L'origine des noms [Fukamichi Notsue]

Souviens-toi de mon nom: · Invité

Programme de la demi-journée d'aujourd'hui : entrainement solo au zanpakuto. Et pour ce faire, il n'y a rien de mieux que de ce rendre à l'académie une cour faite pour les entrainement en extérieur qui est normalement faite pour les apprentissages du Hadô. Orimi avait demandé bien avant si il n'y avait pas de cours durant la période où elle allait s'entrainer et si elle pouvait, vu que la réponse était qu'il n'y avait pas de cours aujourd'hui, l'emprunter. La réponse a été également positive ce qui enchanta Orimi. Elle remercia la personne qui s'occupait de donner les salles pour les cours ou tout autre activité et se mit en route pour celle-ci.

Arrivant à la salle prévue, Orimi s'arrêta quelques instants pour se remémorer quelques souvenirs du moment où elle était élève et qu'elle devait, tout comme les autres élèves, réussirent des technique d'hadô. A ces souvenirs, elle avait toujours eu un peu de mal à les réaliser, il lui fallait toujours 2-3 essais avant de pouvoir maitriser une technique. D'ailleurs, il y avait toujours les cibles dans lequel tous les élèves devaient détruire. Certains étaient bons et réussissaient du premier coup, quand aux autres, ce n'étaient pas du tout ca et mettaient vraiment du temps avant de pouvoir atteindre leur cible. Il arrivait même défois que le professeur perde patience et sermonne l'élève qui n'arrivait pas à toucher la cible. Bien évidement, personne n'osait rire car celui qui disait quelque chose se faisait à son tour sermonner. Aaah la nostalgie des cours... Mais bon, tout ca c'est du passé maintenant et Orimi a put entrer dans une des 13 divisions de la cour et c'est très bien comme ca.

Allez fini la nostalgie et laissons place au moment présent. Et dans ce présent, Orimi a prévu de s'entrainer à s'améliorer encore plus au maniement de son zanpakuto. LE but de cet entrainement, est de non seulement s'améliorer mais aussi espérons-le, monter dans les siège et passer 4ème siège au minimum par exemple. Mais quand on voit ceux qui se trouvent dans les 4 autres sièges, on se dit qu'il va falloir travailler dur pour un jour les battre et prendre leur place. Et c'est donc la raison de la présence de la jeune femme aujourd'hui en cet endroit.

Sortant son arme de son étui, Orimi commença tranquillement avec quelques petits enchainement de coups tout ce qu'il y avait de plus basique durant quelques minutes l'instant de s'échauffer les muscles afin d'éviter de se retrouver avec un muscle froissé ou on ne sait quoi d'autre. Ce n'est qu'après ces quelques minutes d'échauffement, qu'Orimi augmenta la vitesse de ses coups, même si dans le vide. Notons aussi au passage qu'il n'est pas aisé de s'entrainer seul et que par conséquent, les coups peuvent sembler étrange. Mais histoire de se donner un peu plus de crédibilité, Orimi s'imagina quelques instants, qu'elle se retrouvait entouré par deux adversaires avec un de chaque côté et que ceux-ci tentaient de l'éliminer. Son but était donc d'empêcher ces ennemis imaginaire de la tuer d'où les coups qui allaient systématiquement de chaque côté.

Souviens-toi de mon nom:

............Cela faisait plusieurs jours que je n'avais pas eu à partir en mission, que ce soit à la soul society ou dans le monde réel. Depuis le jour où j'ai déjeuné avec Yumichika, c'est cela. J'avais jusqu'à présent meublé mon temps en aidant les membres du bureau de recherches technologiques dans leurs tâches. Aujourd'hui, cependant, j'ouvre la lourde porte de bois qui ferme mes quartiers avec l'intention de me rendre à la bibliothèque de l'Académie, pour étudier le bakudô, ou si possible, compléter mes recherches sur les interactions entre les quatre mondes, mais sans me faire d'illusion, peu de livres m'apporteraient encore quelque chose à ce sujet. Le soleil brille.

............Le shinigami de la douzième division, sortant de chez lui, protégea ses yeux cernés de la manche gauche de son Shihakushou avant que la porte ne soit complètement ouverte. Il baissa la tête en même temps qu'il se retournait pour fermer sa porte, exposant ses courts cheveux noirs au soleil. Il n'arborait pas grandes fioritures. Outre son uniforme, Fukamichi portait toujours son Zanpakutô dans un fourreau marron à sa hanche et le brassard de Fukutaisho, sans lequel aucun signe ne pouvait laisser présager un grade élevé.

............Même dans la démarche du shinigami lorsqu'il avançait le long des allées, rien de spécialement noble ne se dégageait. Malgré son petit mètre quatre-vingt, il avait, tant dans sa démarche que physiquement, l'allure dégingandée qu'ont ces basketteurs, trop fins pour leur taille, rendant parfois une étrange impression de déséquilibre chez le second de Kurotsuchi.

............Il arriva à l'académie sans croiser aucun shinigami. Devant la porte, deux aspirantes se questionnaient sur la manière d'exécuter un byakurai convenable. Cela fît sourire celui qui ne passait plus à l'académie pour les études, lui rappelant quelques souvenirs agréables. Les aspirantes s'étaient tues à l'approche d'un Fukutaisho du Gotei 13, il faut croire que le brassard, ça a un effet intimidant. Toujours est-il que l'arrivant tenta brièvement de leur expliquer sa méthode, puis aux filles de s'entraîner sur des cailloux jetés en l'air. L'exercice était difficile, requérant à la fois la maîtrise de la technique, la précision et la rapidité d'exécution. De la chance, aussi, à ce niveau d'étude. C'était cependant la seule méthode d'entraînement possible sans danger en dehors des heures de cours. Cela pris une demi-heure avant que l'une d'elles ne parvienne à atteindre la pierre lancée par sa camarade. Notsue n'était pas pressé, et devant l'entraînement singulier des demoiselles, de nombreux jeunes aspirants s'étaient arrêtés, laissant présager de quelques exercices spontanés à venir dans le groupe. Quelques étudiants que le shinigami savaient en être plus loin dans leur apprentissage avaient également pris un temps sur la journée pour voir comment se débrouillaient leurs cadets.

............Ce ne fût qu'une fois que la seconde parvint à transpercer l'une des pierres lancées, au bout d'une heure supplémentaire qui l'avait presque drainée de son énergie spirituelle, qu'elle remercia à son tour, transpirante, celui qui passera ensuite la porte de l'Académie, tandis que la première expliquait l'exercice à ceux de son niveau d'études.

