait juré que le temps était à la fois rapide et lent. Rapide parce que chaque instant semblait éphémère, il filait pour se perdre dans l’immensité de la nuit, rejoignant les reflets fantasmagoriques sur l’eau. Lent parce que ces instants s’étendait à l’infini, chaque seconde comptaient, chaque battements de cils, chaque soubresaut de leurs cœurs. Lorsqu’elle avait prononcé la dernière phrase de son histoire elle se sentait bien stupide. Stupide et soulagée. Même s’il allait sans doute l’oublié dès le lendemain matin elle avait enfin pu, une fois, une seule fois, laisser sortir cette boule dans sa gorge, ce poids dans sa poitrine qui la retenait par des chaines invisibles aux profondeurs sombres des abysses. Et un rire nerveux lui échappa. C’était idiot mais c’était ainsi. Tout à coups c’était comme si la barrière qu’elle avait érigé autour d’elle s’était écroulée, elle se sentait tellement faible, tellement vulnérable qu’elle ne pouvait que se sentir gênée.
Lorsqu’elle leva la tête vers Notsue, celui-ci la fixait intensément. Elle soutint son regard se sentant encore plus faible. Elle avait l’impression d’être un petit asticot qu’on trouve au fond d’un rocher, qui gigote et se trémousse dans votre main, totalement nu et sans défense, un asticot qu’on peut écraser sans remords ou sans jamais avoir une pensée pour lui « ah j’ai marché sur quelque chose ? ». Elle sentit cette sensation grandir en elle à chaque secondes qui passait telle une bête énorme et incapable d’être retenue ou contenue, elle se mordit la lèvre inférieure tandis que la bête la dévorait à petit feu. Lorsqu’il reprit la parole là où elle l’avait laissé, cette désagréable impression se dissolue comme le sel dans l’eau, ou le sucre ? ça dépends de si vous préférez l’eau sucrée, salée ou nature ? Et bizarrement les mots qu’il prononça s’imprégnèrent dans sa tête, dans son esprit, sans doute pour toujours, ou du moins pour un moment assez conséquent.
«En me réveillant demain matin, la première chose que je me demanderai sera si ce n’étais pas un rêve, et cette soirée ira sitôt après rejoindre mes plus beaux souvenirs gravées dans ma mémoire. Même maintenant, il ne doit pas être trop tard pour recommencer à se forger de nouveaux souvenirs, faire de nouvelles expériences. Avec encore un peu de temps, tu te différencieras à nouveau de l’eau, ou plutôt, tu seras de l’eau qui a une histoire, qui commence à présent, avec toutes les réflexions que tu pourras mener, tout ce que tu pourras ressentir.»
Alors une chose incroyable, improbable, inimaginable, irréaliste, surréaliste même ou alors tout simplement fantastique apparut au coin de l’œil de la demoiselle, une larme de joie. Si si vous ne rêvez pas, elle sentit une larme troubler sa vision, mais pour une fois elle n’était pas triste, non elle se sentait heureuse, heureuse et tellement bien dans cet endroit, avec lui. Il souhaitait qu’elle se sente bien, ou alors c’était de la pitié ? Elle l’ignorait et à vrai dire elle s’en fichait éperdument, seuls ses mots lui importaient. Un sourire resplendissant apparut sur les lèvres de Toya alors qu’il lui susurrait qu’elle n’oublierait plus. C’était simple enfantin et tellement idiot…pourtant c’était ce qu’elle avait envie d’entendre, ce qu’elle a toujours voulu entendre. De la tendresse en avait-elle jamais expérimenté… Soudain prise d’une énergie soudaine –remontée d’alcool qui sait ? elle se souleva brusquement pour se mettre au dessus de notsue et de coller ses lèvres contre les siennes avec un entrain peu contenu ( c’est puissant la boisson, d’où la pub « Sam ce soir c’est lui qui conduit ! » enfin c’est à se demander c’est qui qui va conduire ce soir oO). Lorsqu’elle enleva ses lèvres des siennes ses larmes coulèrent et tombèrent sur la joue de Notsue, un grand sourire aux lèvres elle les essuya.