............Cette pause avait profité à Fukamichi; il n'était pas resté simplement à regarder les byakurais lancés en l'air avec plus ou moins de précision: il commençait à se remémorer les techniques de Kidô qu'il connaissait et avait décidé de reprendre des lectures pour finir par réussir la 58ème voie du Bakudô sans cette longue et incommodante incantation.

............Cette pensée occupait son esprit tandis qu'il parcourrait les couloirs de l'Académie, souhaitant le bonjour à un professeur qu'il connaissait de vue, avant de s'attarder dans le couloir où étaient juxtaposées de grandes fenêtres donnant sur la cour où les étudiants recevaient les enseignements pratiques du Hadô. D’ailleurs, quelqu’un s’y entraînait en bas. Le Fukutaisho se remémora quelques journées qu’il y avait passé avec ses anciens camarades, dont la majeur partie siège à présent à la onzième division, et commença à sourire. La personne en bas avait un bon niveau; Notsue l’avait remarqué avant même de noter qu’elle ne portait pas l’uniforme des étudiants de l’Académie. Même pour quelqu’un sur le point de sortir, elle était trop bonne, un professeur? Non, apparemment, la personne en bas simulait un entraînement au combat réel, au combat à deux contre un, visiblement, elle devait se préparer pour d'éventuelles missions. Elle semblait accepter le fait d’être prise en tenaille et ne pas chercher à sauter au dessus des adversaire, ni à s’écarter pour les voir tous deux en même temps, se retournant continuellement pour parer une menace invisible qui serait inextricablement devant et derrière elle à la fois. Cela menait l’autre à se demander pourquoi elle ne poussait pas la situation réelle jusqu’au bout, même si cela aurait été moins efficace par rapport à cet entraînement qui l’oblige sans cesse à savoir ce qui se passe tout autour d’elle et à frapper précisément.

............Fukamichi repensa à Tôsen, qu’il n’avait pas côtoyé, mais qui devait posséder cette capacité à tout sentir autour de lui à son paroxysme. Pourtant, celle qui s’entraînait n’avait rien à voir avec l’homme qui dirigeait la neuvième division. De prime abord, même en se tenant dans le corridor surplombant la cour, c’était une femme. Il fallut quelques minutes au Fukutaisho pour reconnaître la cinquième de sa division, Orimi, sans savoir si elle avait remarqué sa présence pendant ce temps.

............Le shinigami qui observait décida de descendre rejoindre sa camarade. Il ne savait pas trop comment celle-ci l’estimait, amené à la place juste au dessus d’elle lors de son entrée à la douzième, après quelques années à la sixième division, se hissant au rang de Fukutaisho à la mort de Nemu, ce n’était peut-être pas la meilleure place pour se faire apprécier de celle qu’il trouvait ici par hasard, mais Fukamichi n’avait aucune antipathie à son égard, il n’avait à vrai dire d’antipathie à l’égard de presque personne, même s’il se méfiait des gens qui commençaient à le connaître un peu trop, puisqu’au cours de sa vie au Sereitei, Notsue tâchait du mieux qu’il pouvait de dissimuler sa personnalité.

............La porte de la cour fût ouverte, il ne fallut qu’une fraction de seconde pour que le cerveau du nouvel arrivant lui fasse estimer que si la Go seki simulait un combat contre deux adversaire, elle devait être en alerte sur ce qui se passait partout autour d’elle. Si cela était le cas, Fukamichi espérait qu’elle en sursauterait pas: il pointa son index de sa main droite en l’air vers un point situé très au dessus de la tête d’Orimi.

............«Hadō no yon : Byakurai»

............La scène qui avait eue lieu à l’entrée de l’Académie n’était pas étrangère au choix de l’attaque sans cible. Quitte à estimer la concentration d’Orimi, l’autre aurait plus communément employé Shakkahō, voire Shitotsu sansen, bakudô qu’il affectionnait particulièrement.

............Le nouvel arrivant sourit à l’autre, sa main encore en l’air passant derrière sa nuque, lui faisant légèrement baisser la tête, puis longeant son coup pour reprendre le long du corps sa position initiale tandis qu’il s’exprima:

............«Bonjour, je suis désolé, mais j’ai vu que vous vous entraîniez et j’ai eu envie de vous rejoindre»

Souviens-toi de mon nom: · Invité

Le combat était rude contre les deux adversaires imaginaire qu'Orimi c'était inventé pour s'entrainer aujourd'hui. Tous deux étaient vraiment complémentaires et dès que l'un lançait son attaque l'autre lançait la sienne tout en ayant prit en compte de quelle manière Orimi ferait pour éviter et/ou esquiver l'attaque du premier. La jeune shinigami faisait vraiment de son mieux pour ne pas se faire faussement blessé par l'un ou l'autre de ses adversaires et ce n'est pas faute d'avoir fait, selon elle, quelques petites erreurs qui dans un vrai combat ce serait soldé par une mort. Il y a donc encore du travail à faire et ce n'est pas en se battant contre rien que l'on pourra progresser.

Pendant qu'elle se battait, Orimi cru sentir une présence près d'elle. L'énergie spirituelle de cette personne était élevée, bien plus que l'énergie d'Orimi. Qui était-ce? Elle n'arrivait pas à reconnaitre cette énergie. En se basant sur ce qu'elle savait et avait déjà ressenti, c'était un vice-capitaine. Mais que ferait un vice-capitaine en ces lieux? Ne serait-il pas mieux auprès de son capitaine?....Hum...quand on y réfléchit bien, rester près du capitaine Mayuri n'est peut être pas une bonne idée sauf si l'on se porte volontaire pour ses expériences douteuses. De plus, moins on le voit, mieux on se porte.

Orimi continuant néanmoins son "combat" tout en essayant de savoir qui était personne. Bizarrement, la personne à l'origine de cette énergie était en déplacement. Peut être qu'il voulait juste voir si il y avait un cours en ce moment même et que le faite de n'y trouver qu'une personne s'entrainant seule et surtout frappant dans le vide lui a dit que ca ne servirait à rien de la regarder comme ca. Cependant Orimi se trompa lourdement et en fait, la présence venait içi et c'est en entendant parler que ca lui confirma la chose.

.«Hadō no yon : Byakurai»

Orimi stoppa son pseudo-combat en entendant la voix et se mit en garde devant le nouvel arrivant sans prendre en compte si la technique la visait ou non. Mais bon, qui oserait faire ca dans l'enceinte de l'académie? Restant tout de même concentré maintenant si une personne bien visible et surtout bien vivante, Orimi le regardait avec grand sérieux. Ainsi l'énergie qu'elle avait senti venait de lui? Devant elle se présentait un garçon au cheveux court portant l'habit des shinigami ce qui exclut qu'il n'est plus élève. Elle remarqua sur un de ces bras, un brassard. Ainsi c'est un vice-capitaine...mais de quel division fait-il partit? car franchement à le regarder, Orimi ne le reconnait pas du tout.

«Bonjour, je suis désolé, mais j’ai vu que vous vous entraîniez et j’ai eu envie de vous rejoindre»

Orimi baissa sa garde mais gardant son zanpakuto à la main...on ne sait jamais si comme il dit, lui aussi est venu pour s'entrainer après l'avoir vu faire, il aura peut être envie d'un petit combat amical. Mais bon un 5ème siège contre un vice-capitaine, le combat va tourner court...

C'est gentil dit-elle en souriantMais on prévient à l'avance avant de faire une technique de Hadô. Imaginez que vous ratiez votre cible et que ca me retombe dessus. On ne se connait pas je crois. Vous êtes?

Souviens-toi de mon nom:

............La personne s’entraînant se retourna vivement en entendant Fukamichi lancer son sort. Visiblement, elle ne s’y attendait pas puisqu’elle délaissa sans cérémonie ses deux adversaires, faisant songer au nouvel arrivant qu’il ne devait pas y avoir meilleur entraînement que les situations réelles, où les adversaires ne s’enfuient pas devant un quelconque imprévu. C’est dommage, jusqu’à présent la Go seki se débrouillait bien et l’utilisateur de Kido regrettait d’avoir interrompu ce combat.

............«C’est gentil, mais on prévient à l’avance avant de faire une technique de Hadô. Imaginez que vous ratiez votre cible et que ça me retombe dessus?»

............C’est vrai que l’entrée du Fukutaisho était un peu cavalière, mais l’accueil que lui accorda Orimi l’était également. Fukamici pensa d’abord qu’il avait du la vexer, malgré son sourire, puis se dit qu’elle pouvait être sérieuse. Il fut presque choqué de penser qu’un vice-capitaine puisse manquer un Hadô basique à ce point. Heureusement que le second de Kurotsuchi savait dissimuler ses émotions, ou l’autre l’aurait vu ouvrir des yeux aussi rond qu’il le pouvait. Quoique l’actuel gradé avait fait ses armes dans la sixième division, et parmi les Fukutaishos, il y avait un autre nouveau promu, Abaraï, se souvenait le shinigami, dont les capacités en Hadô étaient assimilables à l’idée que se faisait Orimi de son camarade, sans même savoir qui il était, apparemment.

............«On ne se connaît pas je crois. Vous êtes?»

............Là si l’accueil se voulait froid ou vexé, elle n’aurait pas pu faire mieux, le sourire que Fukamichi avait jusqu’ici maintenu intact sur son visage s’estompa un peu. Ne pas connaître un Fukutaisho nouvellement promu du Gotei 13, il pouvait le concevoir. Mais ne pas être capable de reconnaître celui de sa propre division, ça devait être de le provocation, quoique... C’est vrai que le nouveau haut gradé de la douzième division n’avait pas spécialement été mis en contact avec la demoiselle qui se tenait devant lui, bien qu’il l’aie déjà vue.

............Elle avait néanmoins baissé sa garde et Fukamichi se rassura. Si tout avait été fait pour le mettre mal à l’aide il n’y aurait pas eu mieux qu’ajouter au reste un Zanpakutô toujours dressé. Le Fukutaisho attribua les parties du discours qui l’avaient vexé à l’innocence, pour ne pas dire candeur, de celle qui avait été interrompue.

............Fukamichi, qui avait du faire des efforts pour rester décontracté jusqu’à présent, expira et repris son sourire, estimant que l’autre, bien que méfiante, n’avait pas une attitude hostile à son égard. Quand bien même, ce n’aurait pas été motif à faire abstraction de la bienséance, malgré le malaise qu’il ressentait toujours. Il se redressa un peu.

............«Fukamichi Notsue, c’est vrai que nous n’avons jamais été présentés.»

............Il s’avança de quelques pas, hors de portée du Zanpakutô de l’autre, puis tendit sa main. Il offrait peut-être un spectacle étrange, fixé à distance raisonnable de la shinigami, mais peut-être qu’un «inconnu» n’avait pas à monter seul au contact pour une première rencontre. Penser le terme «première rencontre» pour quelqu’un qu’il connaissait déjà semblait étrange au nouvel arrivant, et il sourit un peu plus pour dissimuler sa gêne, laissant apparaître un instant ses dents blanches.

............"Désolé pour le byakurai, j'espérais ne pas trop vous surprendre."

............Le Fukutaisho n’osait pas dire à sa Go Seki qu’ils appartenaient à la même division, espérant que son nom n’était pas étranger à la demoiselle, et n’osant pas révéler la légère ignorance dont elle avait fait preuve, de peur de vexer celle qui se tenait en face de lui.

............Le shinigami qui aurait espéré profiter de l’occasion pour apprendre à connaître un membre de sa division qu’il n’avait que trop peu croisé fût déçu. La conversation est rarement intéressante entre deux individus qui se rencontrent pour la «première fois», surtout que pour un «premier contact», Fukamichi avait été presque grossier, lançant ainsi son Hadô sans prévenir. Au pire, il pourrait toujours proposer un entraînement sous forme d’un combat amical, même si l’idée ne lui plaisait guère.

Souviens-toi de mon nom: · Invité

Étrange on dirait que la question posée par Orimi pour savoir qui il était, avait l'air de le vexer comme si elle devrait déjà le connaître. Le sourire qu'il avait tout à l'heure avait quasiment disparu de son visage. En réponse à cela, celui de la jeune femme fit aussi disparaître le sourire qu'elle avait pour laisser place à un visage désolé. Avait-elle été trop dur avec lui? Pourtant elle n'avait pas l'impression d'avoir été dur pourtant. A moins que ce ne soit quelqu'un de sensible ce qui explique la manière dont il réagit à la demande d'0rimi.

«Fukamichi Notsue, c’est vrai que nous n’avons jamais été présentés.»

Fukamichi Notsue? Hum...ce nom, elle l'avait déjà entendu au sein de la 12ème division mais dans quel occasion déjà? L'homme s'approcha d'Orimi mais en restant tout de même à bonne distance de l'arme de la jeune femme et tendit sa main. Sans attendre et tout en réfléchissant où elle avait entendu le nom de cette personne, Orimi rengaina son arme et la remit dans son fourreau. Par contre, il se remit à sourire c'est déjà une bonne chose et ca fit de nouveau sourire Orimi. Tout en serrant la main du nouvel arrivant, Orimi se souvena d'un coup où où elle avait entendu ce nom et les yeux qu'elle faisait le montrait. Elle était entrain de serrer la main de son vice-capitaine! D'un coup, elle retira sa main et fit deux pas en arrière d'un coup et s'inclina tout aussi rapidement et resta ainsi sans bouger totalement confuse.