"Merci…."
Elle rigola pour autre explication à son fougueux comportement, bah vi hein ! C’est pas tout les jours qu’on se retrouve au dessus du Fukutaisho de la Douzième division naaan, c’est tout à fait normal ! Attendez c’est pas comme si elle allait le déshabillé là comme ça tac-tac bang. Donc c’est toujours l’air de rien (elle est chaste pure et innocente Toya na) qu’elle se redressa pour regarder les étoiles et la lune. Si Notsue remuait sous elle pour se dégageait il aurait eut des gros problèmes pour la simple et bonne raison qu’elle ne l’aurait même pas remarqué. Elle se sentait bien dans cet endroit… Au bord de l’eau.
" Il doit être tard maintenant on devrait rentrer…"
Elle s’arrêta un instant…et se mit à réfléchir toute seule.
"Devrait…"
Implicitement elle n’était pas spécialement pressée de rentrer. Ah et quelqu’un devrait aussi lui rappeler qu’elle est assise sur quelqu’un mine de rien.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Ven 5 Aoû - 1:17
............Si longtemps, cela faisait si longtemps que mon cœur n’avait pas brûlé ainsi, enfin, si on peut parler de cœur dans mon après-vie. Ce que je ressens alors que je parle, ce sont mes sentiments, j’en suis sur, j’ai encore un instinct qui vit à l’intérieur de moi, et le sentir éveillé en ce moment est juste somptueux alors que je regarde les yeux de Fubuki. J’ai des sentiments capable de s’agiter en moi sans pouvoir être réfrénés, puis de ralentir, d’un coup, à mi-chemin entre la fascination et l’inquiétude enfantine qui m’envahit lorsque je vois perler une larme dans l’œil de la demoiselle à qui je parle.
............J’ai dis quelque chose de mal? Non, elle sourit, je ne veux pas arrêter de la regarder, je crois qu’en fait, je me mettrais aussi à pleurer si j’en étais capable, et je ne peux que sourire en la voyant se retourner. surpris de son geste, je tombe à la renverse lorsqu’elle se jette sur moi pour m’embrasser, et je me laisse entraîner, je réponds à son baiser, sans plus me soucier de rien. L’embrasser, la goûter, encore et encore, c’est tout ce que je veux, encore, ressentir l’affection donnée ainsi et me déverser de toute l’affection que j’ai à offrir.
............Fukamichi devait se sentir étonnamment en sécurité, c’était la première fois depuis son entrée chez les shinigamis qu’il baissait sa garde et se rendait accessible à quelqu’un, vulnérable, par conséquent.
............Je ne repris la faculté de penser qu’une fois que nos lèvres se décollèrent, alors que sa larme tombait et s’éclatait sur ma joue, je la regardais bouche bée, simplement, puis le coin gauche de mes lèvres remonta pour laisser apparaître sur ma bouche ouverte un sourire béat tandis que je continuais de la regarder de mes yeux grands ouverts en tentant de reprendre ma respiration.
............Elle m’offrait des remerciements, j’étais juste content de la voir sourire, je n’ai besoin de rien de plus. Elle me fit cependant me rendre à la réalité lorsqu’elle annonça qu’il devait se faire tard. C’est sans doute vrai qu’il aurait été raisonnable de rentrer.
............À la place, comme un enfant sans expérience qui ignore simplement ce qui est bien pour lui, ne pas être fatigué demain, j’essayais de glisser le haut de mon corps hors de sous Fubuki et me redressais pour la prendre dans mes bras alors qu’elle était encore sur moi, à la fois je n’avais pas envie qu’elle parte, mais aussi, je voulais lui faire comprendre que je me sentais bien avec elle, et que me sentir bien de cette manière était quelque chose de rare et cher.