Veuillez me pardonner vice-capitaine, je ne savais pas que c'était vous. Je n'ai entendu votre nom que quelques fois mais sans vous avoir vu. J'espère que vous me pardonnerez pour cette erreur de ma part.

Orimi avait de plus totalement zappé ce qu'il avait dit après concernant son byakurai. Il y avait plus important à faire comme espérer qu'il n'est pas mal prit le fait qu'elle ne l'ait pas reconnu. Tout ca est tellement frustrant pour elle que de ne pas reconnaître le vice-capitaine de sa division. Il faut dit que c'était une autre personne avant et qu'il n'est là que depuis que l'ancien vice-capitaine est mort.

Souviens-toi de mon nom:

............Le Fukutaisho expira et se rassura. L’autre avait rangé son arme, et immédiatement, le voile de méfiance qu’il avait cru voir se dessiner autour d’elle s’évapora immédiatement. Orimi s’était approchée et avait commencé à serrer la main de Fukamichi; puis se retira brusquement après qu’un éclair de compréhension eut traversé son visage. Elle s’inclinait à présent devant le Fukutaisho, s’excusant de ne l’avoir reconnu.C’était bien la déveine de celui-ci. Lui qui avait voulu ne pas mettre la Go seki mal à l’aise, voici qu’elle n’osait même plus lui serrer la main.

............Fukamichi se mordit la lèvre inférieure et se gratta le front de la main droite en attendant de trouver une réponse appropriée:

............«Ce n’est pas grave, je voulais juste entamer la conversation, nous n’avions vraiment pas été présentée.»

............Disant cela, il détourna un peu le regard des courbettes que s’infligeait l’autre. Elles n’étaient vraiment pas nécessaires, c’était gênant. Après tout, c’est vrai qu’ils n’avaient du faire que se croiser, juste de loin, si cela se trouve, peut-être même que ce n’est qu’une photo de la demoiselle qu’avait vu l’homme probablement aussi gêné que sa camarade. Fukamichi cherchait un moyen de relancer la conversation pour mettre fin à son malaise. Il se remit à regarder Orimi, et porta son attention sur son sabre.

............Vous êtes douée en Zanjitsu?

............Non, cette phrase était certes vraie, mais cela n’aidait pas, c’était ce qui se trouve dans le registre bateau de toute personne devant engager la conversation et tentant de renvoyer la balle à son partenaire. Le Fukutaisho revisualisa ce qu’il savait de la femme, c’est à dire, rien, et pensa à trouver dans son entraînement un quelconque fait notoire grâce auquel une discussion pourrait être amorcée. Celui-ci était assez désappointé, il ne savait même pas quelle était la capacité du Zanpakutô de la Go seki. C’est rare qu’il ne sache cela simplement en voyant quelqu’un s’entraîner, et il mit un temps à se rendre compte de la raison, pourtant évidente.

............«C’est singulier. Vous non plus, vous ne vous entraînez pas en shikai?»

............Il reporta son regard sur le visage de d’Orimi, espérant arriver à la détendre avec cette question. Il inclina légèrement la tête sur la droite en attendant la réponse.

Souviens-toi de mon nom: · Invité

«Ce n’est pas grave, je voulais juste entamer la conversation, nous n’avions vraiment pas été présentée.»

C'est vrai il a raison dans ce qu'il dit. Lorsqu'il a été nommé vice-capitaine, peu de shinigami savait que leur ancien vice-capitaine était entrain de se faire remplacer. En fait, personne n'avait été prévenu de cela d'où la réaction que vient d'avoir Orimi lorsqu'elle a entendu le nom. Orimi se redressa mais n'osait pas vraiment le regarder du fait qu'elle soit totalement déçue de ne pas avoir reconnu le vice-capitaine de sa division.

Vous êtes douée en Zanjitsu?

Orimi tourna sa tête vers le vice-capitaine. C'est une bien étrange manière de commencer à parler mais peut être que lui aussi ne savait pas trop quoi dire pour lancer une conversation...Ca va être beau si deux personnes qui se rencontrent ne savent pas quoi se dire. Mais bon au moins, il tente de faire quelque chose et donc autant répondre peut être qu'au fur et à mesure une conversation va se faire entre les deux shinigamis.

Douée je ne sais pas mais j'ai voulu me spécialisé dans le zanjutsu. Dit-elle en faisant un petit sourire.

Est-ce que lui aussi c'est spécialisé dans ce domaine? Si c'est le cas, ca peut être une bonne chose car il pourrait toujours apprendre 2-3 trucs à Orimi.

«C’est singulier. Vous non plus, vous ne vous entraînez pas en shikai?»

S'entrainer en shikai? C'est vrai qu'elle s'entraine pour s'améliorer encore plus dans le zanjutsu mais pas avec le shikai. D'autant plus que lorsque son zanpakuto est scellé, elle commence à plutôt bien y arriver mais elle a tellement peu d'occasion d'utiliser son shikai contre des hollow par exemple, que finalement elle ne pense pas à s'entrainer avec ce qui peut être un tort le jour où elle en aura besoin.

Euh...très rarement. Mais je n'ai jamais vraiment l'opportunité de l'utiliser lorsque je me bat.

Souviens-toi de mon nom:

............ "Douée je ne sais pas mais j'ai voulu me spécialisé dans le zanjutsu."

............Ce n'était pas une question, elle était douée. Si on s'arrêtait sur le Zanjitsu, elle n'était pas très loin du Fukutaisho. En effet, si on ne comptait que sur le Zanjitsu, Fukamichi n'aurait peut-être été que Yon seki, San seki, au plus. Même en répondant à la seconde question de celui-ci, Orimi ne semblait toujours pas à l'aise; aussi, il commença à sourire pour égayer l'esprit de l'autre.

............Son shikai n'était pas spécialement adapté pour l'entraînement? Cela arrive, peut-être un pouvoir fait pour le meurtre, comme Mayuri-sama? Fukamichi rabaissa les yeux, toujours souriant, vers le Zanpakuto de la dame, en posant son poignet gauche garde du sien.

............"Je croyais que c'était aussi un capricieux; "mi no akuma" refuse de se donner à fond lorsqu'on s'entraîne."

............Il continua de sourire. "Mi no akuma"; démon des chairs, un nom effrayant pour un Zanpakuto si gentil.