............«C’est moi qui devrais te remercier.»
............Je déposais un long baiser dans son cou en resserrant un peu mon étreinte, ce moment, je veux qu’il dure encore, rien qu’un peu.
............«C’est vrai qu’il doit même commencer à se faire trop tôt pour se réveiller plutôt que trop tard pour se coucher, mais restons là, encore un peu...Juste un peu»
............Et je redéposais ma bouche sur son cou et restais immobile un long moment encore, respirant l'odeur de la peau de Fubuki, doucement, j'observais ses longs cheveux descendre derrière sa tête, son épaule, de l'autre côté de son cou, ainsi qu'un peu de sa colone vertébrale, juste à côté de ma bouche. Tout ce que je pourrais retenir de ce moment, je ne l'oublierais pas, son corps dans mes bras, son parfum, son apparence. C'était un peu parce qu'elle m'avait demandé de ne pas oublié, mais même sans sa demande, j'aurais fait mon possible pour graver ce moment en ma mémoire, et je fermais les yeux un moment.
............Fukamichi ne réalisait pas l'indécence de la position dans laquelle il se trouvais, sous une autre shinigami, en train de l'étreindre, il avait juste conscience de se sentir bien, serré contre cette femme autant que la large poitrine de celle-ci le permettait, sous la lune, sans que personne ne puisse lui faire de mal. Il pourrait rester seule avec cette femme pour très longtemps, tant il n'avait pas connu ce sentiment de sécurité affective, ou alors, il y a un temps certain, et il semblait juste ne pas se soucier de la journée qui s'aprochait et lui demanderait d'être peu après l'aurore au bureau de développement technologiques. Même en le regardant, cette fois, on pouvait deviner sa pensée: juste encore un peu...
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Sam 6 Aoû - 20:06
"Sleepsong"
Elle regardait la lune et l’immensité de l’espace… Y avait-il quelque chose au delà de l’espace ? Quelqu’un ? Une autre force ? Bonne question… Et en bas ? Dans le monde des humains… Qu’est ce que ça faisait d’être « vivant » ? Elle y avait gouté un instant, une soirée, cette soirée, ici et maintenant à cet endroit. Elle sentit les bras de Fukamichi se resserrer autour d’elle, mouvement qui lui valu de baisser la tête pour voir qu’il avait réussi à se redresser et l’enlacé à présent, sa tête enfouie dans sa nuque. Quand est-ce qu’il s’était redressé exactement ? Question métaphysique très importante attention ! Pourtant elle n’avait rien senti… Alors soit c’était parce que ses membres étaient gelés à cause de l’eau ou bien c’était parce que le jeune homme était incroyablement discret… OU BIEN encore les deux OU ALORS la force surnaturelle a laquelle elle était en train de penser agissait et avait engourdi ses membre pour qu’elle ne sente rien ?
C’est moi qui devrait te remercier… Hein quoi ? Merci ? Pourquoi ? elle ne comprenait pas… ou du moins elle comprenait pas n’était pas certaine de devoir interpréter la chose correctement. L’alcool ayant encore des effets sur son cerveau ce dernier se mit à imaginer les scénarios les plus incongrus pour expliquer ce remerciement inconnu. Elle se mit à s’imaginer que Notsue se sentait seul peut etre ? Ou bien qu’il avait réussit à trouvé la paix ? En faite, bien qu’elle laissait son imagination divaguer au gré de ses pensées elle savait pertinemment qu’il la remerciait pour la même raison qu’elle avait pleuré quelques instants auparavant. Il resserra son étreinte, comme pour lui faire savoir qu’il ne voulait pas la lâcher. Et une image s’imposa à son esprit… Les seules personnes qui étaient capable d’attraper l’eau était lorsqu’elle était sous son état solide : de la glace. Mais alors était-elle ce bloc de glace inerte et froid qui germait dans son esprit ? Elle ne se sentait pas froide, non, bien que la température extérieure soit fraiche elle n’avait pas cette distance qu’elle avait avec les gens en général : lointaine mais proche d’eux à la fois. Non… elle se sentait proche…et présente, elle entendait le cœur du lieutenant battre dans sa poitrine, elle sentait son souffle dans son cou. C’était réel ?... Elle avait aussi besoin de s’en assurer, s’assurer qu’elle était là, consistante, qu’elle n’allait pas s’évaporer dans l’air ou bien glisser entre les doigts de Notsue comme une simple flaque, elle passa ses bras autour de lui l’étreignant légèrement à son tour.
Un ricanement survint dans son dos, un rire cristallin et tellement sadique. Elle vit une chevelure blanche passer lestement devant elle pour lui faire face, un sourire enfantin et joueur aux lèvres alors que ses yeux n’exprimaient que de la pitié et du mépris.
« Tic tac tic tac attention tu fonds hihihiii »
Toya ne fit pas attention à Tsukihime, elle prenait ce malin plaisir à venir la déranger au seul et unique moment où elle n’avait besoin que d’une chose : se sentir vivante.
« Attention Toya tu sais trèèèèèèèès bien que c’est dans ta nature de t’échapper ! Tu fonds ! Regarde tu lui files entre les doigts, ou alors tu t’évapores ? Ni l’un ni l’autre hihi tu es juste trop stupide pour t’en rendre compte »
La voix de Notsue la ramena de sa rêverie éveillée. Elle était encore là, elle ne s’était pas échappée, elle n’avait pas disparut, non elle était là entre ses bras c’était vrai, c’était là maintenant. Ce qu’il disait n’était pas faux. Trop tot pour se réveiller… un sourire perla sur ses lèvres alors qu’elle resserra aussi un peu son étreinte, il avait lu dans ses pensées… Non elle non plus ne voulait pas rentrer maintenant. Elle posa sa tête contre celle du Fukutaisho écoutant sa respiration régulière. C’était apaisant et tellement enfantin pourtant réconfortant. Une légère brise se leva, murmurant à travers les arbres des brides d’une musique inconnue, lorsque l’on écoute avec son cœur l’on peut entendre la terre chanter…Elle avait bien cette impression à cet instant. Elle se concentrait maintenant sur les battements de cœur de Notsue…Un..Deux…Trois..quatre…Booboom…Booboom… Elle se sentait en sécurité dans ses bras, mais tellement fragile. Elle aurait aimé que le sablier s’arrête, que le temps ne bouge pas, et puis au diable l’indécence.
"Si je pouvais empêcher le jour de se lever se serait parfait …"
Elle avait murmuré cette phrase dans un souffle, à elle-même, elle ne s’attendrait pas à ce qu’il l’entende mais ce fut peu probable qui ne l’ai pas entendu à cette distance. Elle enfouie son visage dans la nuque du jeune homme et ne bougea plus. Combien de temps… 5 minutes ? 10 ? Ou peut-être une heure ? Peut-être s’était-elle assoupie sur son épaule, peut-être pas… Elle ne voulait pas laisser les minutes défiler pourtant, ces mêmes minutes s’en aillaient sans lui demander son avis. ..Mais elle ne bougeait toujours pas.
Ce fut après cette ellipse temporelle qu’il lui fallait, malgré elle réagir. Fukamichi avait des responsabilités bien plus importantes que les siennes, il devait travailler bien plus qu’elle pour sa charge de fukutaisho…. C’est donc après s’être répété maintes fois cette phrase qu’elle brisa à contre cœur leur étreinte. Elle recula et l’observa, sans dire mot… elle passa sa main le long de son visage dessinant les contours de celui-ci comme pour se l’imprimer une dernière fois dans ses souvenires….pendant un autre long moment….. Puis soudain son visage s’éclaira d’un large sourire.