............"Il refuse de vraiment se battre contre quelqu'un qu'il aime bien, du coup, pour le contenter, le ne passe jamais en shikai pour l'entraînement"

............Fukamichi reporta son attention sur son sabre, toujours avec le même sourire, puis empoigna la garde de sa main gauche. Il avait fait cela sans intention de le dégainer, juste en signe d'affection pour son plus proche compagnon, tout en se rappelant sa résistane lorsqu'il l'avait fai s'entraîner pour la première fois contre Otsukei, de la sixième, de sa manière de vibrer et de détourner la main du shinigami lorsqu'il frappait vers son partenaire. Il en riait à présent, même s'il avait eu peur un moment que ce genre d'intervention puisse lui faire perdre la vie, mi no akuma connaissait son camarade et n'avait jamais interféré de manière négative dans une situation dangereuse.

............Le second de la douzième releva la tête vers Orimi, espérant voir quelque chose sur son visage indiquant qu'elle commençait à se mettre à l'aise.

Souviens-toi de mon nom: · Invité

"Je croyais que c'était aussi un capricieux; "mi no akuma" refuse de se donner à fond lorsqu'on s'entraîne."

Qui est capricieux? De qui est-ce que le vice-capitaines parle? Il n'a pas du bien comprendre qu'Orimi parlait de son zanpakuto et non d'un shinigami. Mais bon dans ce qu'il dit après, son ami, qui a un bien drôle de nom ne se donnerai pas à son maximum lors des entrainements. C'est dommage de ne pas se donner à fond car ca peut toujours donner une idée de ses capacités et surtout encore plus de ne pas se faire surprendre lorsqu'il y a de vrais combats.

"Il refuse de vraiment se battre contre quelqu'un qu'il aime bien, du coup, pour le contenter, le ne passe jamais en shikai pour l'entraînement"

Orimi eut comme un sursaut en entendant la dernière phrase du vice-capitaine. Il continue de parler de son ami mais il dit qu'il ne le passe jamais en shikai lors des entrainements car il n'aime pas se battre contre quelqu'un qu'il aime bien? Si il parle de shikai c'est donc qu'il parle de son zanpakuto! Si c'est le cas, pourquoi est-ce qu'il en parle comme si c'était une personne? Un zanpakuto est une arme et non une personne! Ce n'est peut être pas elle qui est folle mais le vice-capitaine.

Rien qu'en pensant à cela, elle fit une drôle de tête. Décidément, en plus du capitaine qui est complètement demeuré, le vice-capitaine l'est aussi en parlant de son arme comme d'une personne. Est-ce qu'il fallait lui demander pourquoi il parle de son sabre comme d'une personne? Il va peut être le prendre mal. Déjà qu'elle ne l'avait pas reconnu en le voyant même si ca ne l'a pas embêté et que maintenant elle lui demande ca, Orimi va être bon pour l'hospital des fou si toutefois il y en a à la Soul Society. Bon allez on prend le risque.

J'aurai une question vice-capitaine, pourquoi parlez-vous de votre sabre comme d'une personne?

En disant cette phrase, elle se mettrait à rougir. Maintenant espérons qu'il ne prenne pas ce genre de chose mal.

Souviens-toi de mon nom:

............"J'aurai une question vice-capitaine, pourquoi parlez-vous de votre sabre comme d'une personne?"

............La Go seki rougissait à vue d'œil, pourtant la question n'était pas dénuée de sens. C'est vrai qu'elle n'avait pas eu l'air d'adhérer parfaitement aux propos de Fukamichi, mais celui-ci était content qu'elle se montre plus expressive. Pourquoi dire que mi no akuma ressentait, presque qu'il parlait? C'est vrai qu'on ne pouvait parler de dialogue au sens où l'entendent les êtres humains, mais dans le cas de la relation du Fukutaisho et de son Zanpakuto, d'une influence mutuelle, d'un échange permanent d'émotions. Ainsi, chacun influait l'autre à sa manière, et parfois le shinigami avait l'impression de penser avec ses mains, d'avoir un "sixième sens" entre ses doigts. Les conseils de son camarades étaient précieux et venaient se mêler directement aux pensées et sentiments de Fukamichi, l'influençant directement dans ce qu'il faisait.

............"En un sens, c'est celui qui est le plus proche de moi à la soul society."

............Le Fukutaisho n'était pas doué pour parler de sentiments. Il aurait aimé pouvoir développer cette entente mutuelle qu'il entretenait avec mi no akuma, ce sentiment d'avoir quelqu'un capable de le toucher en plein cœur; quelqu'un à qui il fasse confiance.

............"Ça ne vous arrive pas d'avoir l'impression qu'il y a quelqu'un entre vos mains, qui pense parfois pour vous, qui est heureux ou triste, qui penserait et agirait?"

............C'était assez mal exprimé, mais c'était globalement l'idée que le shinigami parvenait à transmettre de cette relation si spéciale qui l'unissait à son compagnon d'arme. Il n'avait jamais interrogé d'autre shinigami à ce sujet, et ignorait tout du ressenti qu'ils en avaient, n'ayant comme image que ce que le professeur de l'Académie leur avait expliqué, sans s'aventurer à parler des liens qui se créaient entre le manieur et son arme, ou l'inverse, la conversation qui s'engageait apparaissait donc à Fukamichi comme un chemin sur lequel il pourrait apprendre à marcher, se rendant compte à quel point son Zanpakuto était unique puisqu'apparemment la relation qu'ils entretenaient était différente de celle que le Zanpakuto d'Orimi entretenait avec la Go seki.

Souviens-toi de mon nom: · Invité

"En un sens, c'est celui qui est le plus proche de moi à la soul society."

HEIN?? Son sabre est celui qui est le plus proche de lui dans toute la Soul Society? Normalement on s'attend plus à entendre que c'est une personne qui est proche mais pas un sabre. D'ailleurs, si c'est lui le plus proche du vice-capitaine, c'est qu'ils doivent "s'en dire" des choses. Qu'est-ce qu'un vice-capitaine peut bien dire à son sabre et vice-versa? Bon à la rigueur l'arme peut dire à son utilisateur comment il peut mieux faire une chose mais du shinigami à son arme? Est-ce que tu veux que je t'aiguise un peu?

Orimi était entrain de s'imaginer dans sa tête de voir le vice-capitaine taper la discute avec son zanpakuto et franchement c'était assez hilarant à voir. D'ailleurs c'était tellement hilarant à imaginer qu'elle se mit à rigoler un bon coup. Mais elle se stoppa rapidement pour ne pas...sauf si malheureusement c'est fait, faire croire qu'elle se moquait de son vice-capitaine.

"Ça ne vous arrive pas d'avoir l'impression qu'il y a quelqu'un entre vos mains, qui pense parfois pour vous, qui est heureux ou triste, qui penserait et agirait?"