"Que diriez-vous de jouer à un nouveau jeu Fukutaisho ? "
Elle se redressa, son sourire toujours au visage, lui tenant la main pour l’inviter à se lever.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Mer 10 Aoû - 14:32
............Présents, présents...Nous étions là, tous les deux. Nos esprits à nus, pour la première fois depuis bien longtemps échangeaient sans bruit. Tant de choses vécues en une soirée, tant de vie nous animait, et dans cette étreinte, des milliers d'échanges se dessinaient. "Merci, je me sens bien, je me sens vivre, je me sens moi, c'est grâce à toi, j'avais peur de rester seul, je ne suis pas certain d'en avoir été capable, merci, encore." Cet échange aurait pu durer jusqu'au matin que je n'aurais cessé de le trouver agréable, quand bien même le lever du soleil "put se voir empêché".
............L'étreinte dura longtemps, et par moments, les derniers mots de Fubuki revenaient dans ma tête. C'est vrai qu'il serait bon que cet instant puisse durer encore et encore, mais le solel allait finir par se lever, ça allait être une nouvelle journée ordinaire, demain, autant qu'elle pourra l'être avec ce genre de souvenirs. Ça semble étrange de se dire qu'on peut retourner à une vie normale après l'expérience de cette soirée, mais j'avais le sentiment qu ça serait mieux qu'avant, plus agréable, je me sentais comme rafraîchis, prêt à retourner à ma tâche, même si pour le moment, je ne voulais que profiter pendant que je le pouvais. Combien de temps? Des heures? Des minutes? Ce n'est pas grave, on verra quand ce moment s'arrêtera, l'heure n'est pas à se poser des questions, les questions viendront plus tard. Tant que le souvenir de cette soirée perdurera dans nos deux esprits, je serai satisfait, quant à se revoir après, à la Soul society...Nous verrions bien.
............J'inspirais lentement alors qu'elle effleurait mon visage et relevais la tête alors que je la sentis se redresser. Je dus cligner un peu des yeux pour me réhabituer à voir dans la semi obscurité sous la demi-lune, et ouvrit de grands yeux, un peu trop grands pour avoir l'air sérieux et parcourru le lac du regard, avant de lever la tête vers le visage de ma compagne, la regardant sourire.
............ "Que diriez-vous de jouer à un nouveau jeu Fukutaisho ? "
............Encore, oui, cette soirée. Je fermais les yeux en prenant sa main pour graver encore son visage dans mon esprit, et ressentis une légère douleur à mon talon. C'est vrai, je saignais encore de l'entaille que mon peid avait subit en sortant de l'eau, il faudra que je le panse, en rentrant. Rentrer, c'est vrai qu'il se faisait temps, me dis-je en me relevant, mais je ne me sentais pas l'humeur à décliner la proposition et achever ainsi la soirée. Une fois debout, je fis un très petit pas pour m'approcher d'elle, sans la toucher à nouveau. Nous faisions à peu près la même taille, et je lui ai souri. Un petit sourire discret qui ne ressemblait pas tout à fait aux autres sourires de cette soirée. Non pas que je me sente moins bien, en ce moment, juste que se retrouver face à face, simplement à se regarder, était une sensation différente, et que je n'étais pas très enjoué de dire ce que je m'apprétais à dire, aussi.
............ "Oui, pour ce soir, encore un dernier jeu, si tu le désires."
............Et mon sourire s'agrandit un peu, comme pour l'inviter à me faire part de son jeu.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Dim 28 Aoû - 16:39
"Forgiven"
Notsue prit sa main et un étrange sentiment parcouru l’échine de la jeune shinigami. Il lui sembla alors que déjà le temps s’était défilé,comme si les choses s’étaient accélérées et qu’elle était déjà dans ses appartements en train de décuver, se réveillant le lendemain matin et se questionnant « ah ce n’était qu’un rêve ? » non… C’était la mélancolie qui s’emparait déjà d’elle alors qu’ils ne s’étaient pas encore quittés… Quel drôle de sentiment que la mélancolie. Puis elle quittait sa chambre et à nouveau elle se trouvait ici, avec le lieutenant qui allait devoir faire part à un dernier de ses caprices…Un simple petit caprice qui lui permettrait de se rappeler que ce n’était pas un rêve. Lorsqu’il se redressa elle sourit et serra un peu plus fort la main qu’elle retenait, comme pour se rappeler qu’il était réel et non pas un être fantasmagorique qu’elle aurait inventé. Elle eut un léger sourire puis se retourna sans lâcher sa main.