C'est à croire qu'il tente de faire vraiment croire à Orimi que les zanpakuto sont vraiment à considérer comme des "personnes". Ainsi, l'arme d'Orimi serait capable de penser, de ressentir des choses comme la joie ou la tristesse? C'est possible qu'une arme soit capable de tout ca? Normalement ce sont les personnes qui peuvent ressentir ce genre de chose mais pas une arme. Et puis, comment une arme est-elle capable de penser et d'agir? La seule qui agit c'est Orimi et non son sabre. OOOOh il est bizarre le vice-capitaine. Mais bon, vu son rang, il doit bien savoir de quoi il parle quand il dit qu'un zanpakuto est capable de ressentir des choses. Tout ca est vraiment très bizarre mais si ce qu'il dit est vrai, Orimi n'a jamais rien senti venant de son sabre.

Je suis désolé mais je n'ai pas l'impression d'être avec une autre personne quand je tiens mon zanpakuto mais vous si. Peut être pensez-vous ca car vous vous sentez seul puis que vous dites que votre sabre est ce qu'il y a de plus proche de vous et que vous vous imaginez que c'est un peu comme une personne. Je me trompe?

Souviens-toi de mon nom:

............La jeune femme en face du Fukutaisho a rit un instant. Fukamichi ne savait pas comment gérer quelqu’un qui riait devant des paroles sérieuses, mais avait appris à rester impassible, et se contenta de sourire aussi. Il réfléchirait plus tard à comment interpréter cette réaction, savoir ce qu’Orimi pensait à ce moment là. Sans doute était-elle en train de rire d’une situation qu’elle n’avait jamais envisagée. Toujours est-il que le sourire était la bonne réaction à adopter : ça ne fait jamais de mal, un sourire.

............« Je suis désolé mais je n'ai pas l'impression d'être avec une autre personne quand je tiens mon zanpakuto mais vous si. Peut être pensez-vous ca car vous vous sentez seul puis que vous dites que votre sabre est ce qu'il y a de plus proche de vous et que vous vous imaginez que c'est un peu comme une personne. Je me trompe? »

............Là, il se faisait assez clair pour Fukamichi que les deux ne ressentaient pas la même chose, et un léger sentiment de gêne s’empara de lui. « Seul » ? Bien sur qu’il l’était, mais personne de devait être au courant, il s’en voulait d’avoir dit quelque chose d’aussi sérieux et personnel, juste pour la remettre à l’aise . Il était temps de se ressaisir et le shinigami se redressa un peu, toujours souriant. Il étira son bras droit à l’horizontale, en maintenant l’autre sur la garde de son Zanpakuto.

............« Depuis ma sortie de l’Académie, je ne suis jamais seul, je revois encore mes camarades qui ont intégré la onzième, et j’ai encore des amis à la sixième, je ne me porte pas mal dans mes relations. »

............En disant cela, il jetait un regard circulaire sur cette place emplie de souvenirs. C’était cela, la force du caractère du Fukutaisho : cacher la vérité sans mentir. En effet, il avait des amis, des tas d’amis et il les aimait tous, mais aucun n’était assez proche de lui pour vraiment le connaître, même si ses anciens camarades, aujourd’hui à la onzième, avaient été proche de lui, ils se contentaient à présent de l’apprécier en sachant ne pas le connaître. D’aucune façon, de toute manière, sa solitude ne lui avait fait imaginer le lien qu’il avait avec son Zanpakuto, qui existait depuis cette nuit où l’arme avait accepté de se dévoiler un peu devant lui, où elle avait guidée son bras devant celui du hollow, et la solitude n’expliquait pas comment il avait instinctivement su comment se battre aux côtés de Mi no akuma et comment ils avaient pu vaincre grâce à son shikai.

............En réfléchissant à une manière de formuler une réponse plus approfondie quant à leur relation, le regard du Fukutaisho se perdit dans la contemplation du ciel bleu, ses courts cheveux noirs portés en arrière par la brise. Un oiseau vint à passer, volant vers les quartiers de la sixième. Fukamichi se demandait si Nizuri était toujours en mission dans le monde réel, ou s’il profitait à nouveau de son toit à la soul society.

............Il rabaissa les yeux vers Orimi et de sa bouche souriante s’échappa un soupir.

............« Il faut croire que mon cas est particulier alors, je n’avais jamais eu le ressenti d’un autre shinigami sur la relation entre lui et son Zanpakuto, il faut croire que je suis étrange. »

............Malgré le sourire qu’il maintenait affiché sur son visage, cela lui avait fait une sensation étrange de parler au singulier, de ne pas dire nous. Aussi, pour assurer son Zanpakuto de ses pensées à son égard autant que pour ressentir sa présence, il fît glisser sa main gauche du pommeau à la garde et retira très légèrement Mi no akuma de son Zanpakuto. Le majeur de la main toujours accrochée à l’arme passa sous la garde pour caresser doucement la lame, le pouce posé contre son vêtement et les autres doigts occupés à maintenir l’arme partiellement en dehors de son étui .

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« Depuis ma sortie de l’Académie, je ne suis jamais seul, je revois encore mes camarades qui ont intégré la onzième, et j’ai encore des amis à la sixième, je ne me porte pas mal dans mes relations. »

Ah bin c'est bien mieux ainsi si il connait du monde. En plus de cela, ils sont d'une autre division et pas n'importe laquelle vu que c'est la 11ème division donc c'est qu'ils sont très loin d'être mauvais. C'est tout de même mieux que de faire copain-copain avec une arme non? Par contre, si il y avait bine une chose à reproche au vice-capitaine c'est qu'il n'était franchement pas très bavard. Toujours des réponses courtes qu'il fait. Peut être qu'il n'a pas trop l'habitude de parler à moins qu'il n'aime pas ca. Mais dans les deux cas, ce ne va pas être simple de parler avec lui malgré le peu qu'il y a déjà eu.

Autre chose qui montre qu'il n'est pas très à l'aise à parler, c'est lorsqu'il répond : il regarde toujours autre part que vers la personne qui lui parle. Peut être est-il timide? Surtout quand c'est une femme avec qui il parle. Il ne devrait pas être gêné comme ca avec Orimi elle ne lui fera aucun mal et si combien même elle le voulait, elle est loin de son niveau de vice-capitaine donc c'est peine perdue et puis ce n'a jamais traversé son esprit donc...

« Il faut croire que mon cas est particulier alors, je n’avais jamais eu le ressenti d’un autre shinigami sur la relation entre lui et son Zanpakuto, il faut croire que je suis étrange. »

Le voila qu'il reparle de nouveau de son zanpakuto et de la relation qu'il entretient avec. En plus, il cherche un shinigami qui a aussi ce genre de relation. Et le voir toucher son zanpakuto après avoir dit ca, rend la scène encore plus étrange. Il a l'air d'y croire beaucoup en cette relation. Mais en même temps si ca existait vraiment? Allez tentons d'entrer dans son jeu et qui sait, ca se trouve c'est peut être vrai.

Dites vice-capitaine, à vous écouter vous y croyez beaucoup dans la relation entre un shinigami et son zanpakuto et à vous écoutez vous et votre sabre, vous vous entendez bien. Comment ca se fait? Tout le monde peut avoir ce genre de relation avec son sabre?

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............«Dites vice-capitaine, à vous écouter vous y croyez beaucoup dans la relation entre un shinigami et son zanpakuto et à vous écoutez vous et votre sabre, vous vous entendez bien. Comment ça se fait? Tout le monde peut avoir ce genre de relation avec son sabre?»

............Fukamichi n’attendait pas cet intérêt de la part d’Orimi, vue sa première réaction, et il ne put s’empêcher d’incliner légèrement la tête vers la droite pour mieux jauger sa camarade suite à sa remarque. À vrai dire, il pensait au départ changer rapidement de sujet pour éviter les malaises, mais il ne voyait pas motif à refuser de répondre à une question posée, même s’il doutait, en s’efforçant de le cacher, de la conviction avec laquelle celle-ci avait été énoncée.

............«Je n’en sais absolument rien, je n’avais jamais abordé le sujet avec d’autres shinigamis, avant, même si j’avais du lire quelque chose dessus, dans les livres, ça paraît beaucoup moins réel.»

............Il inspira profondément et détourna un instant le regard vers la cible au fond de la place, se rappelant les longs exercices qui représentaient autant de peines pour la plupart de ses camarades. Une fois ces quelques secondes de souvenances passées, il recommença à fixer son interlocutrice pour finir son propos.

............«Je crois que j’ai commencé à avoir cette impression pour notre premier shikai, enfin désolé d’employer «notre», c’est l’habitude.»

............En disant cela, il avait frotté le plat de sa main droite contre sa nuque, lui faisant baisser un petit peu la tête en guise d’excuses.

............«Comment exprimer cela? J’ai simplement eut l’impression que je savais quoi faire, j’ai simplement bougé mes mains par instinct, sans savoir pourquoi, un peu comme si c'était lui qui les dirigeait, et depuis, j'ai toujours l'impression d'être influencé directement par mes mains quand je le touche.»

............En vérité, à ce moment là, il avait eu l’impression de penser avec ses mains, au travers Mi no Akuma; que c’est de lui qu’était parti le réflexe salvateur qui avait placé l’arme devant le Hollow, sauvant le shinigami, mais il ne l’avouerait pas, ayant décidé que ce serait commencer à se dévoiler aux gens, ce que le Fukutaisho refusait catégoriquement de faire. Il inclina sa tête vers la gauche, et demanda avec sa bouche semblant encore exprimer une humeur joyeuse.

............«Et vous, comment ça s’est passé, votre premier shikai?»

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«Je n’en sais absolument rien, je n’avais jamais abordé le sujet avec d’autres shinigamis, avant, même si j’avais du lire quelque chose dessus, dans les livres, ça paraît beaucoup moins réel.»

«Je crois que j’ai commencé à avoir cette impression pour notre premier shikai, enfin désolé d’employer «notre», c’est l’habitude.»

«Comment exprimer cela? J’ai simplement eut l’impression que je savais quoi faire, j’ai simplement bougé mes mains par instinct, sans savoir pourquoi, un peu comme si c'était lui qui les dirigeait, et depuis, j'ai toujours l'impression d'être influencé directement par mes mains quand je le touche.»

Il a eu cette sensation de ne pas être seul quand il a fait son premier shikai? C'est bizarre car lorsqu'Orimi a fait le sien contre Saeko il y a quelques temps, elle n'a pas senti qu'il y avait quelqu'un ou quelque chose avec elle. En plus, ce ne serait pas le premier shinigami qui aurait ce genre de sensation puisque c'est marque dans des livres c'est donc que d'autres bien avant on eu aussi l'impression de ne pas être seul quand ils combattaient en shikai...enfin ce qui serait logique vu que lorsque l'on active son shikai c'est que l'on dé-scelle son zanpakuto.

«Et vous, comment ça s’est passé, votre premier shikai?»

Orimi réfléchissa quelques instants à la question du vice-capitaine pour se remémorer la toute première fois où elle a utilisé son shikai. Dans ses souvenirs, elle n'avait pas du tout l'impression que son zanpakuto la fasse agir ou penser à sa place. Bon, il n'y a que sa défense qui se met toute seule en action quand Orimi se fait attaquer mais sans cela, rien qui ne puisse faire paraitre qu'elle ne combat pas en collaboration avec son zanpakuto.

J'étais avec Busujima Saeko de la 4ème division qui a voulu que l'on fasse un petit combat amical. J'ai utilisé mon shikai quand elle a utilisé le sien. Je partait déjà perdante car son shikai utilisé l'eau alors que le mien utilise le feu. Elle m'a rapidement battu même si j'avais mon mur de feu qui tentait de retenir sa dernière attaque. Mais sinon, je n'avais pas l'impression que mon zanpakuto agissait pour moi. La seule chose qui pourrait faire croire que je ne suis pas seule c'est que mon mur de feu s'active lorsque l'on m'attaque c'est tout.

Peut être que cette petite explication aidera le vice-capitaine à savoir si il n'est pas le seul à sentir qu'ils sont deux à combattre.

Comment le sentez-vous lorsque votre zanpakuto agit à votre place? Il vous le dit? Il vous le fait sentir de quelle manière?

Souviens-toi de mon nom:

............"J'étais avec Busujima Saeko de la 4ème division qui a voulu que l'on fasse un petit combat amical. J'ai utilisé mon shikai quand elle a utilisé le sien. Je partait déjà perdante car son shikai utilisé l'eau alors que le mien utilise le feu. Elle m'a rapidement battu même si j'avais mon mur de feu qui tentait de retenir sa dernière attaque. Mais sinon, je n'avais pas l'impression que mon zanpakuto agissait pour moi. La seule chose qui pourrait faire croire que je ne suis pas seule c'est que mon mur de feu s'active lorsque l'on m'attaque c'est tout. "

............La réponse semblait avoir été réfléchie, et le shikai atteint depuis peu de temps. Fukamichi compara un instant la réaction de son Zanpakuto avec un mur de feu dressé par un autre sans qu'il ne lui soit demandé de défense... Pourquoi pas, ce n'était pas si éloigné. Il posa sa main droite sur sa hanche et fronça un peu les sourcils, laissant le temps à son interlocutrice d'enchaîner:

............Comment le sentez-vous lorsque votre zanpakuto agit à votre place? Il vous le dit? Il vous le fait sentir de quelle manière?

............Non, ce n'était pas cela. Le Fukutaisho passa sa main droite sur son front un instant avant de répondre. Il plaça ensuite ses mains en avant, comme s'il tenait un objet imaginaire devant lui, enfin en l'occurence, c'était juste pour tenter d'expliquer son point de vue.