" Mais avant…Je vais peut-être nous sortir de ce dédale de couloirs naturels tu ne crois pas ?"
Elle attrapa le haut de son uniforme de shinigami et puis, avec une extrême précaution entraina Notsue vers l’endroit par où il était entré, a savoir, pas paroi rocheuse à escalader…En rappel c’est un peu plus difficile, surtout lorsqu’on essaye de ne pas lâcher la main d’une certaine personne mais ce n’était pas un problème catégorique. Elle vérifiait que le fukutaisho n’avait pas trop de mal à la suivre à cause de la coupure qu’il s’était fait –franchement, sincèrement…. Il avait cru qu’elle n’allait pas le remarqué ? Tss naif va. Elle prenait son temps, rien ne pressait. Elle emprunta le chemin qu’elle connaissait par cœur, traversant la clairière sans être déstabilisée par la noirceur de la nuit.
Elle n’était pas particulièrement pressée, mais en même temps l’idée qui germait dans sa tête la faisait trépignait d’impatience. Ce serait un jeu, un dernier jeu oui c’est vrai…. Mais un jeu qui allait prendre bien plus de temps qu’il ne pouvait pensé, un jeu qui ne finirait pas avant….longtemps…Enfin…ça, ça ne dépendait que de notsue. Un sourire malicieux se dessinait sur les lèvres de la demoiselle bien qu’il ne puisse pas le voir. Après des minutes de marche sans qu’elle n’ouvre la bouche, sans qu’aucun son ne sorte de ses lèvres, ils arrivèrent enfin à l’endroit où ils s’étaient retrouvés quelques heures…minutes ? plus tôt. On entendait encore au loin des résidus de la fête organisée par Rangiku. Elle s’arrêta un instant puis se retourna vers notsue avant de s’étirer un peu.
" C’était une belle soirée n’est-ce pas ?"
Elle lui sourit puis se retourna a nouveau, regardant au loin, vers les lumières qui scintillaient encore un peu plus dans les habitations, là où l’on voyait encore vaciller les bouteilles et les shinigamis, profitant encore pleinement de leurs alcoolémies élevée.
" Les adieux ne vont faire que la gâcher…."
Elle soupira et repartit vers son interlocuteur, elle le regarda un instant avant de passer ses bras autour de son cou puis resta un instant nicher là… Puis elle desserra son étreinte un sourire rêveur aux lèvres.
" Je t’avais promis un dernier jeu… ça va être un peu plus compliqué que la partie de cache cache de tout à l’heure…"
Elle prit le poignée de Notsue et enroula un ruban pourpre autour de ce dernier, un grand sourire aux lèvres, mais les yeux embuées par les la fatigue et la tristesse qui la gagnait alors qu’elle devrait se séparer de ce personnage si … différent… Une fois qu’elle eut bien enroulé le ruban autour de son poignet et qu’il fut solidement arrimé elle se mit sur la pointe des pieds pour déposer un baiser à la commissure de ses lèvres avant de reculer de cet air joueur qu’elle avait en début de soirée.
" Les règles sont simples ! Tu as tout le temps du monde…J’attendrais en vérité… Ahaha …C’est un peu bête je sais… Refaisons une partie de cache-cache mais en plus…élaboré… Attrape moi si tu le peux Notsue !"
Elle chuchota « ne m’oublie pas… »… Elle sortit Tsukihime de son fourreau…Et de la même manière qu’elle leurs avait permit de s’éclipser de la soirée, un écran illusoire d’elle-même se créa… Comment éviter les adieux en deux leçons. Elle commença à courir et cria au loin
" Et tu as intérêt à me retrouver sinon…. !"