............"Ce n'est pas vraiment un dialogue, hum... Voyons, si je vous agresse et que je vous donne un coup de poing par exemple". Ce faisant, il mima un coup de poing à distance raisonnable d'Orimi "Vous allez avoir une impression de danger et votre cerveau va donner un ordre à votre corps pour qu'il esquive ou pare. Avec mon Zanpakuto, la première fois que j'ai ressenti cela, j'ai paré, sans avoir l'impression que mon cerveau m'aie envoyé le "signal", comme pour la mise en place de votre mur de feu, apparemment. Voila, parfois, je fais les choses sans avoir l'impression d'avoir voulu ou même songé à les faire: un contre au lieu d'une parade, une parade au lieu d'une esquive, peut-être un peu moins en ce moment, car j'ai appris et il n'a pas besoin de trop s'occuper de moi."

............Le shinigami replaça ses mains devant son visage et observa l'espace entre elles en fronçant les sourcils quelques secondes, puis hocha la tête de haut en bas une fois.

............"Oui, je crois que c'est bien exprimé, enfin, rien que pour essayer de trouver un exemple plus concret, comment avez vous su comment utiliser votre shikai?"

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"Ce n'est pas vraiment un dialogue, hum... Voyons, si je vous agresse et que je vous donne un coup de poing par exemple" "Vous allez avoir une impression de danger et votre cerveau va donner un ordre à votre corps pour qu'il esquive ou pare. Avec mon Zanpakuto, la première fois que j'ai ressenti cela, j'ai paré, sans avoir l'impression que mon cerveau m'aie envoyé le "signal", comme pour la mise en place de votre mur de feu, apparemment. Voila, parfois, je fais les choses sans avoir l'impression d'avoir voulu ou même songé à les faire: un contre au lieu d'une parade, une parade au lieu d'une esquive, peut-être un peu moins en ce moment, car j'ai appris et il n'a pas besoin de trop s'occuper de moi."

A l'écouter, c'est à croire que c'est son zanpakuto qui a prit le contrôle de son corps après avoir fait son shikai et qui a agit à sa place et donc que c'est normal qu'en faisant un geste, il ait l'impression que ce ne soit pas lui qui a fait cela. Est-ce que ca veut dire que l'autre jour quand Orimi a utilisé son shikai contre Saeko, c'est son zanpakuto qui a prit le contrôle de son corps et agit à sa place? Si c'est vrai que ca a fait ce genre de chose, ce n'est pas rassurant de se dire que ton zanpakuto prend ta place et dirige ton corps.

"Oui, je crois que c'est bien exprimé, enfin, rien que pour essayer de trouver un exemple plus concret, comment avez vous su comment utiliser votre shikai?"[/color][/quote]

Ah bin tiens justement quand on parle de shikai...En plus il demande comment elle a apprit à l'utiliser. Le pauvre si il savait comment elle a apprit à l'utiliser et surtout qui...enfin si c'est vrai que c'est bien ca, lui dire qu'elle a vu dans ses rêves, une fille qui pourrait bien avoir vers les 15-16 ans parlant comme une adulte qui a déjà vécu beaucoup de chose surtout au niveau du zanjutsu et qui porte le même nom que le zanpakuto d'Orimi c'est à dire "Aiko", il prendrait Orimi pour une bonne bonne à finir ses jours à l'hospital de la 4ème division. Que fait-on? on tente le coup quitte à finir à la 4ème division pour cause de folie?

Et bien en fait...c'est assez bizarre.Orimi laissa un silence cherchant comment expliquer la manière dont elle acquis le shikai. En fait, la nuit quand je m'endormais, il m'arrivait des choses étranges. Je voyais une fille plutôt jeune qui venait me voir tout le temps. Elle disait qu'elle s'appelait Aiko...comme mon sabre. A l'écouter parler, elle savait beaucoup de chose pour une fille de 15 ans. Vous pensez bien que je n'y ai pas cru au début.dit-elle en rigolant un peu bêtement. Mais j'ai fini par la croire...enfin je pense...et puis franchement, il valait mieux l'écouter car pour son âge, elle a un sacré caractère et sait ce qu'elle veut ; par exemple, elle a l'air d'aimer se battre. Elle c'est vraiment beaucoup de chose sur le zanpakuto que j'ai et m'a appris à avoir le shikai. Mais si ce que cette fille dit vrai, elle porte le même nom que mon zanpakuto car c'est elle mon zanpakuto...enfin son apparence comme elle dit.

Bon, alors...direction la 4ème division avec la camisole ou pas après ce qu'elle vient de dire?

Souviens-toi de mon nom:

............Fukamichi écouta le propos d'Orimi et réfléchit un moment. Il n’avait pu empêcher ses sourcils de se froncer : pour refuser à ce point l’idée que son Zanpakuto puisse être réellement cette demoiselle et pour que celle-ci ne puisse l’atteindre que dans son sommeil, lorsque les défenses de l’esprit sont au plus bas ; la cinquième de la division était bien étroite d’esprit. Aujourd’hui, on lance des éclairs avec les doigts grâce au Kidô, admettre que « quelque chose » capable de lancer des flammes ou de déclencher son pouvoir sous l’influence de notre désir soit doté de personnalité ne semble pas être bizarre outre mesure.

............Il releva la tête et laissa pour seule expression sur son visage un sourire qu’il n’abandonnait que rarement. En effet, il était hors de question de dire à un autre shinigami qu’il était borné, et pour éviter de formuler un reproche, il valait mieux formuler le problème à l’envers, c’est à dire développer que l’idée peut-être réelle plutôt que dire l’esprit étroit :

............« -Si elle dit que c’est votre Zanpakutô, c’est possible que cela soit vrai, et parler avec elle serait enrichissant pour vous, surtout si elle vous aide directement à vous améliorer, non ? »

............Fukamichi se rendit alors compte qu’avoir parlé de cela alors qu’elle avait rejeté en bloc cette existence devait avoir l’avoir mis mal à son aise. Fukamichi était perplexe face à ce genre de situation. À la fois cela l’ennuyait d’avoir à trouver des mots rassurant toujours sans se dévoiler devant des yeux étrangers, mais c’était également un défi à sa personnalité qu’il appréciait après coup.

............« -Ça fait un peu étrange au début, mais on s’y fait vite, si votre Zanpakutô vous tracasse un peu, vous pouvez en parler. »

............En disant cela, Fukamichi avait fait un pas en avait et maintenait son sourire, dans une attitude qui se voulait entre le paternalisme et une invitation amicale.

Souviens-toi de mon nom:

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L'origine des noms [Fukamichi Notsue]

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