Son rire cristallin se perdit alors qu’elle s’éloignait bien loin. Elle ne s’arrêta que lorsqu’elle fut sure de l’avoir devancé… Oui c’était une belle soirée…Avec une sorte de promesse de retrouvaille par derrière… De toute façon il ne l’oublierait pas, enfin elle l’espérait, son ruban était là pour ça. Il avait intérêt à continuer ce petit jeu…Après tout il avait quelque chose qui lui appartenait non ? Et il lui avait rendu quelque chose aussi ….espoir.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi] Mar 13 Sep - 22:08
Je me relevais. Cette fois, la soirée allait toucher à son terme. Il était temps. Ou juste le temps d’un dernier jeu, c’était ce qu’il nous restais, avant, peut-être, de se revoir. N’est-il pas en effet probable qu’un Fukutaisho et une San seki soient amenés à se croiser, au moins dans l’exercice de leurs fonctions?
Une fois debout, je sentis sa main se serrer autour de la mienne. Je la regardais un instant, ramené à la réalité du moment par cette pression inattendue et la vis sourire. Ce n’était pas le sourire joyeux de la Fubuki qui profitait de la soirée jusqu’à maintenant, un sourire à demi triste qui semblait déjà dire au revoir. Non, ce n’était pas encore le moment, c’est sans doute à cela que mon visage devait ressembler à l’instant, mais la soirée n’était pas encore finie. Pour peut-être quelques secondes, quelques minutes, je pouvais encore profiter de la présence rassurante de cette femme, et je pus rendre mon sourire plus serein.
«C’est toujours une belle soirée»
Pour combien de temps encore? Je ne sais pas. À vrai dire, je crois que cette soirée serait toujours une belle soirée, même une fois terminée, mais pour cela, il fallait continuer d’en profiter, alors que Fubuki m’entraînait pour sortir de ce cirque miniature. À mesure que je gravissais, tiré par Toya, j’imprimais sa main sur la mienne. Je pouvais encore la voir dans l’eau, tout en la voyant gravir cette pente abrupte. Je n’allais pas très vite. Bien sur, ce n’étais pas évident, avec cette éraflure au pied, d’autant que j’essayais de ne pas trop tirer sur le bras de ma compagne, mais la montée était agréable, je n’essayais pas de presser le pas, me servant de ma main libre pour ne pas m’écarter de la paroi, de mon pied le plus valide pour pousser et escalader et de l’autre comme appui lorsqu’il fallait que le premier remonte pour donner une autre poussée, une respiration à chaque étape, un regard à Fubuki à chaque respiration, ou presque, car certaines prises étaient moins stables et je devais m’y reconcentrer et les sentant glisser.
Ensuite, en marchant jusqu’à la sortie de la forêt, je regardais les étoiles. Le bruit des pas de Fubuki me rappelait sa présence et la direction à suivre. À un moment, une branche un peu basse se pris dans mes cheveux, m’ébouriffant alors que je secouais ma tête pour m’en défaire. Je passais ma main dans mes cheveux, les désordonnant un peu plus alors que des feuilles en tombaient. Les bruits de la soul society recommençaient à se faire entendre à mesure que le feuillage des arbres se faisait plus rare. J’entendis Fubuki s’arrêter de marcher et souffler un peu alors qu’elle s’étirait, puis tournais la tête vers elle et son sourire.
" C’était une belle soirée n’est-ce pas ?"
" Ça le sera toujours.»
Je n’avais pas besoin d’en dire plus, je crois. Cette soirée ne m’aura pas donné un simple instant de plaisir ou de félicité, je pense qu’elle m’a apporté autre chose sur quoi je ne mettrai pas de mot, et que pour cette raison, le souvenir de cette soirée restera fort, restera quelque chose qui me fera sourire en y pensant, et que cela restera une belle soirée, un bon moment qui se prolonge par le souvenir. Je souris à Fubuki pour que le souvenir de ces instant continue de la faire sourire comme elle avait souri ce soir.
«Ça le sera toujours»
" Les adieux ne vont faire que la gâcher…."
Alors que je pensais «ce n’est pas un adieu», j’amorçais un hochement de tête vers la gauche, avant qu’elle ne reprenne:
" Je t’avais promis un dernier jeu… ça va être un peu plus compliqué que la partie de cache cache de tout à l’heure…"
Alors qu’elle enroulait son ruban autour de ma main, je commençais à comprendre ce qu’elle avait en tête. Une autre fois, nous nous reverrons, oui. Je souris.
«Ce n’est pas un adieu.»
Une fois qu’elle eut serré le nœud autour de mon poignet, elle approcha son visage du mien et déposa ses lèvres au coin des miennes, et j’avançais légèrement celles-ci pour atteindre sa joue en répondant à son baiser.
" Les règles sont simples ! Tu as tout le temps du monde…J’attendrais en vérité… Ahaha …C’est un peu bête je sais… Refaisons une partie de cache-cache mais en plus…élaboré… Attrape moi si tu le peux Notsue !"
Je ne pus parfaitement saisir ce qu’elle murmura ensuite, mais je devinais qu’elle attendrait que l’on se retrouve, et qu’elle espérait que je ferai de même. J’attendrai aussi, je ne chercherai pas. La Soul society n’est pas si vaste, je garderai ce ruban en attendant notre prochaine entrevue, un jour probablement pas très lointain.
Elle commença à s’enfuir et cria:
" Et tu as intérêt à me retrouver sinon…. !"
Je ne cherchais pas à la poursuivre, mais resté planté là en souriant. Déjà je n’aurais pas pu la rattraper, mon shunpo est à peine digne d’un fukutaisho et cette coupure, aussi bénigne soit-elle, ne m’aidait pas, mais je n’avais pas envie de la poursuivre. Je ne voulais pas que cette soirée se termine par une course-poursuite, de la sueur. C’était une belle soirée, et je restais à graver les souvenirs dans ma mémoire en souriant, et ne bougeais que lorsque je fus satisfait. Je m’avançais, le sourire au lèvre. Je fis demi-tour lorsque je me rendis compte que mon trajet me faisait passer devant les bâtiments de la dixième division, où des shinigamis étaient toujours présents, et fis un détour pour regagner mes appartements.
Je souriais. Oui, vraiment, tout le trajet, je souriais. Pas du sourire que je plantais sur mon visage, chaque matin, pour commencer ma journée et lancer des joyeusetés, aussi important ce gai sourire soit pour moi, celui que j’affichais était le sourire inhabituel, rare, qu’une autre personne m’avait offert. Je ne savais plus que d’autres personnes pouvaient influer sur mon caractère, je crois même que je ne savais plus que j’avais un caractère. Un rire étouffé sortait de ma gorge alors que je finissais le trajet jusqu’à chez moi, avant d’ouvrir la porte. Je repris mon souffle en passant celle-ci, et, une fois enfermé à l’intérieur, je commençais à rire plus franchement, presque à gorge déployée. Je regardais ma commode, les tiroirs, mon futon, le bento qui traînait dans un coin, et je riais. Toutes ces choses qui meublaient cet endroit étaient, suite à cette soirée, devenues part d’une existence, de mon existence. Finalement, je suis un être, je ne sais pas combien de moments me seront ainsi offerts pour profiter ainsi, mais je sais qu’il peut y en avoir. Je continuais à rire ainsi pendant quelques minutes. Il n’en a pas fallut plus au soleil pour émerger. Je calmais mon rire et commençais à me préparer à partir pour une nouvelle journée, le sourire aux lèvres.
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Sujet: Re: À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi]
À la veille d'un fort mal de crâne [Fubuki et Fukamichi]